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| Le cinéma de traversay | |
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Auteur | Message |
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Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 16 Nov 2009 - 19:43 | |
| - Traversay a écrit:
- Je préfère tout de même le deuxième film de Nichols, Le lauréat.
Je compte alors sur toi pour nous en reparler, hein, dis Un des films les plus marquants de ma sage jeunesse! Et la découverte de Simon and Garfunkel, toute une époque... Excellentissime. A voir et revoir, ça ne vieillira jamais | |
| | | Bellonzo Sage de la littérature
Messages : 1775 Inscription le : 22/07/2008 Age : 75 Localisation : Picardie
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 16 Nov 2009 - 19:54 | |
| Le lauréat et mes 19 ans mais j'arrête là car sur Simon and Garfunkel je fais dans la logorrhée. Traversay,as-tu vu la version allemande de Marianne de ma jeunesse et si oui qu'en penses-tu.J'avoue préférer Pierre Vaneck à Horst Bucholz. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 17 Nov 2009 - 0:12 | |
| aériale, Le lauréat, il faudrait que je le revois... Bellonzo, non, je n'ai pas vu Marianne de ma jeunesse, version allemande. J'ai peut-être eu tort. En revanche, j'ai vu : Le traquenard (Trapped, Richard Fleischer, 1949). Il y eut une mode, à la fin des années 40, du film de gangsters vus façon documentaire, c'est à dire en suivant pas à pas, de manière didactique l'enquête policière. Fleischer signe ici une série B nerveuse et efficace sans le supplément d'âme que pouvait donner Anthony Mann, à la même époque, dans La brigade du suicide ou Marché de brutes. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 17 Nov 2009 - 22:17 | |
| Allo Berlin ? Ici Paris ! (Julien Duvivier, 1932). Duvivier sur le terrain de la comédie, ce n'est pas si fréquent. Le film a terriblement vieilli, poussif, plus dans l'amertume que la frénésie malgré un rythme enlevé. A rapprocher du René Clair de la même époque (Sous les toits de Paris, Le million), l'enchantement et l'insouciance en moins. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 22 Nov 2009 - 17:29 | |
| Escape (Mervyn LeRoy, 1940) J'ai un faible pour Mervyn LeRoy qui, s'il n'a pas signé d'immenses chefs d'oeuvre (quoique La valse dans l'ombre est un sublime mélo), a toujours maintenu un haut niveau de qualité. Escape se déroule dans l'Allemagne de 1936 et utilise des ficelles assez habituelles du film de propagande. N'empêche, le suspense est haletant et le cinéaste assez habile pour montrer des allemands qui n'ont pas tous succombé à l'idéologie nazie. Dans l'Amérique encore neutre de 1940, c'est en tous cas un message sans ambigüité pour l'entrée en guerre. | |
| | | Bellonzo Sage de la littérature
Messages : 1775 Inscription le : 22/07/2008 Age : 75 Localisation : Picardie
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 22 Nov 2009 - 17:42 | |
| LeRoy est quand même l'un des premiers à croire au film de gangsters avec l'excellent Little Cesar et puis Je suis un évadé,très bon aussi. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 23 Nov 2009 - 22:46 | |
| L'étrangleur de Boston (The Boston Strangler, Richard Fleischer, 1968). Une histoire vraie de serial killer à marquer d'une pierre blanche dans la carrière erratique de Richard Fleischer. La première heure, soit l'enquête policière, n'a rien d'exaltant et Fleischer use et abuse du split-screen (peu courant à l'époque). Le film devient passionnant avec l'affrontement verbal et psychologique entre Tony Curtis (méconnaissable et magistral) et Henry Fonda (sobre). Quand le schizo freine, le policier accélère : troublant. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 24 Nov 2009 - 18:36 | |
| La brigade des stupéfiants (Port of New York, Laszlo Benedek, 1949). Benedek, une carrière en pointillé dominée par L'équipée sauvage et Mort d'un commis voyageur. Port of New York appartient à cette veine du cinéma américain d'après guerre, où sous un aspect documentaire, des films noirs étaient tournés l'Administration américaine et sa lutte contre le crime (ici, les douanes et les stups). Film linéaire, sans grande surprise dont l'intérêt réside dans le personnage du méchant joué par un Yul Brynner jeune. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mer 25 Nov 2009 - 22:29 | |
| La maison de l'ange (La casa del angel, Leopoldo Torre Nilsson, 1957). A partir du milieu des années 50 et durant une décennie, pratiquement tous les films de Torre Nilsson furent présentés à Cannes. Celui qu'on a appelé le Bergman argentin, pour son goût des atmosphères oniriques et/ou oppressantes est aujourd'hui bien oublié. La maison de l'ange, tourné deux ans après la destitution de Peron est à lecture multiple. La maison elle même est l’endroit où vivent, étouffées par leur mère bigote et obsédée par le péché, Ana et ses deux sœurs. L’arrivée de Pablo, un jeune député prônant la liberté d’expression dans une société très conservatrice va bouleverser l’univers compassé d'Ana et réveiller sa sexualité. Ceci est la trame du film qui ne rend pas compte de son ambiance délétère et décadente où la sensualité et la religion se côtoient sous l'oeil des statues du jardin de la maison. Il y a quelque chose de Bunuel dans le fond et de Welles dans la forme (mais oui), avec des plans sidérants, en contre plongée ou avec une incroyable profondeur de champ dans un noir et blanc somptueux où les jeux d'ombres semble hésiter entre pureté et perversité. Entre les deux, il y a le désir. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 12 Déc 2009 - 20:40 | |
| Il était une fois (A woman's face, George Cukor, 1941). Ce fascinant film noir de Cukor est plutôt méconnu et c'est injuste. Le film de procès et son cortège de clichés sont ici habilement contournés via une série de flashbacks qui font monter la pression. Ambigüe à souhait, Joan Crawford trouve là un de ses rôles les plus frappants. Elle est époustouflante. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 12 Déc 2009 - 20:50 | |
| Espionne à bord (Contraband, Michael Powell, 1940). Les duettistes Powell/Pressburger ont tourné un grand nombre de films de guerre que, à juste titre, on range bien en dessous des chefs d'oeuvre que sont Le narcisse noir, Les chaussons rouges, La renarde, Je sais où je vais, Le voyeur... Espionne à bord, tourné en pleine Drôle de guerre, est une sorte de suite à l'Espion noir, facilement comparable aux films d'Hitchcock du même genre, avec lesquels il ne souffre pas de la comparaison. L'humour, parfois incongru, y a sa place, dans une intrigue sinueuse qui ne déroge pas aux canons du film d'espionnage. Conrad Veidt est certes un peu vieux pour jouer les Cary Grant mais Valerie Hobson a une classe toute britannique jusque dans l'art de valoriser ses partenaires. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 14 Déc 2009 - 20:25 | |
| Vivre en paix (Vivere in pace, Luigi Zampa, 1947). Scénariste prolifique dans l'Italie fasciste, Zampa se reconvertit en pourfendeur des maux de la société italienne dès l'après guerre. Il signe aussi quelques films...anti fascistes, porté vers la vague néo-réaliste. Vivre en paix est son plus grand succès, chronique tragico-comique d'un petit village italien vers la fin de la guerre, dont le calme est troublé par l'arrivée de deux soldats américains évadés. Le film tourne un moment à la farce (un GI noir dansant avec un allemand, les deux en état d'ébriété avancée) avant de se terminer dans le drame. Pas un chef d'oeuvre, cela va sans dire... | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 14 Déc 2009 - 22:10 | |
| The earth dies screaming (Ternce Fisher, 1964). La population anglaise est figée dans la mort par une puissance extérieure. Les rares survivants s'organisent pour lutter contre les robots tueurs qui surveillent le territoire et transforment en zombies ceux qui s'attaquent a eux. Tourné avec des bouts de ficelle, joué par des comédiens apathiques, nappé de dialogues consternants ("Ces robots veulent notre destruction. Mieux vaut que ce soit nous qui gagnions"), ce nanar fantastique fascine par la somptuosité de ses images en noir et blanc et sa mise en scène flegmatique. Une curiosité foncièrement jouissive. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| | | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 22 Déc 2009 - 23:02 | |
| Comment j'ai gagné la guerre (How i won the war, Richard Lester, 1967). Attention, film culte. La guerre tournée en dérision par le réalisateur de Help ou de The knack, avec la participation de John Lennon, c'est effectivement prometteur. Sur le papier. Sur l'écran, c'est du grand n'importe quoi, un happening permanent où l'on voit des soldats peints en bleu ou rose, des bandes d'actualité en noir et blanc, un soldat anglais signer un chèque à un commandant allemand pour qu'il ne fasse pas sauter un pont sur le Rhin etc. Si c'était drôle, ça irait. Mais ça ne l'est pas. Du tout. Assez incompréhensible, la réputation dont jouit ce film. | |
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