Peter Cameron

Finalement je suis en train de lire The Week End et c'est un régal!

domreader a écrit:

Finalement je suis en train de lire The Week End et c'est un régal!

ma première lecture de cet auteur.. je te souhaite que ton impression va rester jusqu'à la fin

Encore un à découvrir

Là, les filles vraiment, vous ne m'avez pas fait un cadeau, d'abord j'ai pas tenu ma résolution qui était de ne pas acheter de livres avant fin avril (j'en ai finalement commandé 4 de Cameron !!! pfff n'importe quoi...) et maintenant, j'ai 3 piles de copes qui m'attendent, un grande pile de cours à ranger et un file d'attente qui s'allonge de cours à préparer, et qu'est-ce que je fais....je suis le nez dans Andorra, et j'essaie désespérément de me creuser la tête pour vous mettre un post alléchant sur l'excellent The Weekend !! (Je l'ai toujours su, ce forum est mon mauvais génie )

domreader a écrit:

et j'essaie désespérément de me creuser la tête pour vous mettre un post alléchant sur l'excellent The Weekend !! (Je l'ai toujours su, ce forum est mon mauvais génie )

trop trop bon..
viens.. une petite récompense et tu oublies un peu tes cours

Au lieu de nous remercier, tu râles. On fait tout ce que l'on peut pout te proposer des lectures attrayantes, qui vont te changer les idées, te passer des moments agréables, entre deux piles de copies et vraiment aucune reconnaissance.

Bon j'arrête de râler......

Week-End
Peter Cameron
(Titre original : The Weekend)

Tant de choses de sentiments, de sensations, viennent à l'esprit quand on lit ce roman qu'il est bien difficile d'en faire un résumé. Voici le mien qui est vraiment grossier par rapport à la subtilité et à la finesse du roman. Pardonnez moi, mais je n'arrive pas à faire mieux.

Comme son nom l’indique tout le récit se déroule sur un week-end pendant lequel 3 amis se réunissent pour commémorer le premier anniversaire de la mort de Tony. Marian et John possèdent une maison au nord de New York, et c’est là que Lyle vient passer le week-end avec son nouveau petit ami Robert, un jeune artiste peintre. Tony était l’amant de Lyle, il était aussi le demi-frère de John et l’ami de Marian.
Le week-end commence sous des auspices plutôt calmes, il fait beau et chaud. Mais sous le calme apparent des choses tout ne va pas pour le mieux. Marian est inquiète pour son fils, un bébé d’un an qui lui semble si placide, si calme, qu’elle pense que quelque chose est anormal. Elle est aussi inquiète au sujet de son mari qui passe son temps retiré dans leur immense jardin près de la rivière. Il y disparaît constamment pour y faire des travaux sans intérêt apparent, comme, par exemple, un petit mur en forme de S. Lorsque le couple homosexuel nouvellement formé arrive, Marian prend immédiatement Robert en grippe, contrairement à son mari John avec qui il sympathise. Au fur et à mesure que les heures s’écoulent apparemment paisibles, de repas sur la terrasse en baignades dans lar rivière, de parties de croquet en peinture d'aquarelles, la tension monte, des souvenirs et des non-dits remontent à la surface jusqu’à un certain dîner après lequel les masques tombent…ou presque.

Peter Cameron est un conteur né, il sait nous emmener dans son univers, derrière ses personnages. Tout paraît si simple et si terriblement subtil, le roman est court mais recèle tant de sentiments, de souvenirs à moitié évoqués et pourtant si clairs pour nous lecteurs. J'aime cette façon que Cameron a de nous dresser des tableaux, qui deviennent dans mon esprit des images quasi photographiques, pour cela peu de mots, comme pour ses atmosphères ou encore la complexité des personnages et de leurs relations. Je suis très heureuse d'avoir découvert ce magnifique auteur, dont je dévore déjà 'Andorra'. A ne vraiment pas manquer je vous dis.

Merci beaucoup de ton commentaire. Je le mets tout de suite dans ma liste car tu m'as vraiment donné la sensation de retrouver tout ce que j'avais aimé dans Un jour cette douleur te servira, cette finesse pour dépeindre les êtres.

domreader a écrit:

Bon j'arrête de râler......

je le trouve même très charmant

domreader a écrit:

Tant de choses de sentiments, de sensations, viennent à l'esprit quand on lit ce roman qu'il est bien difficile d'en faire un résumé. Voici le mien qui est vraiment grossier par rapport à la subtilité et à la finesse du roman. Pardonnez moi, mais je n'arrive pas à faire mieux.

Ah non, tu le dis très bien.. et je retrouve ce bon moment de lecture dans tout ce que tu dis..
Tu vas certainement me comprendre que je suis restée fidèle à cet auteur depuis que j'ai lu Week-End

Ben oui kenavo, je comprends d'autant mieux que je viens de finir Andorra et que j'enchaîne avec Leap Year, toujours de Peter Cameron. Il est vraiment rare que j'enchaîne plusieurs livres d'un même auteur par peur de me lasser ....

domreader a écrit:

Il est vraiment rare que j'enchaîne plusieurs livres d'un même auteur par peur de me lasser ....

je te souhaite alors de ne pas te lasser avec celui-là.. bonne lecture

A propos d'Andorra et des livres de Rose Macaulay, il y en a très peu de diponibles m^me en anglais, d'après ce que je peux voir. Crewe Train est dispo chez l'éditeur Virago - je tiens à signaler que deux de ses livres sont dispos online sur le Project Gutenberg. Je pourrai transmettre les liens à qui le souhaite.

J'ai commencé à relire Là-bas. J'aime bien le début avec son humour, mais je me rappelle que cela avait été le cas lors de la première lecture; j'avais décroché plus tard....
A suivre

Omar Razaghi jeune homme d'origine iranienne envisage une carrière d'universitaire dans le domaine de lettres et pour cela il doit évidemment écrire un doctorat. Tous semble bien parti, son projet de biographie de Jules Gund a convaincu au point qu'il a reçu pour l'écrire une comfortable bourse et la promesse d'une publication de son travail. Il y a juste un petit probllème, Omar n'a pas obtenu, ni d'ailleurs même demandé l'indispensable autorisation aux ayant droit de l'écrivain défunt. Il doit donc l'obtenir au plus vite. Le courrier qu'il envoit reçoit une réponse négative, et Omar n'est pas loin d'abandonner la partie, ce qui compromettrait sérieusement ses perspectives de carrière universitaire. Mais son amie, l'énergique Deidre le pousse à aller voir les ayant droit pour les faire changer d'avis, peu importe que ces trois personnes vivent dans un coin perdu de l'Uruguay. Cette tâche paraît insurmontable à Omar, mais il n'a guerre le choix fance à l'obstinée Deidre. Il finit par arrier à destination, à Ochos Rios, et fait connaissance avec les trois ayant droit, la femme, la maîtresse et le frère de Jules Gund. Ces rencontres seront décisives aussi bien pour Omar, que pour les trois personnes dont il venait solliciter l'autorisation.

C'est plutôt drôle, l'anti-héros qu'est Omar, avec sa molesse, son indécision et son manque de volonté, à qui tout peut arriver à tout moment, et surtout le pire, est une sorte de catalyseur qui oblige les autres à se définir, et tout simplement à se reveler tels qu'ils sont vraiment, même s'ils l'ignoraient eux-même. Au passage, nous avons une satire de moeurs universitaire. Mais très honnêtement, ce n'est pas mon livre préféré de Peter Cameron et je ne conseillerais pas de commencer la lecture de son oeuvre par ce roman; il n'y a pas là la finesse et la sensiblité de Un jour cette douleur te servira, ni le brillante façon de créer un univers fantasmatique comme dans Andorra.

Mes souvenirs de lecture se basent surtout sur cette chaleur.. cette 'villa' dans la brousse en Uruguay.. les personnes étranges qu'il va rencontrer.. je voudrais bien le relire pour retrouver ces sensations..

Arabella a écrit:

Mais très honnêtement, ce n'est pas mon livre préféré de Peter Cameron et je ne conseillerais pas de commencer la lecture de son oeuvre par ce roman; il n'y a pas là la finesse et la sensiblité de Un jour cette douleur te servira, ni le brillante façon de créer un univers fantasmatique comme dans Andorra.

oui.. pour commencer ce n'est pas le livre idéal.. mais pour continuer