Glanages dans La Quinzaine Littéraire

krys a écrit:

la bibliothèque oui , j'y vais souvent, mais elle n'a pas tous les livres que je voudrais...

Mais on peut les commander. J' en ai obtenu énormémntt ainsi à Toulouse...

oui, ça m'arrive de commander bien sûr. Mais ils ont beaucoup de demandes et là, il faut attendre le vote du budget (en mars). C'est long... et forcément, il y a une sélection. Je note que certains auteurs sont bien plus représentés que d'autres (Marc Levy, Christian Jacq par exemple). Je leur ai quand même fait acheter les Bienveillantes avant sa nomination. Et le rayon fantasy est vraiment pauvre, j'ai fait quelques suggestions... mais en fantasy il faut souvent acheter un grand nombre de tomes et ça ne leur dit rien.

oops je me suis éloignée du sujet, mille excuses...

krys a écrit:

oops je me suis éloignée du sujet, mille excuses...

ce n'est pas grave du tout.. j'ai déplacé les messages du fil auteur à partir du message concernant une critique de la Quinzaine Littéraire sur le fil approprié.. et voilà que cet échange est parfait sur ce fil.. on va se retrouver sur celui de Dan Chaon quand tu auras eu l'occasion de le lire, ce que je te souhaite vraiment

La Quinzaine littéraire, n° 1 031

Au programme des romans et récits :

- Claude Lucas : Ti Kreiz

- Jean-Claude Salgon : Ma vie à St Domingue

- Christoph Meckel : Portrait robot, mon ère. Portrait robot, ma mère

- Hans-Gunther Adler : Un voyage

- Claus Hoffer : Chez les Bieresch

- Nancy Mitford : Charivari

- Sonallah Ibrahim : Turbans et chapeaux

- Mario Levi : Istanbul était un conte


Comme d' habitude, je parlerai d' abord de ceux qui vous interessent.

@ Bix,
je serais intéressée par Istanbul était un conte de Mario Levi.
Comme je vais aller à une lecture et conférence d'Orhan Pamuk en mars et comme il ne fait que parler d'Istanbul dans ses livres (romans et essais), je tiens à connaître ce que d'autres écrivains disent de cette ville ou la traitent dans leurs œuvres.

OK Maline !

Elle est quand ta conférence ?
Je vais m' en occuper, d' autant que le livre m' a l' air interessant...
Ceci dit, 700 pages !

Maline a écrit:

je serais intéressée par Istanbul était un conte de Mario Levi.

je suis en train de le lire.. je voulais lui ouvrir un fil lors de la LC Balkan, puisque cette petite partie de la Turquie en fait partie et c'est vraiment très bien..

Mario LEVI : Istanbul était un conte. - Sabine Wespieser

Parmi les nombreux contes que rassemble "Istanbul était un conte", celui qui s' intitule "L' étrange visiteur de Tabriz" peut offrir des clés au lecteur qui jusque là ne les aurait pas trouvées. Ce qui serait étonnant tant ce roman est à la fois singulier et limpide.
Il est donc question d' un tapis déchiré en trois morceaux, dont le quatrième manque. Le temps et les voyages l' ont usé mais on peut reonstituer une histoire.

Ainsi se présente aussi l' ensemble du roman. De pans d' histoires se croisent, se melent, et on
n' en connait pas tous les fils, tous les tenants et aboutissants.
Le conteur et narrateur a écouté quelques quarante personnages qui traversent ces 700 pages...

Le narrateur raconte mais son récit est souvent troué... Les sauts dans l' espace ou dans le temps
sont comme des jeux de miroir, des éclats diffractés qui donnent à voir les personnages sous divers angles...

Istanbul était un conte : presque tout est dans le titre... La ville et les noms de rues et des quartiers suscite en elle-meme une reverie ininterrompue...
Sa position géographique entre deux continents entre orient et occident, la présence des eaux qui s' y rencontrent...
Dans son livre sur Istanbul, Pamuk évoque la mélancolie turque. On la retrouve bien souvent dans
le livre de Levi.
On y trouve les échos atténués de la Première Gerre mondiale, des révolutions et des totalitarismes.

L' écriture de Levi transfigure les etres si simples, si ordinaires, que nous aurions pu cotoyer...

Istanbul était un conte se savoure comme un des plats qu' il évoque, mais il se lit aussi comme on lit la ville.
C' est un roman qu' on peut lire au hasard, comme on prend une conversation de café, au vol.

Extraits de l' article de Norbert Czarny, La Quinzaine littéraire, n° 1O31

Merci, Bix. J'aimerais bien lire le roman de Mario Levi ce février, avant d'arriver de mettre ma main sur le premier livre écrit par Orhan Pamuk, Cevdet et ses fils.

bix229 a écrit:

Le dernier roman de Ghosh, passé un peu inaperçu en septembre, sans doute noyé dans le flot des livres de la rentrée

heureusement Parfum fait la différence , commentaire de Traversay ici

kenavo a écrit:

bix229 a écrit:

Le dernier roman de Ghosh, passé un peu inaperçu en septembre, sans doute noyé dans le flot des livres de la rentrée

heureusement Parfum fait la différence , commentaire de Traversay ici

Oui, je sais, mais je ne regarde pas les commentaires des livres que je n' ai pas lus et que j' ai envie de
lire...
Et celui-là me tente bien !