Qui a lu ?

Il n'y a pas encore de fil.

Mais je confirme, c'est un auteur tout à fait intéressant. Mes lectures datent de trop loin, mais si tu en ouvres un cela me donnera sans doute envie de m'y remettre

Isherwood est un écrivain anglais naturalisé américain qui choqua sa vie
durant pour son homosexualité déclarée.
J' ai lu il y a longtemps Adieu à Berlin, un livre autobiographique sur la
montée du nazisme à la fin des années 30.

Quelqu'un connait / a lu Vladimir Pozner

une biographie qui me fait envie de découvrir

Citation :

Vladimir Pozner (1905-1992) est un écrivain aussi important que discret. Familier de Gorki, lié à Maïakovski et Babel, il contribua à faire connaître la littérature russe en France dans les années 1920. Son oeuvre de romancier démarra en flèche dans les années 1930 avec Tolstoï est mort et Le mors aux dents. Militant antifasciste, réfugié aux Etats-Unis pendant la guerre, il publia Deuil en 24 heures, fut scénariste à Hollywood, où il se lia notamment avec Bertolt Brecht et Charlie Chaplin, et fut nommé aux Oscars pour The Dark Mirror. Bourlingueur, conteur, défricheur de formes littéraires, Pozner consacra sa vie à témoigner de son siècle, d'une voix unique.

les prochains jours il y aura:


Tolstoï est mort

Citation :

En novembre 1910, la petite ville d'Astapovo est en effervescence. Tolstoï, qui a fui la demeure familiale et voyagé sous un nom d'emprunt, est tombé malade en cours de route. Il a dû s'arrêter dans la maison du chef de gare. Très vite, la nouvelle s'est répandue. Les journaux de Moscou, puis de province, envoient des correspondants qui s'informent, interrogent les médecins, télégraphient leurs articles. La situation évolue d'heure en heure. Les télégrammes de la fille de Tolstoï, Alexandra, tiennent sa mère au courant de l'état de santé de l'écrivain.
À partir de dépêches, de témoignages, de lettres et d'autres écrits qu'il a rassemblés et traduits, Vladimir Pozner a reconstitué dans ses moindres détails l'atmosphère qui a entouré les derniers jours de Tolstoï.

mais je veux surtout lire:


Les Etats-Désunis

Citation :

Présentation de l'éditeur
En ces temps de crise, il faut lire et relire cette chronique de l'Amérique de la Grande Dépression. Ce livre clé, " d'une critique impitoyable et d'une grande tendresse " (Jorge Semprun), a marqué les esprits dès sa sortie en 1938. Dans un genre littéraire qui lui est propre, qui tient autant du reportage que de la forme romanesque, Pozner observe et décrit un pays, les Etats-Unis, alors en pleine détresse spirituelle et matérielle, mais qui ne cesse de fasciner. Ce peuple, l'auteur en sonde l'âme par un puissant montage de détails : la vie quotidienne de Harlem, les briseurs de grève de l'agence Pinkerton, la guerre des journaux à Chicago, les héros déchus de Hollywood, les grèves violentes dans les mines de Pennsylvanie, John Dos Passos et Waldo Frank, le courrier du coeur et les écrivains publics, le marchand de lacets de Wall Street, les gangsters et les croque-morts... Il compose une mosaïque qui renvoie l'image d'un pays où l'énergie le dispute au désespoir, la solidarité à la misère, et où le culte du service et de l'efficacité mène le plus souvent à l'asservissement et au décervelage. Noam Chomsky, dans un entretien, rappelle l'actualité criante de cette époque et de ce livre. Jean-Pierre Faye signe une post-face qui évoque la vie de Pozner et le caractère novateur de son écriture.

Quelqu' un a-t-il lu Le Conte de la pensée dernière ou encore Fuck America d' Edgar Hilsenrath, écrivain juif allemand ?

kenavo a écrit:

mais je veux surtout lire:


Les Etats-Désunis

Citation :

Présentation de l'éditeur
En ces temps de crise, il faut lire et relire cette chronique de l'Amérique de la Grande Dépression. Ce livre clé, " d'une critique impitoyable et d'une grande tendresse " (Jorge Semprun), a marqué les esprits dès sa sortie en 1938. Dans un genre littéraire qui lui est propre, qui tient autant du reportage que de la forme romanesque, Pozner observe et décrit un pays, les Etats-Unis, alors en pleine détresse spirituelle et matérielle, mais qui ne cesse de fasciner. Ce peuple, l'auteur en sonde l'âme par un puissant montage de détails : la vie quotidienne de Harlem, les briseurs de grève de l'agence Pinkerton, la guerre des journaux à Chicago, les héros déchus de Hollywood, les grèves violentes dans les mines de Pennsylvanie, John Dos Passos et Waldo Frank, le courrier du coeur et les écrivains publics, le marchand de lacets de Wall Street, les gangsters et les croque-morts... Il compose une mosaïque qui renvoie l'image d'un pays où l'énergie le dispute au désespoir, la solidarité à la misère, et où le culte du service et de l'efficacité mène le plus souvent à l'asservissement et au décervelage. Noam Chomsky, dans un entretien, rappelle l'actualité criante de cette époque et de ce livre. Jean-Pierre Faye signe une post-face qui évoque la vie de Pozner et le caractère novateur de son écriture.

Je l'ai commandé héhéhé
et merci pour l'info

kenavo a écrit:

Quelqu'un connait / a lu Vladimir Pozner

Non, je ne connaissais pas, mais tout ce que tu rapportes est bien fascinant! Merci! Cela donne envie d'explorer ce terrain...

darkanny a écrit:

Je l'ai commandé héhéhé
et merci pour l'info

je pense que je vais aussi succomber trop tentant

tom léo a écrit:

Cela donne envie d'explorer ce terrain...

oui.. je suis aussi très curieuse à découvrir plus

bix229 a écrit:

Quelqu' un a-t-il lu Le Conte de la pensée dernière ou encore Fuck America d' Edgar Hilsenrath, écrivain juif allemand ?

J’ai lu plusieurs romans d’Edgar Hilsenrath (e.g. Le retour au pays de Jossel Wassermann, Le nazi et le barbier) mais je ne connais pas les deux que tu cites. Hilsenrath est un homme de lettres qui dit haut et fort ce que d’autres ne pensent que tout bas.

Quand – il y a env. deux ans - j’ai lu « Les 40 jours du Musa Dagh » de Franz Werfel j’ai pensé enchainer par « Le Conte de la pensée dernière » d’Edgar Hilsenrath et puis d’autres sujets, d’une actualité encore plus terrible, se sont présentés à moi et je n’étais pas prête à retourner à Hilsenrath. [Si le sujet des Arméniens t’intéresse je peux encore te conseiller « Il était une fois en Arménie » d’Antonia Arslan.]

Merci Maline !

Je viens de me renseigner sur lui. Effectivement un homme courageux
Hilsenrath !

bix229 a écrit:

Quelqu' un a-t-il lu Le Conte de la pensée dernière ou encore Fuck America d' Edgar Hilsenrath, écrivain juif allemand ?

Tenté les premiers chapitres de Fuck America. Ecriture pourrie de chez pourrie. Moraliste à essayer de tirer la larme.
Depuis on me l'a prêté. Il moisi de poussière sur mes étagères.

Queenie a écrit:

bix229 a écrit:

Quelqu' un a-t-il lu Le Conte de la pensée dernière ou encore Fuck America d' Edgar Hilsenrath, écrivain juif allemand ?

Tenté les premiers chapitres de Fuck America. Ecriture pourrie de chez pourrie. Moraliste à essayer de tirer la larme.
Depuis on me l'a prêté. Il moisi de poussière sur mes étagères.

Tout à fait d'accord avec toi, Queenie, son style n'est pas des plus élégant, souvent grotesque.

Bon, je vais réfléchir ...

Après tout, j' ai encore beaucoup de noms en réserve !

... Je t' en proposes un autre Maline...

Que penses tu de Ransmayr, si tu l' as lu, et notamment de La Montagne volante dont certains ont parlé ici ?

bix229 a écrit:

... Je t' en proposes un autre Maline...

Que penses tu de Ransmayr, si tu l' as lu, et notamment de La Montagne volante dont certains ont parlé ici ?

ça tombe bien que tu me proposes rien à moi, puisque je connais pas.

bix229 a écrit:

... Je t' en proposes un autre Maline...

Que penses tu de Ransmayr, si tu l' as lu, et notamment de La Montagne volante dont certains ont parlé ici ?

@ Queenie
Pas trop sûr que c'est un auteur que tu aimerais ... pourtant enfin pourquoi pas, s'il y a un auteur dont les romans demandent à passer en bédé, c'est bien ceux de Ransmayr.

@bix
Christoph Ransmayr est un auteur autrichien sur qui j’avais fait une impasse avant de lire « La montagne volante » lors de sa sortie (et c’est resté le seul roman que j’ai lu sciemment de lui à ce jour). Des autres œuvres de Ransmayr, comme « Les effrois de la glace et des ténèbres » et « Le syndrome de Katahara », j’ai lu des passages plus ou moins extensifs à la Lagarde et Michard.

A l’époque où tout le monde parlait de « La montagne volante » j’ai même écrit une petite récession qui a dû se perdre dans les méandres du web. Si je la retrouve sur mon ordi je la rajouterai au fil sur Ransmayr.

Etonnement, il me reste pas mal de souvenirs de cette première lecture d’un livre de Ransmayr. Est-ca la forme inhabituelle d’un poème épique ? Est-ce ma sensibilité à une histoire montagnarde (car j’ai des alpinistes confirmés dans ma famille … pas moi ) ? Et je me rappelle que l’écriture de Christoph Ransmayr manque totalement d’humour alors que par endroit le texte racole le soap et le kitsch.

En tout cas « La montagne volante » reste une épopée prenante et moderne, le combat entre deux frères irlandais qui se joue devant les coulisses impressionnantes de l’Himalaya. Le travail de l’auteur s’appuie sur des faits réels, l’histoire de l’alpiniste italien de l’extrême Reinhold Messner et de son frère, décédé lors d’une ascension commune dans l’Himalaya.

bix, à toi de voir si ce genre de roman en vers est une lecture agréable pour toi.