Peter Cameron

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Peter Cameron grandit dans le New Jersey et à Londres. Il découvre l'écriture de récits, poèmes et pièces à l'école américaine de Londres. Il est diplômé du Hamilton College dans l'état de New York en littérature anglaise.

Il vend sa première nouvelle au The New Yorker en 1983, et y publie dix autres nouvelles. Ces publications lui permirent de publier son premier livre, un recueil paru chez Harper & Row en 1986. En 1988, Peter Cameron est engagé par Adam Moss pour écrire un feuilleton dans un nouveau magazine, 7 Days. Ces chapitres publiés chaque semaine devinrent Année bissextile, un roman humoristique sur la vie amoureuse à New York à la fin des années 1980.

A partir de 1990, Peter Cameron se consacra à l'écriture de romans. Son deuxième roman, Week-end, parut en 1994, chez un nouvel éditeur qui publie aussi Andorra en 1997. En 2002, il publie The City of Your Final Destination qui est traduit en douze langues.

Week-end a été adapté au cinéma sous la direction de Brian Skeet, avec Gena Rowlands et Brooke Shields (2000). Un film d'après Andorra est prévu et James Ivory tourne un film d'après The City of Your Final Destination.

De 1990 à 1998, il a travaillé pour Lambda Legal Defense and Education Fund, une association qui protège et milite pour les droits des gay, des lesbiennes et des personnes séropositives. Il a enseigné l'écriture dans plusieurs universités, dont Yale en 2005. Il se dit influencé par les romans d'auteurs britanniques comme Rose Macaulay, Barbara Pym, Penelope Mortimer, et Elizabeth Taylor.

Bibliographie

Citation :

Index: (cliquez sur les numéros de page pour y accéder directement)

1986 Au beau milieu des choses (nouvelles),
1990 Année bissextile, Pages 4
1995 Week-end, Pages 3, 4
1997 Andorra, Pages 1, 4
2002 Là-bas, Pages  3, 4
2007 Un jour cette douleur te servira, Pages 1, 2, 5, 6, 9, 10, 11, 13
2012 Coral Glynn, Pages 12, 13, 14,

Citation :

mise à jour le 07/11/2013 page 14

Merci pour ce fil Arabella! Je n’en crois pas mes yeux!!!
Voilà un des auteurs que je suis depuis bien longtemps.. et je ne pourrais même pas vous donner mon préféré.. à moins que de dire – lisez les tous !

Au beau milieu des choses, recueil de nouvelles

Année bissextile est le roman ‘New York’ de Peter Cameron. Réussi, bien écrit.. un bon moment..

Je pense que Week-End est surtout susceptible pour le lecteur qui aime les histoires décrivant des américains qui désertent la grande ville pendant le week-end et vont visiter des amis. Ce huit-clos peut devenir très révélant..
Si on aime James Salter et son livre Un bonheur parfait – on peut retrouver un peu de cette atmosphère dans Week-end de Cameron.

Avec Andorra – pas difficile de trouver où le voyage va nous mener. Un livre assez sombre.. comme chez Max Frisch le nom de ce pays semble s’associer pour les auteurs avec un état sous contrôle de pouvoir étrange..

Dans Là-bas il nous emmène en Uruguay pour nous raconter l’histoire d’un jeune homme qui veut écrire une thèse littéraire. Un livre qui serait peut être parfait pour ces jours-ci – je me rappelle qu’il arrive très bien à rendre la chaleur

Un jour cette douleur te servira est son dernier livre.. et depuis j’attends j’en relis même parfois de ses autres livres pour patienter.. surtout Week-end et Là-bas sont mes coup de cœurs…

Je ne sais pas comment cela se passe pour vous, mais personnellement le choix d'un livre à lire est toujours un processus un peu magique. Oui bien sûr les listes (d'ailleurs j'ai un magnifique fichier Excel que j'imprime avant toute visite en bibiothèque), les excellents conseils des Parfumés (ou d'autres d'ailleurs), des ouvrages sur la littératures, les blogs etc.... Mais je ne vous cacherais pas qu'en ce qui me concerne il y a des impulsions irréprissibles, qui font que j'embarque un livre comme ça, juste parce qu'il est là. Et c'est ce qui m'est arrivé avec ce roman, vu sur un présentoir de bibiothèque, et dont le nom de l'auteur me disait vaguement quelque chose (bien incapable de dire quoi au juste). Je ne pourrais même pas dire que c'est la couverture, moche au possible, la quatrième de couverture (je ne l'ai pas lu). J'ai embarqué ce bouquin sans savoir pourquoi, je m'en suis même voulu, et j'étais presque prête à le rendre sans le lire et lorsque je l'ai quand même ouvert je n'en attendais pas grand chose.

Et j'ai d'autant plus apprécié ce que j'ai lu. Peter Cameron nous fait le récit à la première personne d'un moment essentiel dans la vie d'un adolescent de 18 ans, James Sveck. Il vient de finir le lycée, doit commencer dans peu de temps l'université, tout en travaillant dans la galerie d'art de sa mère. Mais il n'a aucune envie de partire faire ses études, passe son temps à imaginer qu'il va s'acheter une maison dans un coin paumé, et passer son temps à lire avec un petit boulot à côté. Sa famille ne comprend bien sûr pas, et essaie par tous les moyens de le faire chager d'avis. Cette trame principale est interrompu par les bribes de récit d'un voyage que James a fait au mois d'avril dans un groupe de lycéens brillants gagnant d'un coucours civique à Washington et qui s'est très mal passé pour James.

Ce qui est pour moi le plus époustoufflant dans ce livre, c'est la façon extraordinnaire avec laquelle Peter Cameron utilise tous les registres. Le livre est incroyablement drôle, le tout début, lorsque la mère de James rentre de son voyage de noce plus tôt que prévu à la grande désolation de ses enfants, est littéralement désopilant

Citation :

Gillian et moi prenions le déjeuner, ou un casse-croûte qui tenait lieu du déjeuner, au moment inopiné de notre mère. Il était environ deux heures de l'après-midi. Assise à la table de la cuisine, Gillian faisait les mots croisés du New York Times, auxquels il ne fallait pas toucher quand maman était là parce que, nous répétait-elle, ils lui offrait le seul plaisir sur lequel elle pouvait compter dans sa vie. Je mangeais des oeufs au plat en tartine. J'aurais dû être à mon poste dans la galerie d'art appartenant à maman et dirigée en réalité par un jeune homme nommé John Webster, mais celui-ci avait estimé raisonnablement que, comme ma mère se trouvait au loin, absorbée par Dieu seul sait quelles occuptions inconcevables absorbant une femme de cinquante-trois ans en lune de miel à Las Vegas, que l'on était au mois de juillet et qu'on avait pas vu un chat à la galerie depuis plusieurs jours, rien ne s'opposait à ce qu'il ferme boutique et aille se détendre à Amagansett, me donnant champs libre jusqu'à la fin de la semaine. Bien entendu, je ne devais pas révéler cette suspension d'activité à maman, qui se figurait que d'un instant à l'autre un passant pouvait entrer et acquérir (pour seize mille dollars) une poubelle ornée d'un collage de pages arrachées à diverses éditions de la Bible, de la Torah ou du Coran.

James est incotestablement un adolescent très brillant et cultivé, avec un grand esprit critique et un esprit très caustique, qu'il exerce en observant son entrourrage. Mais petit à petit nous découvrons les fêlures, le mal être, et surtout l'immense solitude de ce garçon qui n'arrive pas à communiquer avec les autres. Les seuls personnes qu'il aime sont sa grand-mère et John, qui dirige la galerie de sa mère. Il y a une grande subtilité dans ce livre, James est un garçon très intelligent et sa façon de décrire son entourrage est drôle et aussi terriblement juste. Mais en même temps Peter Cameron suggére le côté pathologique du repli sur soi de James. En fait il est très difficile de faire la part des choses, entre la lucidité d'un garçon qui voit tout le ridicule et l'absurde des relations sociales, et des gens qu'il croise, et la dépression voire une personnalité psychotique. La frontière est finalement mince, et l'auteur rend très bien la souffrance réeelle de James qui sourd malgré son humour et sa façon brillante de s'exprimer. Mais l'humour ne disparaît jamais.

Un livre extremement subtil, touchant et drôle, fort et riche. Il y a longtemps qu'un livre d'un auteur contemporain inconnu ne m'a aussi marqué. J'ai très envie de découvrir les autres livres de l'auteur, et je vais continuer à lire de temps en temps des livres au hasard en espérant faire de nouveau de si belles découvertes.

Kenavo, je note tous les titres que tu donnes, je ne suis pas étonnée que tu connaisse cet écrivain, certes pas parmis les plus médiatiques, mais si j'en juge par ce livre, tellement exceptionnel.

Arabella, tu te demandes ce qui a attiré ton regard sur ce livre à la biblio, moi je pense qu'à part son nom (qui nous fait forcément passer à son homonyme James, le désormais célèbre réalisateur du Tiranic!) ce qui frappe c'est son titre.
Un jour cette douleur te servira. Avec une accroche pareille on se dit que la suite doit être à la hauteur...

Ce que tu en dis me touche, et est tellement vrai en, même temps

Citation :

Il y a une grande subtilité dans ce livre, James est un garçon très intelligent et sa façon de décrire son entourage est drôle et aussi terriblement juste. Mais en même temps Peter Cameron suggére le côté pathologique du repli sur soi de James. En fait il est très difficile de faire la part des choses, entre la lucidité d'un garçon qui voit tout le ridicule et l'absurde des relations sociales, et des gens qu'il croise, et la dépression voire une personnalité psychotique. La frontière est finalement mince, et l'auteur rend très bien la souffrance réelle de James qui sourd malgré son humour et sa façon brillante de s'exprimer. Mais l'humour ne disparaît jamais

Vu votre enthousiasme à toutes les deux, un auteur à retenir en tout cas, merci à vous!

Effectivement tu as sans doute raison pour le titre, il est frappant. Pour l'homonyme en revanche, je ne crois pas, je n'ai pas vu le Titanic, et le nom du réalisateur m'était parfaitement inconnu, peut être maintenant grâce à l'association avec Peter Cameron.

Arabella a écrit:

Je ne sais pas comment cela se passe pour vous, mais personnellement le choix d'un livre à lire est toujours un processus un peu magique. [...]

Mais je ne vous cacherais pas qu'en ce qui me concerne il y a des impulsions irréprissibles, qui font que j'embarque un livre comme ça, juste parce qu'il est là.[...]

..et je vais continuer à lire de temps en temps des livres au hasard en espérant faire de nouveau de si belles découvertes.

j'aime bien ce que tu dis.. et cela me rappelle Aériale quand elle nous parlait de sa découverte du livre de Muriel Barbery..
oh que oui, il faut faire de telles découvertes, c'est tellement plus rattachant à un livre..
Et c'est en fait un peu ainsi que j'ai découvert Peter Cameron il y a bien longtemps. Sans internet, étudiante, pas de l'argent pour m'acheter des revues littéraires - je faisais mes découvertes 'sans plans' - ceci m'a apporté parfois de drôles de livres.. mais le plus souvent de très belles lectures

Arabella a écrit:

Kenavo, je note tous les titres que tu donnes, je ne suis pas étonnée que tu connaisse cet écrivain, certes pas parmis les plus médiatiques, mais si j'en juge par ce livre, tellement exceptionnel.

quand j’ai vu ta présentation pour cet auteur je me suis dit que tu allais nous parler de son dernier livre, je ne me suis donc pas plus étalée sur celui-là..
Pour ses autres livres je dirais que tu devrais te plaire avec Andorra et Là-Bas…
Mais en tout cas je l’adore beaucoup.. je ne sais pas si on peut appeler tous ses livres exceptionnels.. mais il est un de ces auteurs qu’on ne veut plus délaisser à partir du moment qu’on en a lu un..

Aériale je pense que c'est aussi un auteur qui devrait te plaire

kenavo a écrit:

Aériale je pense que c'est aussi un auteur qui devrait te plaire

Ah...tu commences à connaître mes goûts Kenavo donc...raison de plus!

kenavo a écrit:

j'aime bien ce que tu dis.. et cela me rappelle Aériale quand elle nous parlait de sa découverte du livre de Muriel Barbery..

Oui, moi aussi...Sauf que pour L'élégance du Hérisson qui était donc totalement inconnu à l'époque, j'ai tout de même lu la 4ème de couverture... Arabella a été plus intrépide que moi

Peut-être que ce genre de "rencontre" est plus rare actuellement avec la généralisation des forums (ou des blogs) ...

aériale a écrit:

Peut-être que ce genre de "rencontre" est plus rare actuellement avec la généralisation des forums (ou des blogs) ...

Je crois que tu as entièrement raison Aériale, en fait il est de plus en plus rare pour moi, de tomber sur un auteur sur lequel je n'ai rien lu sur Internet, et en particulier sur ce forum. Il est donc très difficile de faire des découvertes dans le noir. Ou comme pour toi et Muriel Barbery il faut que cela arrive juste à la sortie du livre.

Citation :

Voilà de longues années, j'ai lu un roman ayant pour cadre l'Andorra qui m'a gravé dans l'esprit une idée de ce pays, si bien que le jour où les circonstances m'ont contraint à refaire ma vie ailleurs, j'ai su tout de suite où je voulais aller. Je pouvais m'y rendre aisément, le monde moderne étant ce qu'il est; j'ai largué derrière moi tout ce que j'avais besoin de larguer. Autrement dit, la totalité. C'est étonnant avec quelle facilité on peut changer d'existance, si on le souhaite, ou si cela s'impose.
Quoique, bien entendu, je n'aie pas vraiement changé d'existance. Je poursuis la même vie, mais dans une autre contrée : l'Andorra.

Nous sommes au tout début du roman, et nous suivons avec le narrateur, Alexander Fox, sont arrivée en Andorra, un pays imaginaire, sensé se trouver à la frontière française. Nous ne savons rien sur Alexander Fox, sur sa vie d'avant, quelques bribes nous seront livrées lors des conversations qu'il aura avec des gens qu'il va rencontrer, mais jamais de récit cohérent, et encore moins complet de ce qu'il a vécu et qui l'a amené en fin de compte à venir dans cet étrange petit pays.
Andorra fait d'abors l'impression d'être un véritable paradis. Le luxueux hôtel Excelsion où séjourne d'abord Alexander, avec ses chambres haut perchées, et un mobilier unique, sa bibliothèque d'un style ancien, son personnel. Et La Plata, la capitale, petite, mais très belle, ses maisons anciennes, ses boutiques de luxe. C'est à la fois haut de gamme et familial. Et Alexander ne tarde pas à faire d'intéressantes rencontres, Ricky Dent, une Australienne, Lucilla Reinhardt, l'ancienne propriétaire de l'Excelsior, et la famille Bay, qui possède un magnifique manoir, dans le style anglais.

Mais petit à petit, les choses se détériorent. La mari de Ricky disparaît et Alexander semble soupçonné par la police. Des souvenirs douloureux remontent dans sa mémoire. Sa relation avec Ricky s'avère difficile. Une inqiétude commence à apparaître, et le paradis se transforme en un endroit inquiétant où des choses terrbles peuvent arriver. Alexander veut s'enfuir, mais ce n'est pas aussi facile.

Un roman étonnant, un hommage aux romancières anglaises qu'aime Peter Cameron. Entre l'heure du thé, amorce de roman policier, roman d'angoisse, roman psychologique, Peter Cameron joue de plusieurs registre avec brio et intelligence. J'avoue toutefois avoir moins aimé ce livre que Un jour cette douleur te servira, car même si c'est très brillant, cela reste un jeu, les personnages ne sont pas vraiment humains, ce sont des marionnettes, même si de loin elles paraissent vivantes. J'ai néanmoins passé un très bon moment de lecture, et une fois le livre refermé, certaines images m'ont hanté, que ce soit des lieux, que ce soit de personnages du roman. Ce qui montre que c'est un livre obssedant.

Arabella a écrit:

Un roman étonnant, un hommage aux romancières anglaises qu'aime Peter Cameron. Entre l'heure du thé, amorce de roman policier, roman d'angoisse, roman psychologique, Peter Cameron joue de plusieurs registre avec brio et intelligence.

tiens, c'est un tout autre angle de lecture que j'ai eu - probablement parce que Andorra est pour moi tout d'abord la pièce de Max Frisch et naturellement il n'y a pas de chasse aux juifs chez Peter Cameron – mais la tension qui s’établit dans la pièce de Max Frisch – je l’éprouvait aussi chez Cameron. Cet homme qui est chassé du paradis.. oui.. c’était pour moi en quelque sorte une nouvelle version de l’Andorra que je connaissais depuis l’école..

Je ne connais pas la pièce de Max Frisch, donc je n'ai pas pu y penser
J'ai donc été plus sensible à l'atmoshpère romnacières anglaises, d'autant plus que Peter Cameron en cite de très nombreuses, et ne premier lieu Rose Macaulay, puisque le fameux livre qui est sensé avoir donné envie au héros de venir à Andorra est son roman Crewe Train (compte tenu du gene de roman qu'est Andorra je suis en train de me demander si ce roman existe, quelqu'un peut peut être répondre à ma question ?).

Et en ce qui concerne la fin, mais là je vais mettre un spoiler pour ceux qui auraient envie de lire ce livre

Spoiler:

Et il me semble que Max Frisch n'a pas encore de fil chez les Parfumés

Arabella a écrit:

Je ne connais pas la pièce de Max Frisch, donc je n'ai pas pu y penser

lecture imposée chez nous à l'école.. mais en dehors de l'école - très bon moment et surtout importante pièce à lire!

Arabella a écrit:

J'ai donc été plus sensible à l'atmoshpère romnacières anglaises, d'autant plus que Peter Cameron en cite de très nombreuses, et ne premier lieu Rose Macaulay, puisque le fameux livre qui est sensé avoir donné envie au héros de venir à Andorra est son roman Crewe Train (compte tenu du gene de roman qu'est Andorra je suis en train de me demander si ce roman existe, quelqu'un peut peut être répondre à ma question ?).

le livre est en tout cas sur la liste de ses oeuvres: Crewe Train (1926)

Arabella a écrit:

Et en ce qui concerne la fin, mais là je vais mettre un spoiler pour ceux qui auraient envie de lire ce livre

ce que tu en dis de ses citations sur Rose Macaulay et en spoiler - j'ai envie de relire ce livre - cela fait tellement longtemps.. et je voudrais bien faire attention à ces détails

Arabella a écrit:

Et il me semble que Max Frisch n'a pas encore de fil chez les Parfumés

tu connais la règle, non
mais je ne vais pas te dire de l'ouvrir.. je pense que Max peut attendre un moment.. je vais le noter pour un de ces jours

Moi cela me donne envie de découvrir Rose Macaulay, malheureusement Crewe Train ne semble pas avoir été traduit en français, j'ai acheté Les tours de Trébizonde, qui était le seul disponible. Etant donné que Rosamond Lehmann, aussi très appreciée de Peter Cameron me plaît beaucoup, je pense que je peux lui faire confiance.

Ben voilà, vous pouvez être fières de vous, j'ai craqué et j'en ai commandé 4 de Cameron (d'occas) sur amazon. Je vous rappelle, que je ne devais pas acheter de livres avant fin avril. Cela faisait partie de mes résolutions du premier de l'an....et vous me faites faire n'importe quoi, voilà !....

Enfin, heureusement que vous êtes là,

Pffff, quand même, ........