Le coin des sorties [BD]

Bon, ça sent un peu le buzz du web mais ça semble quand même prometteur (au moins assez pour oser y jeter un regard !). Boulet et Pénélope Bagieu ont réalisé en commun La Page Blanche :

Citation :

Eloïse est assise sur un banc, dans une rue parisienne, en face d’une boutique d’informatique. Mais qu’est-ce qu’elle peut bien faire là, se demande-t-elle ? Et puis, surtout, qui est-elle ? Souffrant d’une « amnésie de film » comme disent les médecins, elle va enquêter pour découvrir qui est vraiment cette jeune libraire lambda à la vie tristoune, qui est censée être elle-même mais dont elle ne se souvient plus…

Entre investigation policière et quête d’identité, digressions humoristiques et chronique réaliste, la très attendue collaboration entre deux stars de la blogosphère BD et auteurs d’albums à succès est une vraie réussite. D’abord parce que le scénario de Boulet est parfaitement rythmé et séquencé, plein de fausses pistes, désopilants délires et réflexions intelligentes sur la société de consommation et du paraître. Ensuite parce que le trait, les couleurs et l’usage des textures de Pénélope Bagieu – précis et légers à la fois - sont en total accord avec le fond de l’histoire, dont on ne peut trop en dire pour ne pas gâcher le plaisir. L’ensemble se déguste comme un bon roman (pas de Marc Levy), le lecteur tentant de démêler en même temps que l’héroïne les fils faussement complexes de l’intrigue, se laissant aller à un certain vague à l’âme comme elle, puis regagnant une vraie pêche dans ses pas. La Page blanche est un livre hautement attachant, tout simplement parce qu’il dit plein de choses pertinentes sur notre vie, et qu’il nous les dit en murmurant délicatement à notre oreille.

Source

nezumi a écrit:

Ah que j'ai hâte qu'il sorte celui-ci (le 8 février)...

merci pour cette annonce.. je n'avais pas vu, la commande est faite

colimasson a écrit:

Bon, ça sent un peu le buzz du web mais ça semble quand même prometteur (au moins assez pour oser y jeter un regard !). Boulet et Pénélope Bagieu ont réalisé en commun La Page Blanche :

Ca m'a l'air vide...

Maryvonne a écrit:

colimasson a écrit:

Bon, ça sent un peu le buzz du web mais ça semble quand même prometteur (au moins assez pour oser y jeter un regard !). Boulet et Pénélope Bagieu ont réalisé en commun La Page Blanche :

Ca m'a l'air vide...

Idem.

Maryvonne a écrit:

colimasson a écrit:

Bon, ça sent un peu le buzz du web mais ça semble quand même prometteur (au moins assez pour oser y jeter un regard !). Boulet et Pénélope Bagieu ont réalisé en commun La Page Blanche :

Ca m'a l'air vide...

A entendre de multiples avis, ça ne l'est pas tant que ça...
Ca attise ma curiosité. De toute façon, je ne risque pas grand-chose et si c'est vide, effectivement, je ne perdrai pas plus de dix minutes...

Avoues Coli : tu veux intégrer le club des Jeunes&Jolies Cosmo de 20ans !

pas récente (sortie en novembre 2011) mais je viens de découvrir.. et je suis intéressée


Nick Bertozzi, Le Salon

Citation :

Présentation de l'éditeur
Il se passe de drôles de choses dans le salon de Gertrude et Leo Stein, tel que Nick Bertozzi nous le présente : une absinthe bleue très particulière permet à ses adeptes de se projeter dans l’univers peint des toiles et d’y vivre des moments extraordinaires. Mais une obscure série de meurtres les menace : une mystérieuse tueuse à la peau bleue sévit dans le milieu artistique parisien de 1907, arrachant littéralement leur tête à ses victimes. Les membres du salon se lancent alors dans une enquête retentissante dans le but d’arrêter la créature meurtrière. Dans la folle équipée des Stein, on retrouve Pablo Picasso, jeune peintre fougueux au vocabulaire grossier, Georges Braque, artiste quasi ascète qui ne vit que pour peindre, Guillaume Apollinaire, poète libertin, ou encore Éric Satie, compositeur aux expérimentations musicales déroutantes. Tout en explorant un événement fondamental de l’histoire de l’art, la naissance du cubisme, Nick Bertozzi embarque le lecteur dans un thriller rocambolesque, entre intrigue policière et épopée fantastique.

Arrête Queenie, même toi tu en as fait partie !

(en une phrase tu as réussi à me dissuader de lire cette BD, sois fière de toi)

kenavo a écrit:

pas récente (sortie en novembre 2011) mais je viens de découvrir.. et je suis intéressée


Nick Bertozzi, Le Salon

J'en ai entendu parler aussi, ça a l'air pas mal. Et il y a une autre sortie récente qui traite plus précisément du monde de Picasso... Faut que je retrouve ça.

colimasson a écrit:

Et il y a une autre sortie récente qui traite plus précisément du monde de Picasso... Faut que je retrouve ça.

ah oui.. je suis preneuse de l'information

kenavo a écrit:

colimasson a écrit:

Et il y a une autre sortie récente qui traite plus précisément du monde de Picasso... Faut que je retrouve ça.

ah oui.. je suis preneuse de l'information

?

shanidar a écrit:

kenavo a écrit:

colimasson a écrit:

Et il y a une autre sortie récente qui traite plus précisément du monde de Picasso... Faut que je retrouve ça.

ah oui.. je suis preneuse de l'information

?

ça semble en tout cas être très bon, merci, noté

Shanidar m'a devancée !
C'est bien à cette BD que je pensais... Lecture comparative Kena ?

colimasson a écrit:

C'est bien à cette BD que je pensais... Lecture comparative Kena ?

éventuellement.. la 2e me tente quand même encore plus que celle que j'avais trouvé

Moi aussi, le 2e album me tenterait plus... Ce doit être l'allure bizarrement hallucinée du Picasso sur la couverture qui me fait pencher en sa faveur.

La Conversion de Matthias Gnehm, sortie le 20 janvier :

Citation :

Racontée sur près de 300 pages, cette chronique adolescente fascine et fait froid dans le dos. La description de l’endoctrinement religieux, à base de messages rassurants et de sentences culpabilisantes, est clinique et bouleversante. Car, sensible et puissante à la fois, elle montre sans détour comment un garçon en quête de repères et de considération peut se laisser aspirer par la folie d’un groupe chrétien en apparence anodin, mais qui a tout d’une secte. Et ce, malgré la vigilance d’une mère, qui se révèle vite dépassée par les événements. S’ajoute à ce récit plein d’émotions, une réflexion architecturale et sociale sur l’étalement urbain, qui fait peu à peu disparaître la moindre parcelle d’espaces naturels, comme si l’homme se réfugiait dans le besoin de tout contrôler et de remplir le vide… Avec un dessin crayonné d’une grande sobriété, alternant les gros plans expressifs et les paysages déprimants, le Suisse Matthias Gnehm (architecte de formation) produit une oeuvre originale et poignante, qu’on sent inspirée de sombres moments vécus.

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