Le coin des sorties [BD]

Maryvonne a écrit:

Elle me dit toujours autant, mais elle est toujours aussi chère.
Personne n'a craqué depuis pour nous dire ce qu'il en est ?

non.. résisté jusqu'à présent (surtout parce que je l'avais oublié )

Dans la catégorie, sortie de la vie,
André Geerts, papa de Jojo et de Louise est parti.

Snif.
Mes années Spirou.

Clic !

La nouvelle série de Terry Moore, qui s'était rendu célèbre avec "strangers in paradise" ( Will Eisner Award du meilleur feuilleton en 1996),

cette fois il quitte le réel pour la SF :

Citation :

Julie Martin prend des photos dans le désert californien lorsqu'une explosion dans le ciel la recouvre d'une pellicule de métal en fusion. Incapable de s'en débarrasser, elle doit s'habituer à vivre avec cette seconde peau aux capacités particulières. Depuis, Julie est poursuivie par d'inquiétants individus. Et la seule personne capable de l'aider s'avère être une femme plus dangereuse encore !

Oubliez la couverture, elle est moche.
On retrouve dedans les dessins efficaces de T. Moore, du beau noir et blanc comme on les aime.
Le scénario, n'est pas hyper original... mais on retrouve les points forts de Moore, à savoir des dialogues bien ménés, un peu d'humour,
et des situations qui prennent le temps de développer la psychologie des personnages.
Classique mais efficace pour l'instant.

Bref. A refiler d'urgence au petit frère. Et récupérer le tome 2, parce qu'un premier tome uniquement ne permet pas de se faire une idée très sure de la suite !

Ce n'est pas une sortie, ce n'est pas récent non plus...

Citation :

Dans l’Italie des sixties, cinéma « giallo » et « fumetti neri » secouent le joug de la décence démocrate-chrétienne et élèvent le mauvais goût au rang d’art populaire. Usant au mieux du petit format et du noir et blanc économique des fascicules pour adultes, Roberto Raviola, alias Magnus, peuple ses bandes dessinées érotiques de personnages séduisants et malfaisants qui font passer pour de grands dadais stéroïdés les super-héros des « comics » américains.
La scientifique Frieda Boher est nécrophile. Cette émule lubrique du bon docteur Frankenstein se bricole un amant parfait avec des morceaux de cadavres "premier choix". C'est ainsi que naît sous son scalpel virtuose, le géant NECRON, qui se révèlera un cannibale d’une sentimentalité pathétique.
D’orgasmes séismiques en carnages homériques, la faiseuse de monstres et sa créature phallique, descendants dépravés de Mary Shelley, revisitent à grand fracas décors et thèmes de la littérature romantique.
Alors que triomphent le bon goût et la morale publique, il était temps de ressusciter ce réjouissant avatar du roman gothique et d’enseigner aux petits lecteurs que si la nécrophilie est, comme le dit la doctoresse Boher, un mal qui ne pardonne pas, elle permet au moins de passer des moments bien sympathiques.
Et mort au " politiquement correct " !

Les coquinous de la salle auront sans doute lu, par le passé, la survivante de Pierre Gillon. Souvenez-vous, cette femme, seule sur terre, condamnée à assouvir ses désirs avec un (des ...) robots (!). L'intérêt de la série était qu'elle était écrite au premier degré, donc complètement débile, et super drôle (malgré elle).

Avec Necron, on reprend un peu le même thème : le docteur Frieda qui ne peut être satisfaite que par la necrophilie, se retrouve donc contrainte de fabriquer un jouet à partir de cadavres. Mais Magnus connait ses classiques, et joue délibérement avec les genres.
La bête prend vie... mais pour la garder sous son autorité, elle ne comprend que le chantage sexuel et la frustations.

Ca commence très fort. Et est addictif. Envie d'aller chercher le tome 2.


la belle et la bête version trash ...

A propos d'Essex County de Jeff Lemire :

kenavo a écrit:

Maryvonne a écrit:

Elle me dit toujours autant, mais elle est toujours aussi chère.
Personne n'a craqué depuis pour nous dire ce qu'il en est ?

non.. résisté jusqu'à présent (surtout parce que je l'avais oublié )

Laisse béton, j'ai craqué. En ai lu 1/3, je me garde la suite comme carotte pour bosser.
Pour l'instant, c'est du lourd : graphique, scénario, tout.
J'espère que cela va rester aussi bon !

Maryvonne a écrit:

Laisse béton, j'ai craqué.

si tu vas continuer d'en parler.. je vais craquer aussi

Tu peux donc foncer, c'est une bonne saga familiale,
avec ses silences, ces non-dits, et l'amûr malgré tout.

Ils avaient fait tout un plat à la sortie de Bottomless Belly Button de Dash Shaw,
j'aurais plutôt misé sur celui-ci, ne serait-ce que pour les graphismes.

Réduction du temps de trouvaille, le volume 2 de l'hilarante série Silex and the city, de Jul. Le 27 aout chez Dargaud

Citation :

Nous sommes cette fois-ci encore en 40 000 avant JC. Toute la planète semble obéir aux lois de la sélection naturelle. Toute ? Non : une vallée résiste encore et toujours à l’Evolution ! Pour cette deuxième saison, nous retrouvons les Dotcom, famille moyenne de l’Age de pierre. Le père, après ses déboires politiques, décide de quitter l’Education Nationale pour travailler dans le privé ! « Désirs d’Avenir » est une agence de com’ chargée de promouvoir des concepts innovants tels que l’inhumation ou le monothéisme. Il va découvrir que la vraie sauvagerie, c’est la vie de bureau...Au stade pour le match PSG-OM (Primate Saint-Germain/Olympic Mammouth), en réunion marketing pour le lancement du concept de « Nouveaulithique », en boîte de nuit pour la « Regression Party » du DJ Darwin Guetta, replongez dans la folie burlesque et préhistorique de la série de Jul.

Nezumi a écrit:

Réduction du temps de trouvaille, le volume 2 de l'hilarante série Silex and the city, de Jul. Le 27 aout chez Dargaud

Citation :

Nous sommes cette fois-ci encore en 40 000 avant JC. Toute la planète semble obéir aux lois de la sélection naturelle. Toute ? Non : une vallée résiste encore et toujours à l’Evolution ! Pour cette deuxième saison, nous retrouvons les Dotcom, famille moyenne de l’Age de pierre. Le père, après ses déboires politiques, décide de quitter l’Education Nationale pour travailler dans le privé ! « Désirs d’Avenir » est une agence de com’ chargée de promouvoir des concepts innovants tels que l’inhumation ou le monothéisme. Il va découvrir que la vraie sauvagerie, c’est la vie de bureau...Au stade pour le match PSG-OM (Primate Saint-Germain/Olympic Mammouth), en réunion marketing pour le lancement du concept de « Nouveaulithique », en boîte de nuit pour la « Regression Party » du DJ Darwin Guetta, replongez dans la folie burlesque et préhistorique de la série de Jul.

Je l'ai repérée, celle-ci, et rajoutée de bon coeur à ma liste de BD à lire.

parution 25/08


Jiro Taniguchi, Les Années douces. T1

Citation :

Présentation de l'éditeur
Dans le café où elle a ses habitudes, une trentenaire, Tsukiko, fait la connaissance d’un homme solitaire et élégant, de plus de trente ans son aîné. Elle réalise qu’elle le connaît : il fut autrefois son professeur de japonais. Elle est célibataire, il est veuf. Complices, ils prennent l’habitude de se revoir dans le même café, au hasard de leur emploi du temps, puis, bientôt, d’improviser des sorties ensemble. Insensiblement, à petites touches légères, une connivence s’établit, puis une véritable affection, et peut être même…

Ce sont ces rencontres que retracent une à une les chapitres des Années douces, chacune comme une histoire à part entière : la cueillette des champignons, les poussins achetés au marché, la fête des fleurs ou les vingt-deux étoiles d’une nuit d’automne. Un récit pudique et délicat, tissé de bonheurs fugaces et d’enchantements saisis au vol : Jirô Taniguchi au meilleur de son art.

son fil est ici

kenavo a écrit:

parution 25/08


Jiro Taniguchi, Les Années douces. T1

Citation :

Présentation de l'éditeur
Dans le café où elle a ses habitudes, une trentenaire, Tsukiko, fait la connaissance d’un homme solitaire et élégant, de plus de trente ans son aîné. Elle réalise qu’elle le connaît : il fut autrefois son professeur de japonais. Elle est célibataire, il est veuf. Complices, ils prennent l’habitude de se revoir dans le même café, au hasard de leur emploi du temps, puis, bientôt, d’improviser des sorties ensemble. Insensiblement, à petites touches légères, une connivence s’établit, puis une véritable affection, et peut être même…

Ce sont ces rencontres que retracent une à une les chapitres des Années douces, chacune comme une histoire à part entière : la cueillette des champignons, les poussins achetés au marché, la fête des fleurs ou les vingt-deux étoiles d’une nuit d’automne. Un récit pudique et délicat, tissé de bonheurs fugaces et d’enchantements saisis au vol : Jirô Taniguchi au meilleur de son art.

son fil est ici

Et, bien sûr, il doit s'agir de l'adaptation du meilleur livre, et de très loin (en tout cas, parmi ceux traduits en français) de Kawakami Hiromi, dont le fil est ici.

eXPie a écrit:

Et, bien sûr, il doit s'agir de l'adaptation du meilleur livre, et de très loin (en tout cas, parmi ceux traduits en français) de Kawakami Hiromi, dont le fil est ici.

mais bien sûre.. je n'avais même pas fait le lien

kenavo a écrit:

parution 25/08


Jiro Taniguchi, Les Années douces. T1

Un nouveau Taniguchi, vivement le 25

vient de sortir:


Christophe Dabitch/Jean-Denis Pendanx, Jeronimus, Tome 3 : Sur l'île


mais maintenant il me faut le tome 1 et 2

Citation :

Après Water., paru précédemment dans la collection, ce recueil rassemble dix-neuf récits de Kiriko Nananan réalisés entre 1997 et 2003. Autant de fragments d 'amour parfois si tranchants que les filles et les garçons de Nananan s'y coupent cruellement, parfois si brûlants qu'ils s'y consument, si transparents d'autres fois encore qu'ils ne savent pas les voir. Autant de fragments d 'amour pour un kaléidoscope des peines, des espoirs et des désillusions fichées au plus profond de chacun d'eux. Plus talentueuse que jamais pour livrer des portraits instantanés d'une jeunesse qui se heurte à l'existence, Kiriko Nananan éblouit encore.

C'est doux-amer Kiriko Nananan, je vais peut-être me laisser tenter.