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| Travail : vous avez dit malaise? | |
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+9Eve Lyne Maryvonne Bédoulène animal kenavo bix229 Marko eXPie Babelle 13 participants | |
Auteur | Message |
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Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Travail : vous avez dit malaise? Lun 14 Sep 2009 - 15:50 | |
| Il me semble qu'un fil sur le thème du travail avait été créé en 2007 mais je ne le retrouve pas. Les problématiques n’ont pas dû changer mais plutôt s’accentuer. En tout cas l’actualité récente d’un nombre accrue de dépressions, d’auto-dépréciations et suicides des employés chez France Telecom par exemple nous incite à remettre le nez dans ce qu’est le quotidien au travail aujourd’hui. La condition humaine du salarié, du cadre surbooké, burn out & compagnie, est, heureusement, évoqué par des spécialistes, médecins de travail, sociologues, qui, aux premières loges, témoignent… Commençons par l’incoutournable et historique cri que lançait Hirigoyen, médecin depuis 1978 et spécialisée en gestion du stress en entreprise. Son cri interpelait non pas parce qu'il s'agissait d'un phénomène nouveau mais d'une perversion déjà bien installée. (on lui doit notamment l'introduction d'un amendement de loi contre le harcèlement moral dans le Code du travail). • 1998 : Le Harcèlement moral : la violence perverse au quotidien, Éditions La Découverte & Syros et édition de poche Pocket • 2001 : Malaise au travail. Harcèlement moral : démêler le vrai du faux, Éditions La Découverte & Syros et édition de poche Pocket • 2005 : Femmes sous emprise - Les ressorts de la violence dans le couple, Éditions Oh • 2007 : Les nouvelles solitudes, Éditions La Découverte - Citation :
- Le concept de harcèlement moral est né dans le cabinet de la psychiatre Marie-France Hirigoyen.Très tôt elle s'est interressée à cette forme de violence très particulière qui jusqu'alors était difficile à repérer et surtout à nommer. Dans son premier livre le Harcèlement moral, la violence perverse au quotidien, Marie-France Hirigoyen a mis un nom sur cette souffrance psychique, mettant à jour un véritable phénomène social. Dans son deuxième livre Malaise dans le travail, harcèlement moral: démêler le vrai du faux, poursuivant sa réflexion, elle étudie spécifiquement ce phénomène dans le monde du travail.
En 2008, c'est le Bac + 5 qui donnera le coup médiatique des Tribulations d’une caissière. Une caissière qui a bien fait de lire La princesse de Clèves . Et en qui toutes les caissières de France et tous les jeunes diplômés livreurs de pizzas chez Domino’s, preneurs de commandes et faiseurs de cheeseburgers chez Mac Donald, clowns saisonniers smicardisés sous l'habit de Mikey chez EuroDisney se reconnaissent. L’angoisse atteint aussi les plus vieux, conscients de prendre chacun la place d’un autre, malgré preuves faites de loyaux services dans leur entreprise depuis 20 et parfois 30 ans. Que de placards où ranger les plus faiblards, que de réserves, de caves, d'archives et d'écrans d'ordinateurs plaqués contre un mur, d’espaces-entre-deux où cacher les indésirables... Il suffit de si peu : un changement de responsable de service, un changement de patron, un changement de gérance, une antipathie, un sous-chef caractériel, un quota… | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Travail : vous avez dit malaise? Lun 14 Sep 2009 - 16:11 | |
| Les bons et loyaux services, à notre époque, ça ne veut plus dire grand chose. Quand il y a besoin de licencier, ça licencie. Ce n'est pas la faute de l'entreprise, mais celle du "marché" (c'est la grande tendance du moment : personne n'est responsables ; c'est "l'environnement économique défavorable", "les normes", etc.) Mais avant d'en arriver là (parce que les licenciements, c'est coûteux), les entreprises aiment bien les déménagements. On passe de l'Ouest de Paris au Sud, ou à l'Est. Hop, des gens partent d'eux-mêmes (ceux pour qui cela fait trop loin). Il ne restera plus qu'à régler leur compte aux salariés "en trop". A noter que l'on ne remplace pas les salariés partis ou même décédés. Tout le monde a donc du boulot par-dessus la tête, et c'est là la stratégie de l'entreprise : compter sur le professionnalisme des salariés : ils vont faire des heures sup d'eux-mêmes. C'est astucieux.
Quant aux caissières... Dépêchons-nous d'en parler, d'ici peu il n'y en aura plus. Déjà, on voit se multiplier, dans les grandes enseignes, les caisses automatiques pour "moins de 3 (ou 5 ou...) achats". | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Travail : vous avez dit malaise? Lun 14 Sep 2009 - 16:48 | |
| Il y a souvent deux types de situations très différentes mais qui se traduisent par les même plaintes dans le monde du travail.
D'un côté la perversité de personnes en position d'autorité et de hiérarchie dans un univers où les postes à responsabilité attirent souvent des personnalités narcissiques et caractérielles. Et les victimes subissent un véritable harcèlement moral. Les dégâts peuvent être considérables.
De l'autre il y a des pseudo- "victimes" qui sont parfois des personnalités sensitives (le versant plus introverti et dépressif de la paranoïa) qui sont souvent très susceptibles, vulnérables et rapidement blessées par les remarques, les pressions du groupe social. Et ces personnes peuvent facilement se sentir persécutées et harcelées par leurs supérieurs sans qu'il y a ait forcément du véritable harcèlement. Parmi ces "victimes" certaines peuvent même faire un délire de relation ("de Kretschmer") où elles voient des complots dans le voisinage, l'entreprise...
Le plus difficile c'est de faire la part des choses car les 2 peuvent s'intriquer. Et ce sont souvent les personnes les plus théâtrales ou sensitives qui s'expriment dans les émissions, les consultations aussi. Le vrai harcèlement moral est peut-être un peu moins fréquent qu'on le perçoit. Les syndicats, les recours en justice peuvent freiner mais la peur de perdre son emploi aussi...
En tout cas le monde du travail (de l'entreprise notamment) est un monde complètement fou qui crée parfois des relations sadomasochistes entre les gens. Si on n'a pas d'équilibre familial ou personnel à côté on peut souffrir!
Le travail de Marie-France Hirigoyen sur la question est passionnant. | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Travail : vous avez dit malaise? Lun 14 Sep 2009 - 17:35 | |
| Le harcèlement est beaucoup plus fréquent qu 'on ne le dit. En réalité, le plus souvent on le tait. La réalité est intériorisée et devient source de culpabilité. Et la pression est d' autant plus vive que l' esprit de compétition est élevé. Aussi bien dans le secteur privé que dans ce qu' il reste encore du secteur public. J' ai été le témoin dans une entreprise publique où j' étais fonctionnaire.
Dans la socété actuelle, on consomme enore, mais surtouti beaucoup d' anti dépresseurs dans le domaine de la santé. L' absentéisme est pris pour cible et les médecin accusés de complaisance. Plus une entreprise se veut compétitive et plus elle élimine... Surtout quand elle est rentable ! Si bien que tous ceux qui entrent dans l' entreprise savent qu' ils seront concernés un jour ou l' autre par les restucturations, délocalisations, compressions budgétaires et autres... Le mot d' ordre travailler plus pour gagner plus est une stupidité et un mensonge. Travailler plus n' aboutit qu' à racourcir sa vie et la mettre en danger. Les harcèlements ne sont pas l' oeuvre de la hiérarchie uniquement mais aussi des collègues de travail. Cet état d' esprit est encouragé et peut engendrer une véritable paranoia. Et cette pression constantei s' ajoute aux soucis quotidiens et aboutit souvent à des réactions pathologiques et parfois suicidaires.
Aussi bien sur les lieux de travail que dans les prisons. Les gens qui vivent des situations extremes de pression, de harcèlement, se sentent en position de fragilité au point d' hésiter en cas extreme à faire appel aux Conseils de prudhommes ou à l' Inspection du travail. L' homme n' a pas seulement besoin de pain et de travail, il a aussi besoin de reconnaissance et de dignité.
S' il en est privé, il devient asocial ou suicidaire.
Dernière édition par bix229 le Lun 14 Sep 2009 - 23:35, édité 1 fois | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Travail : vous avez dit malaise? Lun 14 Sep 2009 - 17:47 | |
| - Babelle a écrit:
- Il me semble qu'un fil sur le thème du travail avait été créé en 2007 mais je ne le retrouve pas.
tu parles de ce fil ? | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Travail : vous avez dit malaise? Lun 14 Sep 2009 - 21:59 | |
| A côté de la pression "extérieure" du supérieur ou du collègue, il y a, et je ne sais plus qui l'a dit, le déplacement de responsabilité d'une hiérarchie claire vers le travailleur qui gère son travail et son efficacité. pas valable partout sans doute mais très tendance l'idée du plus de participation active au concept de travail.
responsabilité donc culpabilité (et levier)... et l'intérêt de la reconnaissance du travail (autrement que comme un coût).
(très tordu le "problème" du professionnalisme). | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Travail : vous avez dit malaise? Mar 29 Sep 2009 - 22:13 | |
| - Julien a écrit:
- Pourquoi autant de suicides chez FT ?
J'ai cru comprendre qu'il y avait un changement d'équipe, de travail, tous les trois ans (inspiré de méthodes anglo-saxonnes, je suppose ? - dans ma boîte, notre hiérarchie trouvait ça très bien... mais en France, on travaille mieux et plus vite que les Angleux, du fait que, justement, on reste plus longtemps que trois ans dans une équipe : on maîtrise donc notre travail, au lieu de changer souvent). De ce que j'ai cru comprendre : Instabilité, objectifs délirants, pression... Quand on ne sait plus de quoi demain sera fait, qu'on n'a plus rien à quoi se raccrocher, plus de certitudes, eh bien... Et il y a sans doute d'autres choses. Je ne travaille heureusement pas chez FT... | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Travail : vous avez dit malaise? Mer 30 Sep 2009 - 9:14 | |
| harcèlement, déconsidération etc.... que de situations susceptibles d'engendrer une dépression en tout genre.
exemple de déconsidération : je gèrais au service comptable depuis 5 ans les différents comptes de la présidence de l'université (je suis une catégorie C) la femme (personnel non titulaire)d'un des "chefs" de l'agence comptable réussit le concours de secrétaire (catégorie B) son mari lui confie alors les comptes de la présidence au prétexte qu'ils sont "particuliers" puisque concernant le Président !! J'ai trouvé l'explication d'un ridicule, je l'ai dit mais étant donné ma charge de travail, celà m'a soulagée mais j'avais trouvé que mon travail était subitemment déconsidéré.
Et dans la Fonction Publique (qui se meurt) il y a aussi du harcèlement (une directrice de B.U qui harcelait son personnel à son domicile en lui téléphonant ) et au bout de plusieurs années le Personnel subissait, devenu incapable de réagir.
Surcharge de travail effectivement aussi, peu de possibilité d'avancement, mutation (dans une ville éloignée de son domicile (dans les cas de réussite aux concours supérieurs) d'où souvent obligation de refuser le bénéfice du concours etc.......... ------------------------
Bilan à l'actif de France télécom bien dramatique.
Et dans l'avenir de la Poste ??? (pardon banque postale) | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Travail : vous avez dit malaise? Mer 30 Sep 2009 - 15:07 | |
| Bon, je croyais que tout le monde était au courant des conditions de travail de plus en plus déplorables, de l' esprit de compétition, de la destablisation, du harcèlemet, de la précarité des non titulaires, des délocalisations, des hiérarchies débiles...
Je pourrais en mettre des pages, vraiment je suis étonné... D' autant que ces conditions sont loin d' etre nouvelles et qu' on les vit partout. Je les ai connues, la plpupart des gens que je connais aussi et les infortions ne manquent vraiment pas.
Les gens meurent de leurs conditions de travail et sur les lieux de travail, comme ils meurent en prison. Parce qu' ils ne se sentent plus des hommes, mais des rouages, mal traités,mal payés, mal compris... toujours à la recheche d' un boulot, etquand ils l' ont, ils sont traités des esclaves. Ni plus ni moins... Victimes d' une betise criminelle qu' on condamne mais qui subsiste. A qui la faute ? Le problème de France Télécom, comme celui de Peugeot, ne doit pas etre considéré à part. Voilà ... | |
| | | Maryvonne Zen littéraire
Messages : 4259 Inscription le : 03/08/2009 Localisation : oui, merci.
| Sujet: Re: Travail : vous avez dit malaise? Mer 30 Sep 2009 - 17:02 | |
| Ouais, je suis comme vous, pas très optimiste.
Pour la fonction publique, je suis d'accord avec Bédoulène. C'est supposé être une bonne planque d'après certains, mais dès que tu as des responsabilités, tu ne comptes plus tes heures, et kekette pour être payé pour les heures sups.
Dernièrement, je suis tombée de haut quant aux écoles qui forment les fonctionnaires. Et avec la réforme des concours, ça ne va pas en s'améliorant.
Moi, j'ai taté du stress dans le milieu de la recherche. Pas mal aussi... Salaire de merde, et obligation morale (qu'on se met tout seul) de bosser tout le temps parce qu'on sait que les postes sont de plus en plus durs à avoir, et qu'il faut être le meilleur, publier à fond pour espérer avoir un avenir stable. C'est un autre genre, mais pas mal non plus.
Pour le privé, je connais moins... (si ce n'est mes potes qui changent de boulot tous les 6 mois). Donc, je ne vais pas me lancer desssus. | |
| | | Eve Lyne Sage de la littérature
Messages : 1936 Inscription le : 08/08/2008
| Sujet: Re: Travail : vous avez dit malaise? Mer 30 Sep 2009 - 17:08 | |
| - Maryvonne a écrit:
- Ouais, je suis comme vous, pas très optimiste.
Pour la fonction publique, je suis d'accord avec Bédoulène. C'est supposé être une bonne planque d'après certains, mais dès que tu as des responsabilités, tu ne comptes plus tes heures, et kekette pour être payé pour les heures sups. 100% d'accord avec vous Bédoulène et Maryvonne. Un poste de cadre dans le public ce sont des horaires aberrants, des présences quasi-obligatoires quand les autres sont défaillants (exemple récent : les grèves), un salaire qui ne bouge pas malgré des responsabilités accrues. Suivant les adminiistrations, aucun avantage, même pas la place de ciné à prix réduit. Fatigue, stress, surcharge de travail... | |
| | | Maryvonne Zen littéraire
Messages : 4259 Inscription le : 03/08/2009 Localisation : oui, merci.
| Sujet: Re: Travail : vous avez dit malaise? Mer 30 Sep 2009 - 17:18 | |
| Et en prime, on t'offre un téléphone portable sur lequel on t'engueule le weekend ! Héhé... | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Travail : vous avez dit malaise? Mer 30 Sep 2009 - 17:40 | |
| - Maryvonne a écrit:
Salaire de merde, et obligation morale (qu'on se met tout seul) de bosser tout le temps parce qu'on sait que les postes sont de plus en plus durs à avoir, et qu'il faut être le meilleur, publier à fond pour espérer avoir un avenir stable. C'est le grand truc du Système, cette façon de faire que les gens se mettent la pression à eux-mêmes. Officiellement, il n'y a pas de directive, les gens travaillent "tout seul". Font des heure sup' de leur propre chef. Partout, il y a de plus en plus de pression, normal, il faut travailler beaucoup plus pour parvenir au même résultat qu'avant, du fait de toutes les normes mises en place (ma boîte était française, elle se fond maintenant dans un grand groupe tendance anglo-kafkaïenne ; d'ailleurs, Kafka était employé de bureau, ce n'est pas par hasard...). Les gens sont content d'avoir leur blackberry, signe de reconnaissance sociale : c'est officiel : ils sont plus intelligents et brillants que les autres. Peut-être même plus beaux. Et ils se mettent la pression à eux-même, scotchés à leur blackberry. Dans une vidéo mise en ligne dans ma boîte, on voyait le quotidien d'un cadre de ma boîte à Shanghai ou ailleurs ; dans sa voiture, à chaque feu rouge, hop, un petit coup de blackberry. Faut pas laisser retomber la pression. | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: ai Mer 30 Sep 2009 - 18:04 | |
| Les travers humains sont mis à contribution pour rendre la vie intenable. Et le pricipe immuable " diviser pour regner " est toujours de mise. On met en avant des "modèles" qui, au prix de mouchardage, de complicité active, parviennent au prix de lachetés et d' ambitions personnelles à obtenir un petit summplément de fric, une promotion ou un avancement au choix. Les moyen de diviser sont innombrables. Encore une fois je l' ai vu et vécu dans une uviversité d' état, et je peux vous affimer que ça marche formidablement bien... La pression sociale et le stress semblen inimaginables. C' est pourtant le contraire. Il y a déjà un éventail incroyable de catégories, que ce soit dans le personnel enseignant -et encore on l' a retréci, tellement c' était caricatural, administratif et de service. Le résultat final, c' est que les individus changent, finissent par intriguer, comploter, dénoncer... Et ce sont ceux qui veulent ne pas participer qui sont sont souvent pris pour cibles. Je parle de ce que j' ai vu, mais je sais que ça empire parce que tout le monde se sent peu utile, que les contractuels remplacent ceux qui partent à la retraite et ne sont pas remplacés. Dégraisser la mammouth avant de le privatiser : c' est en bonne voie ! | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Travail : vous avez dit malaise? Jeu 1 Oct 2009 - 10:20 | |
| - Nicole95 a écrit:
- Le taux de suicides chez FT n'est pas plus élevé, et plutôt inférieur, à la moyenne nationale. C'est un sujet exploité par les médias pour des raisons qui n'ont pas grand chose à voir avec le bien être du personnel, mais tout avec les avantages acquis par des syndicalistes parasitaires qu'ils craignent de perdre avec le changement de statut de l'entreprise.
Les employés des entreprises privées sont-ils plus résistants au stress ? aux mutations ? aux bas salaires ? à la précarisation ? Il est certain que les fonctionnaires ou assimilés, lorsqu'ils sont confrontés aux lois du marché, tombent de haut ! De temps à autre, il faudrait aussi demander l'avis des contribuables sur les états d'âmes de ces privilégiés ... Oui, mais un taux de suicide global dans la population, c'est quelque chose. Il y a suicide de personnes seules, malades et déprimées (je ne vais pas ressortir mon Durkheim, le suicide anomique et tout ça : voir ici son fameux livre de 1897)... Mais quand c'est quelqu'un qui a femme et enfants qui se suicide, quelqu'un qui a du boulot, là, je me pose des questions. Ce qu'il faudrait connaître, pour comparer de manière comparable, c'est le taux de suicide dans des sociétés équivalentes. Car il est bien évident que comparer un taux de suicide de l'ensemble de la population avec celui d'un groupe de gens actifs, qui ont un travail (les salariés de FT), ça n'a, je crois, pas vraiment de sens. | |
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