Le nombre de pages

aériale a écrit:

Sophie a écrit:

MY FIRST SONY, Benny BARBASH

Mais le nombre de pages...j'ai hésité.

kenavo a écrit:

aériale a écrit:

Ca m'a donné très envie de la lire ça c'est sûr!

si elle pouvait se décider de n'écrire pas que des pavés, je lirais aussi plus d'elle

Ces deux réflexions lues coup sur coup tout à l'heure, je n'ai pas pu m'empêcher de penser "dommage".

J'adore les gros livres, plus ils sont gros, plus j'aime ! C'est déjà une joie que de penser à ces nombreuses heures que je vais passer à les lire et, au cours de ma lecture, de penser qu'il m'en reste encore beaucoup avant la fin alors qu'avec un petit livre, la frustration commence dès la première page.

Alors, le nombre de pages vous fait-il (parfois) hésiter aussi ? Est-ce un critère très important dans le choix de vos livres ?

Je me demande toujours pourquoi on dit que l'on n'a pas le temps de lire tel livre parce qu'il est gros alors même qu'il nous fait très envie.
Au lieu d'en lire deux ou trois petits ou moyens, n'est-ce pas parfois aussi bien de n'en lire qu'un mais de 800 pages ou plus ?
Ou bien, est-ce une façon de dire que toutes ces pages font un peu peur si jamais le livre ne répond pas à nos attentes ?
Ou encore, serait-ce parce que nous sommes un peu volages et ne voulons pas rester trop longtemps avec le même auteur ?
Ou... ou... ?

Autrefois, cela n'avait pas d'importance mais aujourd'hui que je suis très occupée j'hésite à me lancer dans un gros pavé de peur de rester trop longtemps à cette lecture et d'avoir envie de changer.

J'avoue pour ma part une certaine attirance pour les pavés. Je pense que cela s'explique par le fait que j'aime bien m'immerger dans l'univers d'un auteur pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

Plusieurs réponses me viennent à l'esprit

tout d'abord ma remarque a été faite en relation avec Joyce Carol Oates - comme vous me connaissez, j'aime bien lire tout d'un auteur quand il me plait - mais vu sa productivité et les pavés qu'elle produit - impossible.. c'était donc plutôt dans cette direction que mes regrets sont allés –

bien que je dois dire : je pense que tout peut être dit en dessous de 500 pages!

Et oui.. moi aussi j’ai lu des pavés, de plus de 500 pages et j’en lis encore aujourd’hui – plus rarement, mail il y en a.. mais tout dépend de l’auteur, de l’histoire du livre, de mon emploi du temps, de mon envie de faire un long ‘voyage’ ou non..

Honnêtement – quand je lis un résumé d’un livre qui me tente, rarement je me concentre sur le nombre de pages – le moment que je sais je veux le lire absolument je jette un œil – pour savoir si j’aurais le temps de le commencer dans l’immédiat où s’il faut attendre week-end, vacances, etc…

Voilà.. je ne pense pas que je me laisse toujours influencer par le nombre de pages, mais cela peut jouer en temps de stress
pour l'instant 3 pavés attendent les vacances fin mai

kenavo a écrit:

bien que je dois dire : je pense que tout peut être dit en dessous de 500 pages!

Je suis bien d'accord, il y a des petits bijoux de 100 pages

Le nombre de pages ne m'arrête pas puisque j'ai lu, il n'y a pas si longtemps, les Mémoires d'Outre-Tombe de Chateaubriand.

Si je consacre ma soirée à la lecture, je préfère opter pour un livre pas trop épais, de manière à ne pas rester sur ma faim avant l'heure du sommeil. Et ce d'autant plus qu'étant insomniaque j'ai remarqué que plus le livre était épais et plus je décalais le coucher.

Epi a écrit:

kenavo a écrit:

bien que je dois dire : je pense que tout peut être dit en dessous de 500 pages!

Je suis bien d'accord, il y a des petits bijoux de 100 pages

disons.. l'idéal se trouve quelque part entre ses deux chiffres.. et dépendant de l'auteur - il arrive à le dire en 150 pages, un autre en 450

et si on s'appelle Alice Munro, on peut le dire en 30 pages

kenavo a écrit:

Epi a écrit:

kenavo a écrit:

bien que je dois dire : je pense que tout peut être dit en dessous de 500 pages!

Je suis bien d'accord, il y a des petits bijoux de 100 pages

disons.. l'idéal se trouve quelque part entre ses deux chiffres.. et dépendant de l'auteur - il arrive à le dire en 150 pages, un autre en 450

et si on s'appelle Alice Munro, on peut le dire en 30 pages

Certes mais j'aime bien penser à un livre un peu parfois comme à des vacances, c'est meilleur quand c'est long. On peut par exemple visiter l'Europe en une semaine aussi mais ça veut dire qu'on ne s'attarde sur rien et c'est ça que je trouve dommage, même si, effectivement, on a eu l'essentiel. Mais je comprends parfaitement ton point de vue Kenavo et le partage aussi parfois, il m'arrive souvent de choisir un livre justement parce qu'il est court.

Epi a écrit:

Certes mais j'aime bien penser à un livre un peu parfois comme à des vacances, c'est meilleur quand c'est long. On peut par exemple visiter l'Europe en une semaine aussi mais ça veut dire qu'on ne s'attarde sur rien et c'est ça que je trouve dommage, même si, effectivement, on a eu l'essentiel.

et là je te comprends.. et je te donne raison..
Je pense que je regrette aussi un peu les moments d'avant quand je pouvais me consacrer pendant plusieurs jours que d'un seul grand pavé..
en quelque sorte j'ai perdu un peu cette sorte de lecture

Et moi j'ai l'impression de ne pas être une vraie lectice car les pavés me rebutent (y'a qu'à voir plus haut le début de ce fil )

Plusieurs raisons à ça.
Et d'un, j'ai toujours mon livre en cours avec moi en général. Je préfère lire dehors, sur la plage l'hiver, dans un jardin, sur un banc, les transports..
Donc c'est plus léger of course.
De deux, je n'aime pas ne pas les finir. Mais comment savoir s'il va me plaire à l'avance?
Plus facile de s'avaler 300 pages plus ou moins bonnes que le double.
Et de trois, je suis un peu boulimique, trop de tentations, pas assez de temps, et je ne lis sans doute pas assez vite comme certains ici!

Spoiler:

Moi j'aime bien entre les deux...Ni trop long ni trop court...Mais je fais de temps à autres des exceptions dans les deux cas...

C'est à cause de ma PAL que je renonce souvent aux pavés. Je voudrais toujours qu'elle descende et n'y arrive jamais.

Moi ce sont les petits livres qui ont tendance à me rebuter, je me sens très frustrée, on a pas le temps d'apprécier vraiment et voilà que c'est fini, j'aime pourtant les nouvelles, mais on peut en mettre plusieurs dans un livre, là pas de problème on a le temps de rentrer dans l'univers d'un auteur. Il faut dire que je lis vite, et par exemple 100 pages ce n'est même pas deux heures, même pas de quoi faire une soirée.

Mais certains pavés ne justifient pas le nombre de pages, et cela m'agace aussi lorsque j'ai l'impression que l'auteur gonfle artificiellement la quantité sans véritable raison.

Que de bonnes raisons de tous les côtés

Et puis il y a des faux gros livres!!!! Les pavés qui se lisent en deux nuits (ex: les romans de Somoza!)

La taille du livre n'a jamais été un critère de sélection, ça ne m'attire ni ne me rebute. Je n'y prête pas vraiment attention en fait. C'est le sujet et le type d'écriture qui me font choisir.