Notre Café Littéraire.. ici on cause

eXPie a écrit:

Alice Munro vient de recevoir le "Man Booker International Prize".

son fil est ICI

Citation :

Salinger : la suite de l'Attrape-coeurs au crible des avocats
Dont les goûts pour les livres sont portés vers le bleu, en plus...
C'est le problème quand on n'écrit pas soi-même les suites de ses livres : on pourrait être déçu. Et quand un petit malin du nom de John David California a décidé d'écrire la suite non-officielle de l'Attrape-coeurs de Salinger, il a peut-être oublié au passage de demander son avis à l'auteur.

Bilan des courses, c'est à 'agent littéraire américain que le bonhomme a aujourd'hui affaire, après la publication de son livre. Mais également à l'avocat de l'auteur, lesquels avocats ont toujours un goût sûr en littérature et savent ce qui est bon pour la publication ou en violation des droits d'auteurs, c'est bien connu.

L'agent, Aitken Alexander avait contacté la maison d'édition par le passé, mais ne s'était plus manifesté par la suite et selon l'éditeur, le livre ne fait aucune référence à l'ouvrage de Salinger, exceptée la dédicace en première page adressée à l'auteur. Les éléments de rappels sont probablement à la portée du fan de Salinger, mais rien ne toucherait ni ne porterait atteinte à l'oeuvre originale.

Et difficile de savoir ce que l'intéressé en pense, lui qui ne donne que rarement signe de vie...
source

Très honnêtement - ou est-ce qu'un auteur a vu l'intérêt d'écrire la suite de Holden? Personne n'est intéressé de le voir 60 ans plus tard.. en tout cas pas moi.. que les avocats se bagarrent - moi je ne vais pas lire le livre, n'importe la suite..

kenavo a écrit:

Très honnêtement - ou est-ce qu'un auteur a vu l'intérêt d'écrire la suite de Holden? Personne n'est intéressé de le voir 60 ans plus tard.. en tout cas pas moi.. que les avocats se bagarrent - moi je ne vais pas lire le livre, n'importe la suite..

Idem.
La suite d'Autant en emporte le vent est très décevante, mais au moins elle propose une suite qu'à priori le lecteur frustré par la fin a (peut-être) envie de connaître (en gros: Scarlett va t'elle arriver à renconquérir Rhett ?)
Tandis que là...Intérêt zéro. Sauf les soussous bien sûr.

Nezumi a écrit:

La suite d'Autant en emporte le vent est très décevante, mais au moins elle propose une suite qu'à priori le lecteur frustré par la fin a (peut-être) envie de connaître (en gros: Scarlett va t'elle arriver à renconquérir Rhett ?)

ah mais non.. tout l'intérêt du livre est que le lecteur arrive à s'imaginer une fin.. fallait pas de suite pour ce livre non plus
c'est mon côté B.C. qui a trouvé une bonne suite et non, Nezumi, ceci ne te donne pas une idée pour un nouveau jeu

Nezumi a écrit:

Tandis que là...Intérêt zéro. Sauf les soussous bien sûr.

oui, je pense aussi.. soussous.. ou comme l'auteur a dit: il veut voir une réaction de Salinger.. pffff

Hier (je crois) j'écoutais d'une oreille (distraite) l'humeur vagabonde à la radio, avec une poignée de gens qui parlaient de livres et de "style", disant beaucoup que ce style était l'essentiel, l'intérêt. Instinct de dire que je ne suis absolument pas d'accord... mais c'est où le style par rapport au "dedans", est-ce que le sujet, les mots essentiels, le propos, le besoin voir le message sont du stylé... ou du style de l'auteur ?

est-ce que BC serait toujours BC (aussi... ) si son style était génial ? Est-ce que des livres marquants ou des témoignages importants (je pense au Grain de sable de de Luciano Bolis : clic) aurait moins de sens que je ne sais quoi, faute peut être de ne pas être dévoué avec évidence à une recherche de style ?

c'était bizarre à écouter. une écoute à se poser des questions sur ce qu'on lit

Là, tout de suite comme ça, je dirais que le style peut servir une bonne idée, une bonne histoire ou au contraire nuire, s'il est mauvais. Il me semble donc que c'est important. J'ai parfois essayé de faire abstraction du style et de privilégier l'histoire ou les idées mais parfois, ça ne le fait pas et tout est gâché par un style vulgaire, ou plat, ou maladroit, etc.

Mais ça mérite réflexion, oui.

kenavo a écrit:

ah mais non.. tout l'intérêt du livre est que le lecteur arrive à s'imaginer une fin.. fallait pas de suite pour ce livre non plus
c'est mon côté B.C. qui a trouvé une bonne suite et non, Nezumi, ceci ne te donne pas une idée pour un nouveau jeu

Tu as trouvé une suite ? La fin de ce livre m'a toujours laissée sur ma faim...

Nezumi a écrit:

Tu as trouvé une suite ? La fin de ce livre m'a toujours laissée sur ma faim...

ma fantaisie a eu des ailes et j'en ai trouvé plus qu'une fin

animal a écrit:

Hier (je crois) j'écoutais d'une oreille (distraite) l'humeur vagabonde à la radio, avec une poignée de gens qui parlaient de livres et de "style", disant beaucoup que ce style était l'essentiel, l'intérêt. Instinct de dire que je ne suis absolument pas d'accord... mais c'est où le style par rapport au "dedans", est-ce que le sujet, les mots essentiels, le propos, le besoin voir le message sont du stylé... ou du style de l'auteur ?

est-ce que BC serait toujours BC (aussi... ) si son style était génial ? Est-ce que des livres marquants ou des témoignages importants (je pense au Grain de sable de de Luciano Bolis : clic) aurait moins de sens que je ne sais quoi, faute peut être de ne pas être dévoué avec évidence à une recherche de style ?

c'était bizarre à écouter. une écoute à se poser des questions sur ce qu'on lit

de Gustave Flaubert

« Il n'y a ni beaux ni vilains sujets et on pourrait presque établir comme axiome, en se posant au point de vue de l'Art pur, qu'il n'y en a aucun, le style étant à lui tout seul une manière absolue de voir les choses. »

A Louise Colet. 16 janvier 1852.
« Il n'y a pas en littérature de bonnes intentions : le style est tout. »

Personnellement le sujet aussi a son importance tout autant que le style.
J'ai du mal à adhérer à certains sujets même si le "style" est beau.

Délicat d' estimer la qualité d'un style ? "N'est pas beau ce qui est beau mais beau ce qui plait" pourrait s'appliquer.

kenavo a écrit:

Citation :

Salinger : la suite de l'Attrape-coeurs au crible des avocats
Dont les goûts pour les livres sont portés vers le bleu, en plus...
C'est le problème quand on n'écrit pas soi-même les suites de ses livres : on pourrait être déçu. Et quand un petit malin du nom de John David California a décidé d'écrire la suite non-officielle de l'Attrape-coeurs de Salinger, il a peut-être oublié au passage de demander son avis à l'auteur.

Bilan des courses, c'est à 'agent littéraire américain que le bonhomme a aujourd'hui affaire, après la publication de son livre. Mais également à l'avocat de l'auteur, lesquels avocats ont toujours un goût sûr en littérature et savent ce qui est bon pour la publication ou en violation des droits d'auteurs, c'est bien connu.

L'agent, Aitken Alexander avait contacté la maison d'édition par le passé, mais ne s'était plus manifesté par la suite et selon l'éditeur, le livre ne fait aucune référence à l'ouvrage de Salinger, exceptée la dédicace en première page adressée à l'auteur. Les éléments de rappels sont probablement à la portée du fan de Salinger, mais rien ne toucherait ni ne porterait atteinte à l'oeuvre originale.

Et difficile de savoir ce que l'intéressé en pense, lui qui ne donne que rarement signe de vie...
source

ce qu'on pouvait s'attendre, est arrivé:

Citation :

Il a déposé plainte devant une cour de justice de Manhattan, aux Etats-Unis...

L’écrivain JD Salinger, qui vit de façon reculée dans le New Hampshire depuis des décennies, est sorti de son silence. Il a porté plainte contre l’auteur et l’éditeur d’une suite non autorisée de «L’Attrape-cœurs», le chef d’œuvre qu’il avait publié en 1951.

«Cette suite n'est pas une parodie, ce n'est pas un commentaire ou une critique de l'original, ont déclaré les avocats du romancier américain, aujourd’hui âgé de 90 ans. C'est du vol pur et simple».
source

je ne sais pourquoi mais cet après-midi me sont remontés en mémoire 2 livres lus quand j'étais très jeune : Quo Vadis de Henryk Sienkiewicz

et Fabiola et là je ne retrouve plus l'auteur.

ce devait être une période "martyres"

quelqu'une ou quelqu'un le connait ?

merci

Je connais le film avec Michèle Morgan mais pas le livre. Son auteur serait le Cardinal Wiseman (Fabiola: L'Église des catacombes).

Le roman Quo Vadis j'adorais quand j'étais ado. Ainsi que Les derniers jours de Pompéi , d'Edward Bulwer Lytton et Spartacus de Koestler. J'étais très branchée péplum.

L'un des plus beaux péplums littéraires me semble être Barabbas de Pär Lagerquist.

merci Nezumi !

je me rappelle du film aussi !

Bellonzo a écrit:

L'un des plus beaux péplums littéraires me semble être Barabbas de Pär Lagerquist.

Aaah, il m'a échappé celui-là! Dommage...

Mais pas Ben Hur, de Lewis Wallace ni Salammbô de Flaubert, autres péplums littéraires que je dévorais avec passion.