Glanages dans La Quinzaine Littéraire

Zen Littéraire Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007

bix229 a écrit:: Oui, je sais, mais je ne regarde pas les commentaires des livres que je n' ai pas lus et que j' ai envie de lire...

oui, mais pour faire les résumés de la Quinzaine Littéraire, tu as besoin de lire leurs commentaires? et tu ne lis pas ceux du Télérama? scratch

kenavo a écrit:

bix229 a écrit:: Oui, je sais, mais je ne regarde pas les commentaires des livres que je n' ai pas lus et que j' ai envie de lire...

oui, mais pour faire les résumés de la Quinzaine Littéraire, tu as besoin de lire leurs commentaires? et tu ne lis pas ceux du Télérama? scratch

Seulement le résumé tel que je l' ai transcrit : ça ne m' apprend rien sur le contenu et je l' ai oublié en général quand je lis le livre...

Zen Littéraire Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007

de même pour moi, soit des commentaires dans les journaux, magazines ou ceux des parfumés - je "prends le pouls" pour voir si cela me parle.. si oui, je note.. et le temps d'y revenir, j'ai souvent oublié la plupart des commentaires, mais y revient après lecture Very Happy

Denis COSNARD : Dans la peau de Patrick Modiano. - Fayard

C' est l'histoire d' un romancier né en 1947... enfin preque, puisque l' auteur en question est né deux ans auparavant. Détail ? Pas vraiment. On s' en rend compte en lisant l' enquete que consacre Denis Cosnard à Patrick Modiano. Une enquete à la Modiano.

Malgré ce titre discutable, Cosnard a passé 5 ans à lire et relire Modiano. Il ne l' a pas rencontré mais
s' est appuyé sur les textes pour reconstituer la biographie de l' auteur...

Cosnard déchiffre tous les détails, mais ce n' est jamais pour l' érudition gratuite. On suivra avec interet le lien qu' il entretient avec l' oeuvre de Perec...

Il met en relief la cohérence d' une oeuvre, montre comment les fils se nouent. On suivra toutes les pistes sur lesquelles le détective nous mène...
A propos de détectivd, Modiano a reçu le prix de la société des détectives en 1978 !

Au sommaire de La Quinzaine littéraire, n° 1033 :

- Yann GARVOZ : Plantation Massa-Lanimaux. - Nadeau

- Antonio LOBO ANTUNES : Mon nom est légion. - Bourgois

- Akira MIZUBAYASHI : Une langue venur d' ailleurs. - Gallimard/L' u et l' autre

- Cesarina VIGHY : Le Monde à ma fenetre. - Seuil

- Gaelle OBIEGLY. - Le Musée des valeurs sentimentales. - Verticales

- Gérard MACE : Pensées simples. - Gallimard

- Francisco de QUEVEDO : Pablos de Ségovie. - Fayard

Si vous désirez en savoir un peu plus sur l' un de ces auteurs, manifestez-vous ! Wink

Antonio LOBO ANTUNES : Mon nom est légion. - Bourgois

Sous les dehors de la plus grande violence, A. Lobo Antunes signe un véritable roman sur l' amour et la jeunesse, les démons qui nous hantent, faisant de voix disparates et indéfinissables les chambres d' écho de la nature du monde.

...C' est un roman de la jeunesse et de l' énergie, de ce qui se refuse aux enfants, de ce que Lobo
Antunes recherche au plus profond de lui, dans l' énorme désordre de ce qu' il voit ou ressent, de la matière meme du réel...
Il nous convie à nous interroger sur la tension extreme qui retient les Blancs et les Noirs, l' impossibilité
de retrouver des origines ou la matrice de ce que nous sommes...
Mon nom est légion opère une sorte d' exorcisme de la violence qui existe, s' apparentant à une sorte de déclararation d' amour contradictoire ... C' est une longue mélopée, déclinée sur des tons
différents, qui affirme l' amour et la tendresse, une sorte de compassion fondatrice :

..."et une fois que ce sera passé m' asseoir à vos cotés le front entre les mains je ne dis pas pour pleurer, pourquoi pleurer, aucune raison de pleurer, le front caché derrière mes mains pour ne pas me voir moi-meme."

Cesarina VIGHY : Le Monde à ma fenetre. - Seuil

Sachant que le roman relate la dernière phase d' une maladie neurologique dégénérative, on peut craindre d' avoir affaire à un récit doloriste, ou au contraire à l' étalage d' un courage, qui sera
forcémént admirable.

Frappée par une de ces maladies qu' on appelle "orphelines", l' héroine a l'esprit très clair, mais le corps se défait inexorablement...
Définitivement coupée de la vie active, elle concentre son attention, restée très vive sur ce qui
l' entoure et plus particulièrement sur la fenetre de sa chambre, donnant sur une rue de Rome...
Elle observe attentivement ce qui l' entoure, les livres, les photos de ses chats, les objets évoquant les voyages. Une richesse muette dont elle savoure chaque détail.
Son attitude devant la vie, la maladie et la mort apelle le terme italien sprezzatura, fusion d' élégance, de naturel et de légéreté...

Résumé de l' article de Monique Baccelii, La Quinzaine Littéraire,n° 1O33

Sujet: Re: Glanages dans La Quinzaine Littéraire Mer 16 Mar 2011 - 15:32

Au somaire du n° 1 034 de la Qinzaine littéraire :

- Laurent Mauvignier : Ce que j' appelle oubli

- Andrzej Stasiuk : Taksim

- Nicolas Fargues : Tu verras

- Sherko Fatah : Le Navire obscur

- Colm Toibin : Brooklyn

- Nuala O'Faolain : Ce regard en arrière

- Roberto Bolano : Entre parenthèses

- Carlos Gamberro : Tout ou preque sur Escurra

- Pierre Pachet Sans amour

Si vous souhaitez une critique de l' un de ces livres, manifestes-vous ...

Sujet: Re: Glanages dans La Quinzaine Littéraire Mer 16 Mar 2011 - 17:08

Hi bix,

si tu trouves le temps, je serai curieuse de connaître l'opinion de la Quinzaine littéraire concernant :
- Colm Tóibín : Brooklyn
et surtout
- Roberto Bolaño : Entre parenthèses.

D'avance merci.

Sujet: Re: Glanages dans La Quinzaine Littéraire Mer 16 Mar 2011 - 18:47

- Colm TOIBIN. - Brooklyn. - R. Laffont/Pavillons

L' histoire est relativement banale, celle dans les années 50 d' une jeune irlandaise quittant son pays
pour trouver du travail à New York, et c' est à Brooklyn qu' elle s' installe...
Mais le biais élégant qu' a trouvé l' auteu, transforme ce qui pourrait etre un récit au réalisme conventionnel en récit intrigant...
Ayant choisi le point de vue d' un personnage plein de retenue - Eilis, une jeune femme qui tient à distance sentiments et impressions -, Toibin fait l' économie des états d' ame convenus...
C' est l' esthétique du retrait qui donne en partie son charme au roman et qui permet une vision interessante d' Ellis et des moeurs des années 50...

Ainsi Brooklyn réussit, avec une réserve humoristique et triste, à revisiter le roman de l' exil et du tournant de vie évoquant le monde d' il y a 60 ans et dressant un portrait agréable d' une jeune fille éloignée de chez elle où qu' elle se trouve.

Extraits de l' article de Claude Grimal

J' ai volontairement supprimé les détails de l' histoire parce que je n' aime pas les connaitre à
l' avance ou alors, je me débrouille pour les oublier...

Roberto BOLANO. - Entre parenthèses. Essais, aritcles et discours. - C. Bourgois

Il s' agit d' un rassemblement d' article et d' intervnetions diparates qui tracent un chemin dans
la touffuer de l' oeuvre de l' un des plus grands écrivains latino américain.
En quelque sorte une leçon de courage et de lucidité.

"Pour le véritable écrivain, l' unique patrei est sa bibliotèque qui peut etre sur des étagères ou dans sa mémoire".

Cela revient à etre seul aussi, come égaré au bord du grand inconnu, se remémorant sans cesse
les lectures fondatrices pour inventer des moyens de toucher à la source de la matière verbale, découvrir qui l' on est, simplement, et parfois en rire ou en pleurer. la LIttérature comme la vie
sont "un champ d' ossements que nous devons tous traverser."

... Bolano interroge la nature meme de la littérature, sa dimmension éthique et son profond désarroi.

"Etre écrivain c' est savoir mettre la tete dans l' obscur, savoir sauter dans le vide, savoir que la
littérature, fondamentalement est un métier dangereux : d' un coté l' abime sans fond et, de l' autre les visages que l' on aime, et qu' il n' esiste personne au monde qui affonte les les désastres avec une plus grande dignité et lucidité qu' eux."

Extraits de l' article d' Hugo Pradelle.

Léoparde domestiquée Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007

Moi (outre Brooklyn, comme Maline) j'aimerais bien savoir ce qu'ils disent du Nicolas Fargues...
Merci Bix.

Sujet: Re: Glanages dans La Quinzaine Littéraire Jeu 17 Mar 2011 - 9:37

Merci, bix.

J'aime beaucoup me rappeler ma lecture de Brooklyn, tout est vrai ce qu'en dit le critique.

Par contre, je ne connais pas encore Entre parenthèses de Roberto Bolaño et ce que tu en dit me donne très envie de me jeter dessus.

Sujet: Re: Glanages dans La Quinzaine Littéraire Jeu 17 Mar 2011 - 21:25

Nicolas FARGUES : Tu verras. - P.O.L.

La mort de l' enfant. On pourrait craindre le pire surtout de la part d' un auteur dont le style flirte
souvent avec les thématiques des médias censés toucher le maximum de lecteurs.
Mais le pire n 'advient pas, et ce, avouons le, à notre grande surprise...

C' est l' histoire d' un homme d' une banalité confondante, débordant de sens commun et qui au
fil du livre, à force de sincérité ou d' introspection, se compexifie pour devenir un individu à part entière.
Un etre conscient de ses limites, mais qui se jette malgré tout à corps perdu dans une terre inconnue
comme par instinct de survie.

Extraits de l' article de Natacha Andriamirado, La Quinzaine littéraire, n° 1034

Sujet: Re: Glanages dans La Quinzaine Littéraire Ven 18 Mar 2011 - 20:23

Laurent MAUVIGNIER. - Ce que j' appelle l' oubli. - Minuit

Depuis son premier roman, Loin d' eux, Mauvignier fait entendre sa voix. Elle s' est faite singulière
et plurielle dans Des hommes ou Dans la foule.
Dans Ce que j' appelle oubli, cette voix semble sortir du cadre romanesque pour s' élever dans la cité, au sens antique du terme...
Texte politique, ce livre est aussi un texte poétique, comme tout ce qu' écrit Mauvignier. La notion
de genre est pour lui éditoriale... Mais on entend ce texte, on le conçoit proféré, jeté dans un espace
face au public.

Extrait de l' article de Norbert Czarny, La Quinzaine Littéraire, n° 1034

Sujet: Poésie persane Sam 19 Mar 2011 - 15:14

Abou'l Kassim Ferdowsi, vers 940-1020 ou 1030, est à l' Est de l' Iran et une partie de l' Asie
centrale ce que Homère est à l' Occident.

Chah Name (Livre des Rois) est une immense fresque épique d' environ 55 00 distiques, écrite sur près de 40 ans. Il raconte kes débuts légendaires de la Perse jusqu' à la conquete arabe.

Le Livre des Rois. Histoire légendaire des rois de Perse. Traduit du persan par Frouzandeh Brélian
Djéhabashi. Revue par Odile Benoit. - Imago

La Quinzaine littéraire, n° 1 034

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