Que lisez-vous en mai?

Lara a écrit:

En faisant bien sûr attention , comme le dit si bien Lévis (Primo pas l'autre...) au fait que comprendre, c'est quelque part justifier...

La compréhension est une condition nécessaire mais non suffisante à la justification

Sinon, essaye de le trouver en bibliothèque, c'est plus simple... (enfin, je dis ça, mais moi, je me suis débarassé du problème en l'achetant...)

Je relis Mon jardin et autres histoires naturelles, de Strindberg.

Bruges-la-Morte de Georges Rodenbach.

Arabella a écrit:

Bruges-la-Morte de Georges Rodenbach.

J'ai l'intention de le lire aussi...

Fini Barococo de Yû Nagashima. C'était sympathique, ça aurait pu faire cinquante pages de moins, cent pages de plus, ça n'aurait rien changé. Ce sont globalement des vignettes de la vie quotidienne. Tout le monde est gentil. Curieux comme ça ressemble à La La Brocante Nakano (de Kawakami Hiromi), mais sans la niaiserie. Kenzaburo Oé lui a donné son prix, mais c'est aux antipodes de ce qu'il écrit (c'est intéressant de voir qu'il apprécie aussi des oeuvres de ce type).
Commencé The Road (McCarthy, of course), et puis le premier des trois volumes de Histoire Couleur Terre (de Kim Dong-Hwa).

Citation :

même si elle parle d'une "banalisation"

Ezechielle, il ne me semble pas qu'Hannah Arendt parle de " banalisation", mais de "banalité". Ce qui n'est pas tout à fait pareil. J'ai été très séduite, pour ma part, par l'intelligence aigüe d'Hannah Arendt qui a su très tôt( cf Eichmann à Jérusalem) expliquer ce concept.

Après le livre de Gilles Jacob, je débute Son excellence ,monsieur mon ami de Jérôme Garcin.

Après un roman dystopique allemand "Der Birkenwald" de Kai-Michael Böttcher, je commence avec "Le fourgon des fous de Carlos Liscano.

Plusieurs bouquins en meme temps, "La détresse et la lumière" (une bio de John Fante, qui sur les premières pages ne me parait pas apporter grand-chose à ce que Fante disait de lui-même dans ses romans), "De l'inconvénient d'être né" de Cioran, en complément avec une nouvelle tentative de décryptage de Schopenhauer avec "Du néant de la vie" (qui manifestement développait des idées qui m'intéressent, mais ce genre de philo est la plupart du temps hors de portée de mes faibles méninges). Et puis je viens d'avaler en trois bouchées (pas difficile, c'est un très court roman) "Mémoires sauvés du vent" de Richard Brautigan. Découverte intéressante de cet écrivain que je n'avais pas encore eu l'occasion de lire, et dont je reviendrais probablement parler dans quelques temps.

tom léo a écrit:

je commence avec "Le fourgon des fous de Carlos Liscano.

Le thème est fort (La dictature et la torture en Uruguay). Tu nous diras si l'écriture l'est autant...

Marie a écrit:

Citation :

même si elle parle d'une "banalisation"

Ezechielle, il ne me semble pas qu'Hannah Arendt parle de " banalisation", mais de "banalité". Ce qui n'est pas tout à fait pareil. J'ai été très séduite, pour ma part, par l'intelligence aigüe d'Hannah Arendt qui a su très tôt( cf Eichmann à Jérusalem) expliquer ce concept.

En même temps faire la distinction entre "banalité" et "banalisation", c'est un peu chercher des malentendus où il n'y en a pas. Surtout dans la mesure où la "banalisation" précède et soutient le sentiement de "banalité".

Après le tout doux romantico-farfelu-mélancolique Un bref instant de romantisme, de Miranda July (dont je ferais l'éloge bientôt), je glisse dans mon sac Fake de Minghini, que j'espère aussi sombre que je l'imagine. Bien besoin de redescendre sur terre des fois.

tom léo a écrit:

je commence avec "Le fourgon des fous de Carlos Liscano.

J'attends ton commentaire car j'ai beaucoup aimé le livre précédent de Liscano "la route d'Ithaque".

Après "Je l'aimais" d'A. Gavalda (je ne sais pas pourquoi j'ai poursuivi avec le livre après le film , juste pour bien comprendre que c'était lisse, et que le film de Zabou était une adaptation très très fidèle. Par contre, je n'avais encore rien lu de Gavalda, et je ne le regrette pas!) je vais commencer Insoupçonnable de Tanguy Viel.

Bon, ça y est c'est définitif, j'abandonne Terreur de Simmons. Je lui ai donné deux chances et rien à faire, je n'arrive pas à m'intéresser au sort de ses personnages. Il me faut une heure pour lire 20 pages tant mon esprit décroche du roman. A ce rythme-là, je l'aurai terminé en 2010 !

Maintenant, j'attaque Nous sommes tous des assassins
de Jean Meckert.

bon week-end de la Pentecôte à tous.

Li a écrit:

je vais commencer Insoupçonnable de Tanguy Viel.

bonne lecture

odrey a écrit:

Il me faut une heure pour lire 20 pages tant mon esprit décroche du roman. A ce rythme-là, je l'aurai terminé en 2010 !

le bon moment de mettre un livre de côté