Le coin des sorties [BD]

colimasson a écrit:

Les Gratte-ciel du Midwest de Joshua Cotters, sorti le 16 novembre

Chronique de Bodoï :

Citation :

Le passage de l’enfance à l’adolescence est un moment souvent cruel, surtout quand le monde des petits et son imaginaire protègent le bambin qui grandit d’un univers hostile ou pour le moins inconfortable. C’est ce thème qui est au coeur de cet épais et somptueux volume, nouvelle perle dénichée par les éditions Çà et là.

Avec ses personnages au look animalier et ses pages extraites de vrais-faux annuaires d’écoles ou gazettes rurales, Joshua Cotter compose un univers singulier et onirique, à la fois terriblement dépressif et sincèrement attachant. On colle ainsi aux baskets et grosses lunettes d’un garçon emprunté et enrobé, qui a du mal à se défaire de ses jouets fétiches (un robot notamment) et donc de sa rassurante enfance. Il a face à lui un petit frère tout en rondeur et naïveté, qui lui renvoie l’image de celui qu’il était quelques années avant. Et des parents maladroits et/ou absents, qui ne l’incitent pas vraiment à prendre son envol.

Chronique d’une morne adolescence dans la campagne américaine, Les Gratte-ciel du Midwest entremêle anecdotes réalistes et visions fantasmées, pour un récit dense et agréablement long (près de 300 pages), porté par un dessin en noir et blanc, aux petites hachures expressives. Tour à tour puissant et envoûtant, mélancolique et attendrissant, ce volume se révèle au fil des pages comme l’oeuvre d’un auteur qui a mis toutes ses tripes dans sa création. Et c’est suffisamment rare en bande dessinée pour être applaudi.

Dessin plutôt intrigant :

Me tente bien en tout cas cet album...

Autre chronique qui donne envie sur la Rubrique à brac

Et j'en rajoute une couche avec cet article de Books :

Spoiler:

Source

Bon, bref, moi c'est bon, je veux le lire.

Fooooooooooooonce coli. J'ai failli ne pas l'offrir, à cause des grahiques, et puis finalement j'ai craqué.
Lu cet aprem avant de l'emballer (contrôle qualité !). C'est très bien. Sensible, triste. Très onirique. Cynique aussi.
Très belle découverte.
(pas doué pour donner envie, fais moi confiance)

Si, si, tu es très douée. Mémé sait toujours pas quoi m'acheter pour Noël. Va falloir que je lui file la référence. Pas sûre qu'elle trouve par contre...

(les graphismes t'attiraient pas de prime abord ? Je les trouve plutôt pas mal moi...)

les 8 premières pages sont ici (pdf qui va se télécharger)

Sinon, j'ai lu :


Après un dernier tome pas fun (sur la maladie et perte les proches), Michel revient sur son enfance :
scoutisme, premier amour, et indépendantistes québécois.

Un tome dans la lignée des précédents, de la BD intimiste, qui mêle des sujets légers avec des thèmes plus graves.
Je suis juste outrée que les scouts ne dorment pas sous tente.
Peu surprise, mais pas déçue.

L'intégrale de Spirale de Junji Ito est disponible :



Un petit résumé pour faire envie :

Citation :

Cette trilogie d’horreur a été réalisée à la fin des années 90 par l’un des maîtres japonais du genre. Le décor, sinon le personnage premier de l’histoire, est la ville de Kurouzu, dont le nom peut se traduire par « spirale noire ». Et c’est d’ailleurs le motif de la spirale, graphique comme narratif, qui enserre le livre tel un étau. Impossible vraiment d’y échapper, sinon dans une conclusion temporaire. Mais revenons-en à l’intrigue. Dans cette ville reculée, coincée entre montagnes et bord de mer, deux lycéens assistent à la folie qui s’installe et sépare l’endroit du reste du monde. L’esprit de spirale s’insinue de toute part et anéantit la population. Des hommes se transforment en escargots puis sont mangés par d’autres. Des embryons infligent à leurs mères de sucer des litres de sang humain. Le phare de la ville rayonne d’une lumière tourbillonnante. Des tornades se déclenchent au moindre cri tandis que la ville se reconstruit d’elle-même en formant une gigantesque spirale. Certaines images sont inoubliables, et il vaut mieux avoir le cœur bien accroché. Ito est un maître, nous l’avons dit, et Spirale une œuvre qui peut s’analyser de diverses sortes. En annexe, l’écrivain Masaru Satô en propose une lecture politique : selon lui, la spirale d’Ito n’est qu’une métaphore de la frénésie capitalistique qui nous a fait oublier l’essence même de la vie en société.

Zoo Mag

Et des aperçus rigolos :

On se projette loin dans l'avenir (au moins jusqu'à septembre 2012) pour attendre la version française de Paying for it de Chester Brown.



Le dernier Books en parle :

Citation :

Après avoir fait le tour de la vie de couple, et de ses impasses, Chester Brown a décidé de ne plus avoir que des rapports sexuels tarifés. Dans Paying for it, il a peint avec une franchise désarmante, et souvent désopilante, sa découverte puis sa fréquentation assidue des prostituées de Toronto.
(à paraître aux éditions Cornélius en septembre 2012)

En attendant, des petits extraits alléchants :

Oui ça a l'air pas mal.

N'est-ce pas ? Bon, plus qu'à attendre septembre 2012.

Ah que j'ai hâte qu'il sorte celui-ci (le 8 février)...

Citation :

Furari pourrait se traduire par « au hasard », « au gré du vent »…
Tout comme dans L’Homme qui marche, mais avec pour cadre un Japon ancien aujourd’hui disparu, Jirô Taniguchi entraîne son lecteur dans les longues et tranquilles déambulations d’un cinquantenaire dont le nom n’est pas donné mais que tout Japonais devine être Tadataka Inô, célèbre géomètre et cartographe qui, au début du XIXe siècle, établit la première carte du Japon en utilisant des techniques et instruments de mesure modernes. Au hasard de ses intuitions et de son inextinguible curiosité, cet attachant et pittoresque personnage nous initie à la découverte des différents quartiers d’Edo, l’ancien Tôkyô, et de ses mille petits plaisirs. Retiré du monde des affaires mais fidèle à ses réflexes, il arpente, mesure, prend des notes, dessine, tout en laissant libre cours à son goût pour la poésie et à son inépuisable capacité d’émerveillement.

Dans la lignée de L'homme qui marche, c'est tout dire...

Mordicus a écrit:

Dès que j'ai un peu de temps je m'attaque à FreakAngels...

A moins que ce soit déjà fait (je retrouve putain de rien dans ce forum)

Spas faute de se casser le cul à faire des Index... Clic !.

On fait du mieux qu'on peut (et je reconnais que ce n'est pas parfait du tout).
N'empêche que Warren Ellis est dans l'index, et tu accèdes au fil, et vois tout de suite si oui ou non y'a ce que tu cherches.

Ca a l'air sympa ce petit Pathetik (numéro 2 mais bon, que voulez-vous, je ne savais même pas que le 1 existait...)
De James & Boris Mirroir

Citation :

Que l’on aborde ce terme tel un adjectif quelque peu péjoratif ou sous son angle nominal plus doux et compatissant, il collera systématiquement aux situations exposées ici par James et Boris Mirroir ; situations dont les acteurs seront, au choix : un homme que personne ne semble voir – même le fait étrange qu’il puisse flotter dans les airs ne parvient à le sauver de l’indifférence qu’il suscite -, un triste Mickey contraint à se fabriquer des cocottes en papier de compagnie pour combler sa solitude, deux petits vieux qui s’emmerdent royalement dans leur maison de retraite, et bien d’autres pauvres erres subissant chômage, divorce, dépression, humiliation… bref, les malheureusement trop fréquents coups durs de la vie capables de pousser certains jusqu’au geste fatal.

Source


Des images ?