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| Le cinéma de traversay | |
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Auteur | Message |
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traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 28 Oct 2012 - 15:15 | |
| Les forçats de la gloire (The Story of G.I. Joe, William Wellman, 1945) Sa réputation de très grand film de guerre n'est pas usurpée. Basé sur les écrits d'Ernie Pyle, correspondant de guerre, prix Pulitzer 1944, mort dans le Pacifique un an plus tard, il n'a rien d'héroïque, se concentrant sur les hommes de l'infanterie, ceux qui abattaient le "sale boulot" comme lors de la sanglante campagne d'Italie. Le film est réaliste, quasi documentaire dans la description de leur quotidien, sans que l'humour et l'absurde en soient absents. Burgess Meredith joue le rôle de Pyle avec humilité aux côtés de Robert Mitchum, sobre et puissant, et de dizaines de véritables G.I's recrutés pour l'occasion. Wellman dirige le film avec sa maîtrise habituelle, sans ostentation. Sa modestie naturelle l'empêche aujourd'hui de figurer dans les listes des meilleurs réalisateurs de la grande époque d'Hollywood. Ce qui est fort injuste. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 5 Nov 2012 - 21:25 | |
| Far West 89 (Return of the bad Men, Ray Enright, 1948) C'est un temps que les moins de 130 ans ne peuvent pas connaître. L'époque où l'Oklahoma offre des terres vierges, où les banques regorgent de billets, où les bandits font régner la terreur. Ils sont tous là, les Sundance Kid, Billy the Kid et même les frères Dalton. Grand casting de méchants dans ce western millésimé de Ray Enright avec un Robert Ryan dans une forme étincelante, telle qu'il parvient à rehausser le niveau de jeu de Randolph Scott, qui se range naturellement dans le camp des bons. Des scènes d'action rondement menées, une rivalité féminine toute en douceur, un zeste d'humour, un duel final robuste : rien à jeter ! Un pur bonheur pour ceux qui se trouvent complètement à l'ouest. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 6 Nov 2012 - 21:27 | |
| Voyage sans retour (Where Danger lives, John Farroww, 1950) Quand un jeune chirurgien s'éprend d'une jolie suicidée, laquelle a un vieux mari à la maison, cela sent forcément les embrouilles. Pas de panique, Robert Mitchum devrait pouvoir prendre les choses en mains. Sauf que notre homme est en piteux état, commotionné et flanqué d'une frappadingue mythomane jusqu'aux yeux. Un film noir qui ne fait pas de manières, aux ficelles grosses comme des câbles, et qui tente de passer en force. Sans réussite, désolé, Bob. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 11 Nov 2012 - 15:50 | |
| Le grand Meaulnes (Jean-Garbriel Albicocco, 1967) Au grand Meaulnes, les grands remèdes. Albococco, singulier coco, mise tout sur le visuel comme si le style d'Alain-Fournier pouvait être transposé dans des images saturées de couleurs et nimbées d'une brume floue. Ce qui se voudrait poésie et réminiscences proustiennes ne donne qu'une fantaisie étrange, sans unicité, parfois ridicule quand l'accent berrichon se dissout dans de précieuses envolées romantiques. Ceci dit, Brigitte Fossey et les paysages de Sologne jouent bien. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 13 Nov 2012 - 20:51 | |
| Arrêt d'autobus (Bus Stop, Joshua Logan, 1956) Un cowboy naïf et mal dégrossi prend au lasso une chanteuse de cabaret dévergondée. Elle n'aime pas ça, du moins au début. Une gentille comédie mise en scène de façon laborieuse par Joshua Logan. Oui, mais voilà, il y a Marilyn. Touchante, vulnérable, déglamourisée. Son meilleur rôle ? D'aucuns le prétendent sans rire. Il ne faut pas pousser le bouchon trop loin, elle y est plus "actrice" que dans d'autres films mais elle n'a pas non plus une tragédie grecque à interpréter. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 13 Nov 2012 - 21:05 | |
| - traversay a écrit:
- Une gentille comédie mise en scène de façon laborieuse par Joshua Logan. Oui, mais voilà, il y a Marilyn. Touchante, vulnérable, déglamourisée. Son meilleur rôle ? D'aucuns le prétendent sans rire. Il ne faut pas pousser le bouchon trop loin, elle y est plus "actrice" que dans d'autres films mais elle n'a pas non plus une tragédie grecque à interpréter.
Je l'avais vu il y a très longtemps, j'avais beaucoup aimé ; je l'ai revu il y a assez longtemps, je me suis dit : "ce n'est que ça ?". J'ai un peu peur de le revoir maintenant... Ça n'est pas toujours bon de confronté ses souvenirs avec la réalité. Quand le souvenir est meilleur que la réalité, il faut y rester. | |
| | | mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 13 Nov 2012 - 23:36 | |
| Film que je me souviens avoir vu au ciné-club du lycée.... On avait 2 ciné-club par trimestre; c'était la fête J'ai fait la connaissance d'un certain Hitchcock de cette façon là!!! Je préférais le ciné aux interminables séances de poésie | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mer 14 Nov 2012 - 8:40 | |
| moi aussi vu il y a longtemps
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| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 19 Nov 2012 - 10:39 | |
| L'amour à cheval (La matriarca, Pasquale Festa Campanile, 1968) Une jeune veuve s'aperçoit que son mari était un fieffé libertin. A son tour de s'en donner à coeur joie dans la garçonnière du défunt. Cette hymne à la libération sexuelle de la femme est surtout l'occasion pour Campanile de dénuder Catherine Spaak, la plus italienne des actrices françaises. Jean-Louis Trintignant fait le cheval avec un naturel confondant. Est-il utile de préciser que cette chose filmée est parfaitement dispensable ? | |
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay | |
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