Le coin des sorties [BD]

Parce que je le suis depuis le début :

J'adore son style. Wahou.

Parce que sa bédé "le goût du paradis" m'avait surkiffé il y a 2 ans.

Une critique branchée ici

Et j'ai enfin trouvé :

Un guide du ziz sexuel japonais qui s'est beaucoup vendu. C'est pas du tout une nouveauté.
Critique encore plus branchée

Selection très sex', digne du printemps.

Maryvonne a écrit:

Parce que sa bédé "le goût du paradis" m'avait surkiffé il y a 2 ans.

Une critique branchée ici

il y a une critique moins branchée sur telemama aussi

http://www.telerama.fr/livres/coney-island-baby,54721.php

kenavo a écrit:

sortie le 9 avril


Jeff Lemire, Essex County

Citation :

Lester Papineau, un garçon d’une dizaine d’années vit chez son oncle fermier depuis la mort de sa maman. Il s’ennuie ferme, dessine des histoires naïves de super héros. Son seul ami est Jimmy Lebeuf, un épicier un peu simplet. Mais pourtant, on veut les empêcher de se voir. Vince et Lou Lebeuf sont les vedettes de l’équipe de hockey. Liés comme les dix doigts de la main, tout semble leur réussir, jusqu’au jour ou une aventure amoureuse les sépare. La vie de Vince ne devient plus que remords et ce n’est que vieillards qu’ils se retrouveront. Mais rien ne saura les réconcilier.

Infirmière à domicile, Anne Byrne côtoie les protagonistes de ces histoires. Elle finira par découvrir les secrets de famille qui les entourent, réveillant des plaies béantes mal cicatrisées.

Essex County recueille les trois tomes de la série, ainsi que deux histoires courtes. Rarement le terme roman graphique n’aura été si bien employé. Encore inconnu à ce jour (ici), Jeff Lemire est en passe de devenir la vedette des années à venir.

cela me tente..

Essex County est lauréat de plusieurs prix et a été nominé deux fois aux oscars de la BD.
Le côté sombre est renforcé par l'usage exclusif du noir et blanc, l'expression par le trait minimaliste, courts dialogues; ces éléments renforcent le côté solitaire de la vie dans ces campagnes désolées.

Cliniou a écrit:

Essex County est lauréat de plusieurs prix et a été nominé deux fois aux oscars de la BD.
Le côté sombre est renforcé par l'usage exclusif du noir et blanc, l'expression par le trait minimaliste, courts dialogues; ces éléments renforcent le côté solitaire de la vie dans ces campagnes désolées.

et il est tout en haut de ma LAL

Asterios Polyp de David Mazzucchelli va sortir en français chez Casterman probablement en août.
Surveillez cette sortie car c'est ce qu'on peut appeler un chef-d'oeuvre.
Un graphisme a vous couper le souffle, un côté novateur dans la composition des bulles, roman graphique qui redéfinit le style, truffé de symboles, de références codées, raffinement dans le détail comme un caractère typographique adapté à chaque personnage, les personnages sont dessinés dans des styles différents selon leur humeur.

Citation :

David Mazzucchelli était surtout connu pour ses comics de superhéros hardboiled, concoctés avec le maître Frank Miller (Batman: Year One, DareDevil). Voilà que l’Américain, qui publiait ses propres histoires depuis 1991 dans son magazine Rubber Blanket, se lance dans le roman graphique orienté indie. Et réussit d’emblée son défi, puisque cet Asterios Polyp, publié chez Pantheon en juillet dernier, s’avère des plus passionnants. Et passe, excusez du peu, comme l’une des BD de l’année 2009 outre-Atlantique.

Il faut dire qu’il a soigné ce beau volume, autant dans son fond et sa forme que dans sa vie physique, tout en papier recyclé (donc assez fragile). Tout est signifiant, chez Mazzucchelli. Asterios est ce qu’on appelle un «architecte de papier» : il a bâti une brillante carrière en dessinant des bâtiments qui ne seront jamais construits. Belle mise en abyme d’un personnage de BD…

Son nom, Polyp, est la contraction d’un patronyme grec. Ce morceau d’identité perdue évoque ce frère jumeau qui n’est jamais né et qui, pourtant, hante l’architecte. Un «polype» est également une forme de tumeur, d’excroissance. Et Asterios est bien cela : un parasite de la vie, lui qui n’existe que dans la non-réalisation et le discours, lui qui n’est qu’idées sans matière. C’est en se confrontant à la jolie Anna, créatrice - elle - bien implantée dans le monde concret, et à des personnages haut en couleur que sa vie se verra bouleversée et qu’Asterios sera jeté, corps et (peu de) biens, dans un bled paumé de l’Amérique profonde.

Hou ce que c'est Flashy rose... !

Queenie a écrit:

Hou ce que c'est Flashy rose... !

Faudrait savoir, le vert/marron-caca t'aimes pas non plus !


BON, coté sorties :

Dans la rubrique : j'ai raté la sortie :

Citation :

'HP' est une grande fresque ayant pour sujet le milieu de la psychiatrie en France des années soixante à aujourd' hui. Lisa Mandel raconte cette évolution historique par le petit bout de la lorgnette, ayant interrogé sur leur parcours des parents et des amis qui travaillent depuis plusieurs décennies dans le secteur psychiatrique. En ligne de mire les humiliations, les jeux douteux de certains infirmiers vis-à-vis des malades, les abus... et la grande misère des internés

Dans la rubrique : j'ai besoin de rire


Dans la série elle est trop chère pour que je l'achète sans savoir ce qu'il y a dedans,
parce que j'y comprends rien avec leur éditions :

Une sorte de fourre tout de ces premiers travaux. Pas très clair en somme.


Dans la rubrique je suis trop jouasse mais va falloir attendre un peu, le rayon de la mort (de clowes) sort le 7 mai.
Bizarre, on ne trouve pas la couverture sur les sites. J'espère que ce n'est pas une blagounette.

Bon, toujours pas osé prendre le Clowes, parce que question dessin, c'est clair que ce sont les débuts...

J'ai craqué sur "Peter et Miriam" de Rich Tommaso.
Première BD que je lis de lui, même s'il a déjà été publié en france.

Citation :

Miriam Capaldi et Peter Martinelli sont amis depuis le début de l'école primaire et plus précisément depuis le 26 juillet 1977, quand Miriam, sept ans, a rencontré pour la première fois Peter, huit ans. C'est le début d'une amitié sans faille, qui connaîtra néanmoins des hauts et des bas, ainsi que quelques non-dits de taille. De la primaire au collège, puis au lycée et à la fac, Peter et Miriam retrace sur une vingtaine d'années la relation parfois compliquée de ces deux jeunes américains du New Jersey. Rich Tommaso imbrique subtilement des histoires se déroulant à différentes périodes, de l'enfance jusqu'à l'entrée dans l'âge adulte. Il décrit aussi des personnages secondaires hauts en couleurs comme Roy Franco, ex photographe militaire, ancien cameraman de Russ Meyer, et sujet d'un documentaire réalisé par Peter pour son école de cinéma. Ce premier volume sera suivi d'autres qui auront pour protagonistes les deux même personnages, et également leur entourage familial.
Véritable étude de caractère, Peter et Miriam brosse par petites touches le portrait sensible de deux ados et des années 1980.

Bah finalement plutôt une chouette surprise. Ce sont des tranches de vies qui ne respectent pas l'ordre chronologique. Avec une grande place au cinéma, au travers de Russ Meyer (héhé !) et Polanski sur lesquels Peter travaille. Les dessins évoluent selon les périodes (me rappelant de loin ceux de Hornschemeier). Les dialogues sont moins niaiseux que ce que j'ai redouté en regardant la couverture.



D'autres tomes suivront, je suis un peu restée sur ma fin.

Si je bosse bien aujourd'hui et que j'arrête de râler, je lirai :



Oui, il est sorti, et oui, j'ai fait un détour exprès.

Maryvonne a écrit:

Si je bosse bien aujourd'hui et que j'arrête de râler, je lirai :



Oui, il est sorti, et oui, j'ai fait un détour exprès.

Oui, je l'ai vu. Et oui j'aimerais bien l'acheter. (Mais non, mon porte monnaie n'est pas extensible).

et en oct 2010

Maryvonne a écrit:

et en oct 2010

HAN
HAN ET RE HAN !

parution 19/06/2010:


Ville Ranta, L’exilé du Kalevala

Titre original : Kajaani
Traduction de Kirsi Kinnunen

Citation :

Médecin de campagne coincé à Kajaani, une petite ville reculée de la Finlande du 19e siècle, Elias Lönnrot a l’impression d’être enfermé dans une prison. Sa famille démunie le harcèle et l’ivrognerie des notables locaux lui est devenue insupportable. Il est endetté, stressé, et de plus, impliqué dans une vague liaison avec une paysanne mariée. Leur relation dévoilée au grand jour, il panique et envisage de s’enfuir en Russie.
Pour créer le héros de son roman graphique, Ville Ranta s’est inspiré d’une personnalité historique finlandaise, Elias Lönnrot (1802-1886) qui fut médecin de campagne, poète, et auteur du recueil des poèmes chantés qui constituent Le Kalevala, l’épopée nationale finlandaise. Le héros du présent ouvrage porte son nom, mais cette histoire est presque entièrement imaginée.

L’exilé du Kalevala est un récit sur le besoin obsessionnel d’être un honnête homme, les questionnements et la tendance inconsciente de Lönnrot à gâcher sa propre vie.

Citation :

Une phrase de Mussolini donne le titre – et le ton – à ce très bel album : « En Italie il n’y a que des vrais hommes ». Ainsi, en 1938, aucune loi nationale ne fut promulguée à l’encontre des homosexuels, puisqu’ils étaient censés ne pas exister. Une solution : les déporter sur de petites îles du sud de l’Italie... Dans cet album, deux journalistes rencontrent Ninella, l’un des seuls survivants de cette époque. La relation qui se noue entre ces trois personnages et le témoignage de Ninella, en flash-back, forment un album dur, émouvant, et étonnamment non dénué d'humour.

De bonne critiques pour cette BD... qui m'a laissée sur ma faim...
Les graphismes sont pas mal.. le sujet pour le moins original, mais on est loin de l'émotion ou de la dureté promise par l'éditeur.
J'ai eu l'impression que c'était un ouvrage très scolaire, si bien que je ne me suis pas du tout laissée entrainée.
Les auteurs mentionnent leur sources... et je ne vois pas trop ce que le passage en Bd a apporté...
Les quelques pages situés à la fin qui précisent le contextes m'ont semblées plus interessantes, et donnent envie de troquer la Bd pour les travaux d'historiens (Tommaso Giartosio et Ganfranco Goretti, ), et en avoir un peu plus sous la dent.

Cliniou a écrit:

kenavo a écrit:

sortie le 9 avril


Jeff Lemire, Essex County

Citation :

Lester Papineau, un garçon d’une dizaine d’années vit chez son oncle fermier depuis la mort de sa maman. Il s’ennuie ferme, dessine des histoires naïves de super héros. Son seul ami est Jimmy Lebeuf, un épicier un peu simplet. Mais pourtant, on veut les empêcher de se voir. Vince et Lou Lebeuf sont les vedettes de l’équipe de hockey. Liés comme les dix doigts de la main, tout semble leur réussir, jusqu’au jour ou une aventure amoureuse les sépare. La vie de Vince ne devient plus que remords et ce n’est que vieillards qu’ils se retrouveront. Mais rien ne saura les réconcilier.

Infirmière à domicile, Anne Byrne côtoie les protagonistes de ces histoires. Elle finira par découvrir les secrets de famille qui les entourent, réveillant des plaies béantes mal cicatrisées.

Essex County recueille les trois tomes de la série, ainsi que deux histoires courtes. Rarement le terme roman graphique n’aura été si bien employé. Encore inconnu à ce jour (ici), Jeff Lemire est en passe de devenir la vedette des années à venir.

cela me tente..

Essex County est lauréat de plusieurs prix et a été nominé deux fois aux oscars de la BD.
Le côté sombre est renforcé par l'usage exclusif du noir et blanc, l'expression par le trait minimaliste, courts dialogues; ces éléments renforcent le côté solitaire de la vie dans ces campagnes désolées.

Elle me dit toujours autant, mais elle est toujours aussi chère.
Personne n'a craqué depuis pour nous dire ce qu'il en est ?