derniers livres achetés / reçus en cadeau

Acheté dernièrement:
Capitale de la douleur d'Eluard
J'en avais envie depuis longtemps!

Burlybunch a écrit:

Pour rester dans la mouvance,
La Pensée Captive de Milosz, et Cosmos comme introduction à Gombrowicz...
Voilà une culture qui commence à me passioner...

Gombrowicz, c'est un continent. Cosmos est très dense, même si court, mais en même temps très ludique je trouve. Cela peut être une introduction très intéressante, même si le plus intéressant est à mon sens son journal. Mais là c'est une énorme lecture.
Je serais beacuoup moins enthousiaste sur Milosz, mais tu verras bien. Schultz est évidemment très intéressant, surréaliste au possible.
Si tu t'interesse également aux vivants, je ne saurais trop te conseiller Andrzej Stasiuk, avec pour commencer En allant à Babadag et Fado, qui sont deux livres merveilleux.

Moisson raisonnable à Carhaix :
"La peine du menuisier" de Marie Le Gall
"Les bois dormants" de Fabienne Juhel
"Tri Yann Tro Breizh" de Stéphane Jaffrézic (pour l'anniversaire de mon papounet, fan des Tri Yann....en souvenir des après-desserts du dimanche!)
"Mon vieux grenier en Bretagne" de Louis Pouliquen
"Les Mange-Rêve: Le grand dérèglement" de Jean-Luc Le Pogam
"Les Mange-Rêve: La route du nord" de Jean-Luc Le Pogam
"Tipois" de Jean-Louis Karcher
"Petit Pot de colle" de Grégory Béal et Anne Ferrier
"Chasseurs de légendes à la Roche Jagu" Delphine Ratel et Virginie Grosos
"Intrigues dans les marais" de Marjolaine Pereira et Elisabeth Piquet
"L'arbre à voeux" de Cathy Dutruch et Camille Magnanon

...Et elle appelle ça une moisson raisonnable... Je crois que c'est moi cette fois-ci qui suis resté raisonnable :

-"D'une rive à l'autre : Charles Juliet" - Entretien avec Cypris Kophidès.

- "Le Tailleur et Anstie" de Eric Cross (littérature irlandaise)

Après un tour chez les bouquinistes à Lyon, je reviens avec
Mémoires d'une jeune fille dérangée de Bianca Lamblin
Je risque de découvrire une autre Beauvoir...
Eloges suivi de La gloire des Rois, Anabase, Exil de St-John Perse
Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzche
Fondements de la métaphysique des moeurs de Kant

Lara a écrit:

Après un tour chez les bouquinistes à Lyon, je reviens avec
Mémoires d'une jeune fille dérangée de Bianca Lamblin
Je risque de découvrire une autre Beauvoir...

J'adore Beauvoir... Curieuse de voir ce que ce livre peut donner...

Camille19 a écrit:

Lara a écrit:

Après un tour chez les bouquinistes à Lyon, je reviens avec
Mémoires d'une jeune fille dérangée de Bianca Lamblin
Je risque de découvrir une autre Beauvoir...

J'adore Beauvoir... Curieuse de voir ce que ce livre peut donner...

Et bien hier je me suis couchée très tard pour avoir la réponse. Résultat, le mythe se détériore encore un peu plus...
Mais cela ne change rien pour moi, Beauvoir parfaite, c'était impossible. Beauvoir, humaine, avec défauts et qualités est plus réaliste. Vue par Bianca, elle prend des allures de monstre d'égoïsme, de femme jalouse, complètement lunatique... L'indépendance sentimentale... elle en était très loin... Quand certains disent que malgré elle, elle a répété avec Sartre le modèle habituel.... Il n'y a pas que de le calomnie la dedans... Mais je demande à voir si d'autres ont trouvé un équilibre plus enviable.
Par contre bizarrement à travers le livre de Bianca, même si Beauvoir paraît sous les traits d'une femme assez mauvaise, on arrive toujours à l'excuser, car la raison de sa méchanceté est toujours en lien avec Sartre. Elle veut protéger sa relation avec lui, et n'hésite pas à balayer tous ceux qui se métraient sur leur chemin.
C'est un autre visage de Beauvoir qui apparaît sous la plume de Bianca. Quelle est la part de vérité, quelle est la part de mensonge? Une parole contre une parole. Les autobiographies de Beauvoir ne présentent pas les choses sous le même angle. Allez savoir où se situe la vérité. A travers lettre à Sartre, certaines réflexions de Beauvoir nous laissent imaginer qu'elle n'était pas un ange, mais elle n'en reste pas moins d'une intelligente fulgurante, d'une sensibilité dingue et d'une impressionnante conviction! Ces ouvrages sont très intéressants, je préfère ses romans qui révèlent des des psychologies fouillés et intemporelle, plutôt que ses essais qui ont terriblement vieillis...
Je continue à admirer cette femme même si je sais qu'elle n'avait rien d'une héroïne et qu'elle n'était qu'humaine.

Lara a écrit:

Camille19 a écrit:

Lara a écrit:

Après un tour chez les bouquinistes à Lyon, je reviens avec
Mémoires d'une jeune fille dérangée de Bianca Lamblin
Je risque de découvrir une autre Beauvoir...

J'adore Beauvoir... Curieuse de voir ce que ce livre peut donner...

Et bien hier je me suis couchée très tard pour avoir la réponse. Résultat, le mythe se détériore encore un peu plus...
Mais cela ne change rien pour moi, Beauvoir parfaite, c'était impossible. Beauvoir, humaine, avec défauts et qualités est plus réaliste. Vue par Bianca, elle prend des allures de monstre d'égoïsme, de femme jalouse, complètement lunatique... L'indépendance sentimentale... elle en était très loin... Quand certains disent que malgré elle, elle a répété avec Sartre le modèle habituel.... Il n'y a pas que de le calomnie la dedans... Mais je demande à voir si d'autres ont trouvé un équilibre plus enviable.
Par contre bizarrement à travers le livre de Bianca, même si Beauvoir paraît sous les traits d'une femme assez mauvaise, on arrive toujours à l'excuser, car la raison de sa méchanceté est toujours en lien avec Sartre. Elle veut protéger sa relation avec lui, et n'hésite pas à balayer tous ceux qui se métraient sur leur chemin.
C'est un autre visage de Beauvoir qui apparaît sous la plume de Bianca. Quelle est la part de vérité, quelle est la part de mensonge? Une parole contre une parole. Les autobiographies de Beauvoir ne présentent pas les choses sous le même angle. Allez savoir où se situe la vérité. A travers lettre à Sartre, certaines réflexions de Beauvoir nous laissent imaginer qu'elle n'était pas un ange, mais elle n'en reste pas moins d'une intelligente fulgurante, d'une sensibilité dingue et d'une impressionnante conviction! Ces ouvrages sont très intéressants, je préfère ses romans qui révèlent des des psychologies fouillés et intemporelle, plutôt que ses essais qui ont terriblement vieillis...
Je continue à admirer cette femme même si je sais qu'elle n'avait rien d'une héroïne et qu'elle n'était qu'humaine.

Merci beaucoup, Lara, pour ces lignes que je souscrits presque entièrement.
Où je ne te suis pas, c'est au sujet des essais. S'ils ont "terriblement vieillis", c'est justement grâce au travail de SdeB elle-même et aux réactions qu'ils ont engendrées.

Maline a écrit:

Lara a écrit:

Camille19 a écrit:

Lara a écrit:

Après un tour chez les bouquinistes à Lyon, je reviens avec
Mémoires d'une jeune fille dérangée de Bianca Lamblin
Je risque de découvrir une autre Beauvoir...

J'adore Beauvoir... Curieuse de voir ce que ce livre peut donner...

Et bien hier je me suis couchée très tard pour avoir la réponse. Résultat, le mythe se détériore encore un peu plus...
Mais cela ne change rien pour moi, Beauvoir parfaite, c'était impossible. Beauvoir, humaine, avec défauts et qualités est plus réaliste. Vue par Bianca, elle prend des allures de monstre d'égoïsme, de femme jalouse, complètement lunatique... L'indépendance sentimentale... elle en était très loin... Quand certains disent que malgré elle, elle a répété avec Sartre le modèle habituel.... Il n'y a pas que de le calomnie la dedans... Mais je demande à voir si d'autres ont trouvé un équilibre plus enviable.
Par contre bizarrement à travers le livre de Bianca, même si Beauvoir paraît sous les traits d'une femme assez mauvaise, on arrive toujours à l'excuser, car la raison de sa méchanceté est toujours en lien avec Sartre. Elle veut protéger sa relation avec lui, et n'hésite pas à balayer tous ceux qui se métraient sur leur chemin.
C'est un autre visage de Beauvoir qui apparaît sous la plume de Bianca. Quelle est la part de vérité, quelle est la part de mensonge? Une parole contre une parole. Les autobiographies de Beauvoir ne présentent pas les choses sous le même angle. Allez savoir où se situe la vérité. A travers lettre à Sartre, certaines réflexions de Beauvoir nous laissent imaginer qu'elle n'était pas un ange, mais elle n'en reste pas moins d'une intelligente fulgurante, d'une sensibilité dingue et d'une impressionnante conviction! Ces ouvrages sont très intéressants, je préfère ses romans qui révèlent des des psychologies fouillés et intemporelle, plutôt que ses essais qui ont terriblement vieillis...
Je continue à admirer cette femme même si je sais qu'elle n'avait rien d'une héroïne et qu'elle n'était qu'humaine.

Merci beaucoup, Lara, pour ces lignes que je souscrits presque entièrement.
Où je ne te suis pas, c'est au sujet des essais. S'ils ont "terriblement vieillis", c'est justement grâce au travail de SdeB elle-même et aux réactions qu'ils ont engendrées.

Je ne sais pas... J'ai lu le deuxième Sexe et je ne suis allée au bout que par intérêt pour l'auteur et le feminisme en générale. Je te cite ce que j'ai écrit tout de suite après sa lecture:

Citation :

Après il y a aussi la Beauvoir du Deuxième Sexe. Symbole du Féminisme. Mais je me méfie beaucoup du féminisme. Je crois au vrai féminisme, celui qui dit simplement, l'homme est l'égale de la femme civilement, elle peut prétendre au même droit que lui, et le vaut intellectuellement et qu'il faut lutter contre toute les pratiques la discriminant. Mais pour moi cela s'arrête là. Je ne suis pas pour une sorte de machisme inversée et les femmes qui cherchent la petite bête partout m'énerve prodigieusement. Au contraire je soutiens envers et contre tout qu'un homme peut être féministe et qu'il n'y a là aucun mal pour son égaux et sa virilité.
Quand à ma lecture de cet essai, elle m'a moyennement satisfaite.
Il a beaucoup vieilli. Le découpement est intéressant, divers côtés sont abordés (scientifique, historique, psychanalytique ect...) et surtout ce fut un des premier ouvrage à débattre de ce thème.
Malheureusement, la psychanalyse infeste un peu trop à mon goût cet ouvrage et des fois j'ai trouvé Beauvoir un peu excessive. Mais bon... Il y beaucoup de choses qui méritaient d'être soulignées surtout cette affreuse phrase tota mulier in utero! (Problème avec le vatican il me semble... il y a eu une immense polémique, beaucoup d'auteur ont calomnié l'oeuvre et ont refusé cet étude clinique de la condition des femmes) Ce n'est pas le même contexte qu'aujourd'hui, on peut comprendre certains aspects "vieillots".
Et puis à l'adolescence sa féminité n'est pas toujours facile à porter et ce livre m'a sûrement inconsciemment aidé.
Un regret peut-être c'est l'image qu'on donne de Beauvoir à travers le deuxième sexe. Elle ne se résume pas qu'à ça! Je pense même que son utilisation en tant qu'îcone la dépasserait aujourd'hui.

Si cela t'intéresse le fil de Beauvoir est ici. https://parfumdelivres.niceboard.com/auteurs-nes-avant-1915-f63/simone-de-beauvoir-t1497-45.htm?highlight=beauvoir

Mes derniers achats au boulot :
La lamentation du prépuce de Shalom Auslander
La communauté du sud de Charlaine Harris
Hikigami tome 4
L'agenda 2010 de Rebecca Dautremer, ses cartes de collection

J'ai rapporté plein de services presse (les gratuits que nous envoient les éditeurs) dont Ma vie Balagan, le guide de l'incendiaire des maisons d'écrivains en Nouvelle-Angleterre, des essais sur la Franc-maçonnerie et je ne sais plus, j'en avais deux sacs pleins.

Yep, un super cadeau : un bouquin de 1750 modestestement intitulé :


(avec approbation et privilège du Roy)

C'est l'histoire d'une comteffe qui rencontre un prieur, un chevalier
et qui montrent comme Dieu à bien fait la Nature,
avec des gravures sympas. C'est sous forme de dialogue pour
que les jeunes gens accrochent.

par contre, ils ont un feuveu sur la langue.

Terrible !

Il va rejoindre mon bouquin collector sur Jeanne d'Arc
(qui aide les jeunes enfants à donner leur vie à la Patrie)

Petit cadeau pour moi-même car je le vaux bien:

Une BD qui me fait beaucoup penser à du Mignola: Uli Oesterle, Hector Umbra.

Nezumi a écrit:

Petit cadeau pour moi-même car je le vaux bien:

Une BD qui me fait beaucoup penser à du Mignola: Uli Oesterle, Hector Umbra.

Grâce à notre cher ministre venant de chez L'Oréal...l'inénarrable Luc Châtel!!! Depuis le remaniement nous le valons bien tous

Chatperlipopette a écrit:

Grâce à notre cher ministre venant de chez L'Oréal...l'inénarrable Luc Châtel!!! Depuis le remaniement nous le valons bien tous

Oui, moi je suis une fonctionnaire zélée obéissant aux directives (comme le dit Guaino).

En tout cas, super bien cette BD.

Je regarderai à la médiathèque!