Glanages dans La Quinzaine Littéraire

Fernando Pessoa au sommaire ? je veux en savoir plus ! Very Happy

colimasson a écrit:: Fernando Pessoa au sommaire ? je veux en savoir plus !

moi aussi !!!!! Merci Bix ! respect

C' est d' accord, mais j' ai envoyé un MP à Coli pour la prévenir que ma réponse déjà écrtie, je n' ai pu ni l' envoyer, ni la mettre en brouillon... Mais oui, je retenterai ! Patience ! intense reflexion

Abeille bibliophile Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010

Pensées pour un éditeur confidentiel mais qui a souvent eu l'audace d'éditer des auteurs qui par la suite ont donné toutes les preuves de leur immense talent !

Bien aimé l'article du Monde:

Sage de la littérature Messages : 2669 Inscription le : 02/03/2013

Très joli hommage - merci Marie.

Merci Marie pour ce bel article. La vérité, c' est que Maurice Nadeau a mené sa barque avec la meme volonté toute sa vie. En demeurant fidèle à ses engagements, à ses amis, à ses lecteurs et à lui-meme.

Il a fait à l' intérieur de son milieu une oeuvre d' utilité publique, sans le souçi d' etre récompensé, ni d' acquérir du pouvoir et de la richesse. Les auteurs qu 'il a découvert sont allés chez des éditeurs cotés. Ils ont bien fait. Ils n' auraient pas gagné grand chose à rester chez un éditeur qui n' était qu' un intermittent. Qui ne pouvait ni ne voulait etre chose qu' une présence active, amicale et de bon conseil.

Je me suis souvent demandé comment il faisait pour lire autant et relire. Avec un peu d' envie et beaucoup d' admiration.

Quant à ceux qui lui sont restés fidèles jusuqu' au bout, ils sont vraiment très nombreux et depuis si longtemps, et je suis sur qu' ils étaient simplement heureux de le faire. L ' amitié, c' est vraiment la meilleure des choses.

Fernando PESSOA : Proses I (1912-1922) - Proses II (1923-1935). Trad du portugais par S. Biberfeld, P. Gonçalves, D. Touati, J. Vital. - La Différence

"Les textes en prose que Pessoa fit paraitre de son vivant nous encouragent à découvrir un écrivain différent, loin de ce que nous i:maginons trop souvent, et une oeuvre diverse, profuse, assez compliquée".

Pour avoir lu attentivement le texte, il me semble que H. Pradelle, l' auteur de l' article laisse entendre que tout ce qu' on a trouvé dans la fameuse malle à triple fond, est d' inégale valeur dans ce qu' on pulie de Pessoa et surtout dans les oeuvres -dites- complètes. Pessoa aurait-il consenti à tout laisser publier ? C' est plus que douteux quand on connait sa lucidité presque effrayante.
En outre, il semble penser qu 'on a enfermé Pessoa derrière une image top simpliste et donc réductrice.

"L' oeuvre de Pessoa, l' une des plus marquantes du siècle passée, des plus envoutantes en meme temps qu' insaisissables, souffre de sa réception, de l' enfermement dans une seule et paradoxale lecture. Il y a un certain contresens en effet à la limiter à sa dimension hétéronymique, à la condenser jusqu' à en faire un phénomène étrange qui oblitère tous les autres aspects pour ne conserver qu' une impression de noirceur, de dépression et d' échec qui, si elle est indubitablement présente dans Le livre de l' intranquillité ne la résume pourtant pas...

Seule la multiplicité et l' interrogation permanente permettent d 'apréhender l' oeuvre invisible de Pessoa, ce peuple de textes que l' on extrait depuis des dizaines d' années d' une malle devenue légendaire...

Lire ces proses disparates, inégales, dans une chronologie qui donne à voir l' évolutin d' un véritable poète intellectuel occupant une place réelle dans les débats esthétiques de son temps, permet de reconsidérer l' oeuvre polymorphe et laisse entrevoir la complexité et les bases de la réflexion qui la rendent possible...

Ces textes inégaux, tantot passionnants, droles et stimulants, tantot ternes, factuels et redondants, nous laisse entrevoir, par des effets de miroir ou de sursaut, une certaine obstination à croire en la poésie, à la ettre au centre de tout, à affirmer que "la culture n' est autre que le prefectionnment subjectif de la vie".

Extraits de l' article de Hugo Pradelle.

Comme d' habitude, il y a une certaine rhétorique rébarbative dans ce genre d' article, et c' est pour cela que j' ai pratiqué des coupes sombres dans le texte en essayant de conserver la part qui me semble justifiée et nouvelle.

Personnellement, je laisse au chercheur le soin de débroussailler ces textes de Pessoa, de comparer les multiples traductions et éditions, et me contente -pour l' instant- de trois livres :

- Le Gardeur de troupeaux. - Poésie/Galimard (qui contient les divers poèmes hétéronymiques de Pessoa).

- Le Livre de l' intranquillité. - Bourgois

- Fragments d' un voyage immobile (un recueil de fragments choisis et une préface d' Octavio Paz).

Merci Bix pour ta persévérance !
Je crois en effet que le mieux serait de lire Pessoa sans a priori rhétorique...

Rose MELLER : La sentance. - Ed. Folies d' encre

Rose Meller est née à Budapest dans l' Empire austro-hongrois. Elle écrit en allemand ou en anglais. Elle a connu une existence mouvementée, emprisonnée 3 mois pour avoir déclaré etre victime d' un attentat commis par un jeune nazi, puis écartée de toute vie culturelle sous le régime communiste.

Rose Meller avait de quoi se faire attaquer en tant que femme, écrvain et juive par les diverses dictatures que son pays a traversées. Le roman La Sentance pose de manière aigue la question de justice, centrale dans l' existence de l' auteur, tant d' un point de vue individuel que d' un point de vue collectif.

Introdution à l' article de Gabrielle Napoli

Brian LEUNG : Seuls le ciel et la terre. - A. Michel

Confirmant les qualités remarquables des Hommes perdus, le 2e roman de B. Leung aborde à nouveau, avec son écriture généreuse et sensible, les questionnements sur l' intolérance et la mémoires des déplacés, ces aventuriers patients dans l' apreté.

A partir d' un épisode terrible de la construction de la mosaique américaine, Leung croise retour au pays, retrouvaille des amitiés risquées, après le temps de la confrontation et des spasmes de la survie sur une terre farouche.

Introduction à l' article de Liliane Kerjan.

(La dernière phrase m' est un peu incomréhensible.)

Au sommaire du n° 1 087

Quelques mots amicaux en hommage à Maurice Nadeau. Discrets et amicaux, Nadeau détestait les hommages funèbres. Mais quand meme, comme pour J.B. Pontalis, tout aussi discret et apprécié, on ne pouvait garder tout à fait le silence.

Glanages dans La Quinzaine Littéraire - Page 30 Mauric10

Glanages dans La Quinzaine Littéraire - Page 30 Mauric10

- Agnès Desarthe : Comment j' ai appris à lire. - Stock

- Gilles Ortlieb : Vraquier. - Finitude

- Sabine Huynh : La mer et l' enfant. - Galaade

- Mark Behr (Afrique du Sud) : Les rois du paradis. - JC Lattès

- Vitaliano Trevisan : Treize. - Gallimard

- David Vann : Impurs. - Gallmeister

- Abdijamil Nourpeissov (Turkestan) : Il y eut un jour et il y eut une nuit. - L' Age d' homme

- Susan Sontag : Journal, vol. 2, 1964-1980 : C. Bourgois

- Tash Aw (Indonésie) : La carte du monde visible. - 10/18

- Eric Conan et Henry Rousso : Vichy, un passé qui ne passe pas. - Pluriel/Hachette

Vitaliano TREVISAN : Treize. - Gallimard

Un recueil de nouvelles est bien conçu quand un fil rouge unifie discrètement les textes qui le composent. Dans le cas du livre de Trevisan, le fil rouge est la ville palladienne de Vicence, aimée comme lieu de naissance et de vie et détestée pour l' orientation poitique qu' elle a prise. Un peu les sentiments que Dante éprouva jadis pour Florence.

Introduction à l' article de Monique Baccelli.

Mark BEHR (Afrique du Sud) : Les rois du paradis. - JC Lattès

Un roman classique et audacieux, très maitrisé, qui met en rapport exil, politique, deuil, faute et sexualité. Dans le maelstrom de la mémoire se joue quelque chose d' une fuite perpétuelle qui doit cesser.

Introduction à l' article de Hugo Pradelle.

Sabine HUYNH : La mer et l' enfant. - Galaade

Certains livres happent et avalent leurs lecteurs, d' autres leur sautent à la figure, dans tous les
cas, ce sont des livres dangereux, qui laissent un sillon brulant dans la mémoire.

Introduction à l' article de Marie Etienne

Ce premier livre est un coup de coeur de l' auteur de l' article. Je le note !

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» Pourquoi lisez-vous? Qu'attendez-vous de la lecture?
» Un top 10 littéraire?
» le bar: ici on papote!
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