Souvenir, souvenirs

Mais c'est affreux un truc pareil, Epi. Moi ça me stresse à un point quand je ne retrouve pas une copie.
Pauvre homme. Même les profs de maths il ne faut pas leur faire ça.

bix229 a écrit:

Sauf que ton prof avait du dire Une nuit à la
Belle étoile.

mais oui..

Nezumi a écrit:

Mais c'est affreux un truc pareil, Epi. Moi ça me stresse à un point quand je ne retrouve pas une copie.
Pauvre homme. Même les profs de maths il ne faut pas leur faire ça.

ah oui.. j'avais oublié qu'on avait des profs dans la salle.. je voulais justement dire à Epi qu'elle avait bien fait..

Nezumi a écrit:

Mais c'est affreux un truc pareil, Epi. Moi ça me stresse à un point quand je ne retrouve pas une copie.
Pauvre homme. Même les profs de maths il ne faut pas leur faire ça.

Les jeunes sont cruels envers leurs profs, c'est vrai mais qu'est-ce que c'est bon !

kenavo a écrit:

bix229 a écrit:

Sauf que ton prof avait du dire Une nuit à la
Belle étoile.

mais oui..

J'adore trop ton hors sujet Kena !

kenavo a écrit:

ah oui.. j'avais oublié qu'on avait des profs dans la salle.. je voulais justement dire à Epi qu'elle avait bien fait..

Il le méritait promis, et moi j'avais cruellement besoin d'une bonne note

Je me souviens, il n'y a pas longtemps, avoir eu l'impression que la vie nous arrache des pans entiers de notre enfance...
Je me souviens d'un rire fort et chaud à la fois.
Je me souviens d'un silence soudain, d'une absence.
Je me souviens d'un rire léger et éclatant.
Je me souviens d'une présence rassurante.

En écoutant Running to stand still de U2 (ici)
je me souviens de trajets, après mon travail qui se terminait à 1.00 hrs la nuit
je me souviens d'avoir été amoureuse pour la dernière fois
aujourd'hui je sais que je ne pouvais pas le savoir à ce moment
je me souviens que cette chanson nous guidait à travers la nuit
et je me souviens que cela s'est produit au printemps, quand je rentrais, il y avait les oiseaux derrière la maison qui annonçaient la nouvelle journée et moi je n'arrivais pas à dormir, le cœur qui battait trop fort à cause de trop de U2 et .......

des souvenirs.. quelques uns seraient quand même mieux enfermés pour ne plus jamais les ressentir….

kenavo a écrit:

En écoutant Running to stand still de U2 (ici)
je me souviens de trajets, après mon travail qui se terminait à 1.00 hrs la nuit
je me souviens d'avoir été amoureuse pour la dernière fois
aujourd'hui je sais que je ne pouvais pas le savoir à ce moment
je me souviens que cette chanson nous guidait à travers la nuit
et je me souviens que cela s'est produit au printemps, quand je rentrais, il y avait les oiseaux derrière la maison qui annonçaient la nouvelle journée et moi je n'arrivais pas à dormir, le cœur qui battait trop fort à cause de trop de U2 et .......

des souvenirs.. quelques uns seraient quand même mieux enfermés pour ne plus jamais les ressentir….

La vie n'est pas finie... tu ne le sais donc toujours pas

Ezechielle a écrit:

La vie n'est pas finie... tu ne le sais donc toujours pas

..je ne suis pas triste de ce fait - mais c'en est un..

je ne l'aurais pas dit à 19 ans..

kenavo a écrit:

Ezechielle a écrit:

La vie n'est pas finie... tu ne le sais donc toujours pas

..je ne suis pas triste de ce fait - mais c'en est un..

je ne l'aurais pas dit à 19 ans..

Oui oui, je comprends tout à fait, et je n'ai pas dit que tu devais être malheureuse pour autant! (je ne fais pas dans la chasteté ou dans l'ermitage, loin de là, mais je ne fais pas de la vie en couple la seule vérité au monde!)

Je le précise juste parce que je trouve qu'il ne faut pas se fermer à l'avenir, même si on a tendance à dire "plus jamais ci" "plus jamais ça"... En gros, il faut vivre dans le présent, affirmer dans le présent, mais s'arranger pour que ce qui est dit ou fait dans le présent permette une ouverture vers le futur... d'où le silence du sage... mais j'en suis très très très loin (teeeeeeellement loin...).

(Donc non, je n'ai pas à te faire la morale)

je ne trouve pas que tu me fais la morale, donc...

Ezechielle a écrit:

Je le précise juste parce que je trouve qu'il ne faut pas se fermer à l'avenir, même si on a tendance à dire "plus jamais ci" "plus jamais ça"... En gros, il faut vivre dans le présent, affirmer dans le présent, mais s'arranger pour que ce qui est dit ou fait dans le présent permette une ouverture vers le futur... d'où le silence du sage... mais j'en suis très très très loin (teeeeeeellement loin...)

en quelque sorte je ne fais que vivre dans le présent, le passé me fait trop mal et le futur m'est en quelque sorte indifférent, je veux bien m'ouvrir pour permettre cette ouverture vers le futur.. mais je vais être sage et me taire plutôt que d'étaler mon petit sort sur internet et raconter pourquoi cette ouverture ne va plus contenir une autre personne

Je crois que le souvenir peut etre aussi une forme d' exorcisme...

Meme si certaines blessures laissent des cicatrices durables...

Je me souviens

• De mon grand-père, j’avais 4 ans et le secouais en lui apportant une crotte en chocolat. Il était mort. Nous étions le 24 décembre, minuit était sur le point de sonner.
  
  
• Du crépitement apaisant et de la chaleur qu’apporte une belle flambée dans une cheminée.
  
  
• Du plaisir à chercher.
  
  
• Du bienfait que peut faire l’amour…et de ses méfaits…
  
  
• De l’odeur enivrante d’un fraisier.
  
  
• De l’intérêt d’un grenier poussiéreux.
  
  
• Du plaisir à lire au lit après « l’extinction des feux », en cachette des parents qui, réconfortés par l’ampoule froide de la lampe de chevet, n’ont jamais trouvé la lampe de poche planquée dans ma « cachette secrète ».
  
  
• Du réconfort que peut procurer un simple contact physique, si banal soit-il.
  
  
• De la peur face au danger.
  
  
• Et…du fait que j’ai toujours été bon en math…

J'adore tous ces petits morceaux de vous! merci

J'ai essayé de me souvenir ...

De mon premier sentiment de honte. J'avais 4 ans et je me tenais pitoyable et sanglotante avec ma culotte mouillée, sur l'estrade face à la classe hilare et la maîtresse réjouie. Je me souviens de leurs rires et de son regard sadique. J'aurais voulu m'enfoncer sous terre.

Je me souviens de mon premier jour de gloire.
Cette sortie avec mon père où il m'avait offert des chaussures blanches .Je devais avoir l'air si fière qu'un photographe ambulant m'a prise en photo avec mes chaussures et mon papa. Je me suis dit que nous étions surement les plus beaux!

Je me souviens de mon premier sentiment d'incompréhension.
J'avais toujours 4 ans et je me suis prise pour le Christ parce que j'étais privée de sorties avec" les grands". Je suis montée sur le lit et leur ai dit de me mettre sur la croix, les bras à l'horizontale, tant qu'ils y étaient. Tout le monde a ri émerveillé, et je les ai haïs sans comprendre. Le monde des adultes m'est violemment apparue barbare.

Je me souviens de ce sentiment mêlé de honte et d'excitation quand je piquais des sous dans le sac de ma mère pour m'acheter jour après jour la collection des petites filles modèles. Je découvrais les livres et c'était fascinant.C'était ma première dépendance

Je me souviens de tas de choses mais c'est trop long... la petite fille n'est pas si loin parfois!

sousmarin a écrit:

Je me souviens
De mon grand-père, j’avais 4 ans et le secouais en lui apportant une crotte en chocolat. Il était mort.
Nous étions le 24 décembre, minuit était sur le point de sonner.
Du crépitement apaisant et de la chaleur qu’apporte une belle flambée dans une cheminée.
Du bienfait que peut faire l’amour…et de ses méfaits…
Du réconfort que peut procurer un simple contact physique, si banal soit-il.Et…du fait que j’ai toujours été bon en math…

aériale a écrit:

J'adore tous ces petits morceaux de vous! merci
J'ai essayé de me souvenir ...
Je me souviens de mon premier jour de gloire.
Cette sortie avec mon père où il m'avait offert des chaussures blanches .Je devais avoir l'air si fière qu'un photographe ambulant m'a prise en photo avec mes chaussures et mon papa. Je me suis dit que nous étions surement les plus beaux!
Je me souviens de ce sentiment mêlé de honte et d'excitation quand je piquais des sous dans le sac de ma mère pour m'acheter jour après jour la collection des petites filles modèles. Je découvrais les livres et c'était fascinant.C'était ma première dépendance
Je me souviens de tas de choses mais c'est trop long... la petite fille n'est pas si loin parfois!

Du Souvenir triste aux souvenirs heureux tout y passent. Oui on apprend
sur chacun quelques parcelles de vie. Agréable de lire vos bouts de vie. et de partager ensemble, ces bons et mauvais souvenirs.

Spoiler:

La date approche et je me souviens des cris et des rires de la Dyngus. Le lundi de Pâques, la coutume polonaise consistait à souhaiter du bonheur en arrosant ses proches d’eau. Le plus grand bonheur est d’asperger l’autre le premier. Evidemment, petit, on se laisse toujours avoir le premier, on est vite trempé. Puis avec les années, on se cache derrière les portes, on surprend les grands-parents lorsqu’ils ouvrent la porte d’entrée. J’attendais avec impatience la Dyngus. Tellement de fous rires !!! Et puis du coup, un autre souvenir. Ma babcia (arrière grand-mère) me racontait souvent cette anecdote : elle était lingère chez un conte polonais. Et le jour de la Dyngus, malgré les rires, c’était jour de grand travail, au château, les jeunes hommes y allaient à coups de seaux et vu l’époque (avril), les dames se changeaient et il fallait nettoyer en vitesse toutes les robes et jupons (vers 1900) qui ne séchaient pas bien vite. Tout le personnel était sur le « pied de guerre » car la Dyngus se souhaitait à l’intérieur comme à l’extérieur !!!

J'ai trouvé une explication pour la dyngus:

Citation :

Smyngus Dyngus in Polen (Foto: Marzena Lesinska)
Pologne : ‘migus-Dyngus’
Les Polonais conçoivent également Pâques de manière ludique. Après les 40 longues journées de carême, de renoncement, il est grand temps de réveiller la gaieté endormie dans le sommeil de l’hiver. ‘migus-Dyngus’ est le jour où l’on s’asperge réciproquement d’eau, une tradition autant païenne que chrétienne. A l’époque de la christianisation de la Pologne, il était fréquent que les jeunes femmes et jeunes hommes du village soient aspergés d’eau, en une sorte de purification symbolisant le retour du printemps.
Une autre légende renvoie au baptême du prince Mieszko 1er, le lundi de Pâques de l’an 966, qui acheva de convertir les Polonais au christianisme. Fatigués par les bombances familiales, les enfants polonais ne se contentent évidemment pas de quelques arrosades : chacun se saisit de seaux et de pistolets à eaux pour organiser de véritables combats d’eau. Pas de chance pour celui qui sort de l’église en habit du dimanche car les enfants n’ont guère l’habitude de faire preuve d’indulgence. Et que se passe-t-il si -complètement trempé- il ne comprend pas la plaisanterie ? Cela, la tradition ne le dit pas.

Le site ICI

Du plaisir à lire vos souvenirs !

Nathria "Dingus" ça me fait penser évidemment à dingue et à voir ce dont il s'agit celà parait logique de le penser

Aériale pas très psychologue ta maîtresse.

Bix j'ai aussi des souvenirs de maladie pas agréable : quand j'avais les oreillons j'entendais dans mes oreilles des avions qui allaient et venaient sans cesse - des avions genre forteresse - sais pas pourquoi !

Mauvais souvenir d'école : durant la récréation le tour de la cour avec le cahier au dos (parce que j'avais mal écrit) c'était terrible !

les bons souvenirs : dans les htes alpes durant les vacances, chippage de groseilles rouges dans les potagers !

le plaisir d'être en montagne, départ à l'aurore vers les pâturages , halte à la cabane du berger qui tourne le beurre dans la baratte (tartines), le siffler des marmottes et le retour en longeant le torrent.

et toujours la promesse d'une coupe de chantilly !!!!!!!

à tantôt