Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Le cinéma de traversay

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Aeriale
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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 14 EmptyLun 16 Nov 2009 - 19:43

Traversay a écrit:
Je préfère tout de même le deuxième film de Nichols, Le lauréat.
Je compte alors sur toi pour nous en reparler, hein, dis Le cinéma de traversay - Page 14 281483
Un des films les plus marquants de ma sage jeunesse! Et la découverte de Simon and Garfunkel, toute une époque...
Excellentissime. A voir et revoir, ça ne vieillira jamais Le cinéma de traversay - Page 14 Icon_cheers
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Bellonzo
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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 14 EmptyLun 16 Nov 2009 - 19:54

Le lauréat et mes 19 ans mais j'arrête là car sur Simon and Garfunkel je fais dans la logorrhée.
Traversay,as-tu vu la version allemande de Marianne de ma jeunesse et si oui qu'en penses-tu.J'avoue préférer Pierre Vaneck à Horst Bucholz.
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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 14 EmptyMar 17 Nov 2009 - 0:12

aériale, Le lauréat, il faudrait que je le revois...
Bellonzo, non, je n'ai pas vu Marianne de ma jeunesse, version allemande. J'ai peut-être eu tort.

En revanche, j'ai vu :
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Le traquenard (Trapped, Richard Fleischer, 1949).
Il y eut une mode, à la fin des années 40, du film de gangsters vus façon documentaire, c'est à dire en suivant pas à pas, de manière didactique l'enquête policière. Fleischer signe ici une série B nerveuse et efficace sans le supplément d'âme que pouvait donner Anthony Mann, à la même époque, dans La brigade du suicide ou Marché de brutes.
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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 14 EmptyMar 17 Nov 2009 - 22:17

Le cinéma de traversay - Page 14 15312

Allo Berlin ? Ici Paris ! (Julien Duvivier, 1932).
Duvivier sur le terrain de la comédie, ce n'est pas si fréquent. Le film a terriblement vieilli, poussif, plus dans l'amertume que la frénésie malgré un rythme enlevé. A rapprocher du René Clair de la même époque (Sous les toits de Paris, Le million), l'enchantement et l'insouciance en moins.
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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 14 EmptyDim 22 Nov 2009 - 17:29

Le cinéma de traversay - Page 14 Escape650279s

Escape (Mervyn LeRoy, 1940)
J'ai un faible pour Mervyn LeRoy qui, s'il n'a pas signé d'immenses chefs d'oeuvre (quoique La valse dans l'ombre est un sublime mélo), a toujours maintenu un haut niveau de qualité. Escape se déroule dans l'Allemagne de 1936 et utilise des ficelles assez habituelles du film de propagande. N'empêche, le suspense est haletant et le cinéaste assez habile pour montrer des allemands qui n'ont pas tous succombé à l'idéologie nazie. Dans l'Amérique encore neutre de 1940, c'est en tous cas un message sans ambigüité pour l'entrée en guerre.
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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 14 EmptyDim 22 Nov 2009 - 17:42

LeRoy est quand même l'un des premiers à croire au film de gangsters avec l'excellent Little Cesar et puis Je suis un évadé,très bon aussi.
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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 14 EmptyLun 23 Nov 2009 - 22:46

Le cinéma de traversay - Page 14 2359

L'étrangleur de Boston (The Boston Strangler, Richard Fleischer, 1968).
Une histoire vraie de serial killer à marquer d'une pierre blanche dans la carrière erratique de Richard Fleischer. La première heure, soit l'enquête policière, n'a rien d'exaltant et Fleischer use et abuse du split-screen (peu courant à l'époque). Le film devient passionnant avec l'affrontement verbal et psychologique entre Tony Curtis (méconnaissable et magistral) et Henry Fonda (sobre). Quand le schizo freine, le policier accélère : troublant.
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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 14 EmptyMar 24 Nov 2009 - 18:36

Le cinéma de traversay - Page 14 35057

La brigade des stupéfiants (Port of New York, Laszlo Benedek, 1949).
Benedek, une carrière en pointillé dominée par L'équipée sauvage et Mort d'un commis voyageur. Port of New York appartient à cette veine du cinéma américain d'après guerre, où sous un aspect documentaire, des films noirs étaient tournés l'Administration américaine et sa lutte contre le crime (ici, les douanes et les stups). Film linéaire, sans grande surprise dont l'intérêt réside dans le personnage du méchant joué par un Yul Brynner jeune.
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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 14 EmptyMer 25 Nov 2009 - 22:29

Le cinéma de traversay - Page 14 Casa-Angel003

La maison de l'ange (La casa del angel, Leopoldo Torre Nilsson, 1957).
A partir du milieu des années 50 et durant une décennie, pratiquement tous les films de Torre Nilsson furent présentés à Cannes. Celui qu'on a appelé le Bergman argentin, pour son goût des atmosphères oniriques et/ou oppressantes est aujourd'hui bien oublié. La maison de l'ange, tourné deux ans après la destitution de Peron est à lecture multiple. La maison elle même est l’endroit où vivent, étouffées par leur mère bigote et obsédée par le péché, Ana et ses deux sœurs. L’arrivée de Pablo, un jeune député prônant la liberté d’expression dans une société très conservatrice va bouleverser l’univers compassé d'Ana et réveiller sa sexualité. Ceci est la trame du film qui ne rend pas compte de son ambiance délétère et décadente où la sensualité et la religion se côtoient sous l'oeil des statues du jardin de la maison. Il y a quelque chose de Bunuel dans le fond et de Welles dans la forme (mais oui), avec des plans sidérants, en contre plongée ou avec une incroyable profondeur de champ dans un noir et blanc somptueux où les jeux d'ombres semble hésiter entre pureté et perversité. Entre les deux, il y a le désir.

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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 14 EmptySam 12 Déc 2009 - 20:40

Le cinéma de traversay - Page 14 35576

Il était une fois (A woman's face, George Cukor, 1941).
Ce fascinant film noir de Cukor est plutôt méconnu et c'est injuste. Le film de procès et son cortège de clichés sont ici habilement contournés via une série de flashbacks qui font monter la pression. Ambigüe à souhait, Joan Crawford trouve là un de ses rôles les plus frappants. Elle est époustouflante.
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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 14 EmptySam 12 Déc 2009 - 20:50

Le cinéma de traversay - Page 14 5093

Espionne à bord (Contraband, Michael Powell, 1940).
Les duettistes Powell/Pressburger ont tourné un grand nombre de films de guerre que, à juste titre, on range bien en dessous des chefs d'oeuvre que sont Le narcisse noir, Les chaussons rouges, La renarde, Je sais où je vais, Le voyeur... Espionne à bord, tourné en pleine Drôle de guerre, est une sorte de suite à l'Espion noir, facilement comparable aux films d'Hitchcock du même genre, avec lesquels il ne souffre pas de la comparaison. L'humour, parfois incongru, y a sa place, dans une intrigue sinueuse qui ne déroge pas aux canons du film d'espionnage. Conrad Veidt est certes un peu vieux pour jouer les Cary Grant mais Valerie Hobson a une classe toute britannique jusque dans l'art de valoriser ses partenaires.
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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 14 EmptyLun 14 Déc 2009 - 20:25

Le cinéma de traversay - Page 14 Vivre_en_paix,0

Vivre en paix (Vivere in pace, Luigi Zampa, 1947).
Scénariste prolifique dans l'Italie fasciste, Zampa se reconvertit en pourfendeur des maux de la société italienne dès l'après guerre. Il signe aussi quelques films...anti fascistes, porté vers la vague néo-réaliste. Vivre en paix est son plus grand succès, chronique tragico-comique d'un petit village italien vers la fin de la guerre, dont le calme est troublé par l'arrivée de deux soldats américains évadés. Le film tourne un moment à la farce (un GI noir dansant avec un allemand, les deux en état d'ébriété avancée) avant de se terminer dans le drame. Pas un chef d'oeuvre, cela va sans dire...
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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 14 EmptyLun 14 Déc 2009 - 22:10

Le cinéma de traversay - Page 14 42158

The earth dies screaming (Ternce Fisher, 1964).
La population anglaise est figée dans la mort par une puissance extérieure. Les rares survivants s'organisent pour lutter contre les robots tueurs qui surveillent le territoire et transforment en zombies ceux qui s'attaquent a eux.
Tourné avec des bouts de ficelle, joué par des comédiens apathiques, nappé de dialogues consternants ("Ces robots veulent notre destruction. Mieux vaut que ce soit nous qui gagnions"), ce nanar fantastique fascine par la somptuosité de ses images en noir et blanc et sa mise en scène flegmatique. Une curiosité foncièrement jouissive.
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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 14 EmptyVen 18 Déc 2009 - 19:48

Le cinéma de traversay - Page 14 811706230_L

Darling Lili (Blake Edwards, 1970).
L'un des plus gros échec commerciaux de la carrière d'Edwards. Le film est inclassable : une sorte de film d'espionnage musical, avec Julie Andrews en vedette, mais aussi une comédie dramatique sentimentale, un film de guerre aérien (avec les coucous de 14/18), sans oublier une touche de burlesque (c'est le réalisateur de La panthère rose, quand même). Plutôt raté mais diablement attachant malgré tout avec quelques morceaux de bravoure dedans. Est-ce que tout cela est bien sérieux, en fin de compte ? Edwards a la tentation de la parodie mais ne va pas jusqu'au bout. Il aurait dû.

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Le cinéma de traversay - Page 14 Star_darling%2017
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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 14 EmptyMar 22 Déc 2009 - 23:02

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Comment j'ai gagné la guerre (How i won the war, Richard Lester, 1967).
Attention, film culte. La guerre tournée en dérision par le réalisateur de Help ou de The knack, avec la participation de John Lennon, c'est effectivement prometteur. Sur le papier. Sur l'écran, c'est du grand n'importe quoi, un happening permanent où l'on voit des soldats peints en bleu ou rose, des bandes d'actualité en noir et blanc, un soldat anglais signer un chèque à un commandant allemand pour qu'il ne fasse pas sauter un pont sur le Rhin etc.
Si c'était drôle, ça irait. Mais ça ne l'est pas. Du tout. Assez incompréhensible, la réputation dont jouit ce film.
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