répérages nouveautés 2010

Nouveauté vue sur un coin de table: "Gonzo Lubitsch ou l’incroyable odyssée" d'un auteur pas très vieux (38 ans) Nick Harkaway qui se trouve être le fils de John Le Carré!

Ce bouquin exploite le genre SF post-apocalyptique.
L'auteur précise son but: « J’ai voulu que le livre soit drôle, plus drôle que votre vie de tous les jours : qu’il vous tienne éveillé toute la nuit et vous oblige à téléphoner au bureau, le lendemain matin, pour vous faire porter pâle. Et cela, à la seule fin d’en achever la lecture. Bref, j’ai voulu, avec ce livre, vous dérober une journée de votre vie. »



Pour son premier roman, Gonzo Lubitsch ou l’incroyable odyssée, Nick Harkaway a voulu frapper fort et réussit au-delà de ses espérances. Un livre fou, une “brique” de près de 700 pages mêlant tout ce que la littérature de genre fait de mieux, sans pour autant n’en appartenir à aucun. Un roman où des camionneurs trompe-la-mort vont tenter de sauver ce qui peut encore l’être d’un monde post-apocalyptique, dans lequel convictions politiques se mêlent aux codes du manga, combattants kung-fu et pirates des temps modernes.
Dévasté par un désastre apocalyptique, le monde d’aujourd’hui n’est plus que l’ombre de lui-même. Dans ce futur proche (ou pas ?), le Monde Effacé survit grâce au gaz que dispense la Canalisation Jorgumund, du nom de la multinationale toute-puissante qui l’a construite. Lorsque ce poumon artificiel de la terre prend feu, c’est la survie de la race humaine qui en dépend. Entrent alors en gonzo_2scène Gonzo Lubitsch et sa bande de casse-cous, éternels rebelles reclus dans le trou-du-cul du monde. Rebelles mais experts en incendie, ils sont appelés, du fond du bar qui leur sert de quartier général, pour aller éteindre le feu. Commence alors une aventure sans limites qui les mènera dans les entrailles d’un monde souterrain et empli de secrets.

Résumé prometteur, en plus, ce pavé vient juste d'arriver dans les librairies qu'un autre bouquin du même auteur est sur les rails:
A la lecture de ce texte généreux et délirant, on ne peut que s’enthousiasmer de cette révélation. Et attendre avec impatience le deuxième opus de l’auteur. A paraître en septembre 2011, The angel-maker nous projette dans la vie d’un horloger qui s’ennuie, mais va voir sa vie basculer dans un univers débridé après avoir réparé un mécanisme un peu particulier. Le tout bien entendu après avoir télescopé l’existence d’un espionne tueuse à la retraire, et fait un voyage dans le temps le ramenant soixante ans plus tôt !
Prévu pour dans un an, ça nous laisse le temps de découvrir le premier.

Lors de la parution en Grande-Bretagne de Gonzo Lubitsch, le site Internet Bookgeeks avait rencontré Nick Harkaway. Voici la traduction de l’interview, qui permet de mieux découvrir l’approche de cet écrivain.

une interview de Nick Harkaway

Je pense qu'il va rejoindre ma PAL très bientôt...

kenavo a écrit:

Nezumi a écrit:

Quand je pense que tu ne vas pas profiter de cette sortie car tu n'aimes pas Murakami...

disons.. ce n'est pas que je n'aime pas.. il y a en effet 2 que j'adore.. mais quand il part trop dans ses déluges.. et notamment le truc avec les chats qui parlent dans Kafka m'a fait prendre du recul..
donc, oui.. je ne vais pas me jeter surce livre.. surtout quand je vois plus de 1.000 pages

Kafka sur le rivage n'est pas mon préféré non plus, j'aime Murakami quand il est un peu plus près de la réalité, mais avec une petite dose d'étrange quand même
1000 pages, c'est bien ambitieux pour se remettre à l'allemand, faut que je recommence plus modestement...
Je vais attendre la sortie en français...Quand d'ailleurs ?

Nezumi a écrit:

Je vais attendre la sortie en français...Quand d'ailleurs ?

encore rien vu.. mais vue sa popularité je pense que le traducteur est déjà en train de travailler

un "livre culte" qu'on vient de rééditer


Jacques Sternberg, Sophie, la mer et la nuit

Citation :

Présentation de l'éditeur
Touche à tout de génie, esprit anticonformiste, Jacques Sternberg avait plusieurs passions : l’écriture, le jazz, la voile, et la dérive "au bord de l’éternel féminin".

Sophie a le charme, le mystère, l’indolence et la soif de liberté qui peut faire chavirer le plus habile des marins. À la fois "royale et minable, fauve et perdue, nocive et désarmée" ;, elle fascine dès le premier instant. Son déchirant sourire cache une dangereuse évidence qui va faire découvrir au narrateur de ce roman des paysages dont il n’aurait jamais soupçonné l’existence. D’une banale rencontre à un improbable voyage, l’amant et enquêteur, proie et chasseur, se perd dans une nuit sans fin dont la seule lumière est la cause de sa perte.

Après avoir été le plus grand succès de Jacques Sternberg, Sophie, la mer et la nuit, est devenu un livre-culte. À mi-chemin entre le suspense psychologique et le récit fantastique, il dévoile le goût pour l’absurde, l’érotisme et l’humour noir d’une figure marquante du bouillonnement culturel des années 70.

et puisque Laurence dit sur son fil ici que le côté fantastique n'est pas trop lourd.. je note

L'avantage de l'age, c'est d'avoir parfois dans sa bibliothèque un bouquin devenu culte(mais croyez moi, c'est bien le seul). L'avantage d'un forum c'est de nous le remettre en mémoire...



Edition de 1979 au livre de poche (n°5074), pas si vieux finalement!

La 4° de couverture de l'époque:
Dés la première minute où Eric rencontre Sophie, le piège se referme sur lui. Déjà enlisé dans sa fascination, il va s'enfoncer plus loin encore dans des paysages dont jamais il n'aurait pu soupçonner l'existence, ceux que dissimule le déchirant sourire de Sophie l'inconnue qui a toujours l'air de revenir d'un improbable voyage, Sophie à la fois royale et minable, nocive et désarmée. Alors Eric, amant et enquêteur, proie et chasseur, descend un escalier plus sombre que la nuit, qui ne débouche que sur une seule question: Qui est exactement Sophie ? A la fois suspense psychologique et roman d'amour traversé d'humour noir, Sophie, la mer et la nuit est un merveilleux roman, sans doute le meilleur de Jacques Sternberg.

Igor a écrit:

L'avantage de l'age, c'est d'avoir parfois dans sa bibliothèque un bouquin devenu culte(mais croyez moi, c'est bien le seul). L'avantage d'un forum c'est de nous le remettre en mémoire...

et ben, tu me donnes en tout cas encore plus envie de le découvrir

que du monde dans ce roman je note en tout cas....



Tahar Ben Jelloun, Beckett et Genet, un thé à Tanger

Citation :

Présentation de l'éditeur
Jean Genet invite Samuel Beckett, qu'il n'a jamais rencontré, à partager avec lui un thé au café Hafa, à Tanger - un lieu populaire où se croisent amoureux, touristes et intellectuels. Ils bavardent, règlent des comptes imaginaires, rient, dansent, se fâchent, en attendant la visite improbable de Giacometti, leur ami commun...

son fil est ici

Willy Vlautin, Plein nord

Citation :

Présentation de l'éditeur
Comme une balade country de Johnny Cash, mélancolique et prenante, Plein nord raconte une histoire américaine par excellence. Entre désespérance et rédemption, la trajectoire d'Allison, une gamine de vingt-deux ans, abîmée par l'alcool et les mauvais hasards, qui décide de rompre avec son passé en quittant Las Vegas pour Reno, après avoir appris qu’elle était enceinte.
De nouvelles rencontres vont l’aider à se reconstruire, mais surtout Paul Newman, dont elle connaît tous les films par coeur, et avec qui elle parle en secret dans ses moments de doute…

Peuplé de personnages attachants, porté par une écriture sobre et une belle énergie, le roman de Willy Vlautin, est un portrait extraordinaire de l’Amérique des laissés-pour-compte.

Après Motel Life, bientôt adapté au cinéma par Guillermo Arriaga, le scénariste de 21 grammes, Plein nord sera porté à l’écran par Courtney Hunt, la réalisatrice de Frozen River, révélation de Sundance 2008.

rhoooo je veux lire ça

Nezumi a écrit:

Chez Belfond le 4 novembre:

Citation :

Présentation de l'éditeur
Japon, de nos jours. Une femme, la trentaine. Elle est mariée, elle aime son mari. Le matin, elle prépare le repas. L'après-midi, elle prend la voiture pour aller faire les courses. Parfois, elle va nager à la piscine. La nuit, elle relit Anna Karénine. Elle vit sa vie comme un robot. Car cette femme ne dort plus depuis dix-sept nuits. Du coup, la femme fait des rêves, étranges, beaux, angoissants…Ou peut-être est-ce la réalité…

Cette sortie me rend perplexe, car le résumé ressemble beaucoup à une nouvelle qu'il y a dans le recueil L'éléphant s'évapore. Comme le nombre de pages n'est pas indiqué, pas moyen de savoir s'il s'agit bien de cette nouvelle ou d'un roman basé sur cette nouvelle (ce que Murakami fait assez souvent).

Je suis assez partagée sur l'oeuvre de Murakami Haruki. Parfois, je prends plaisir à lire un roman et le suivant ne passe pas du tout. J'ai l'intention de me procurer "Saules aveugles, femme endormie". On verra bien comment il passe. (c'est la même chose avec l'autre Murakami, Ryû de son prénom. C'est peut-être le nom de famille... )

Dans les nouveautés de novembre, j'ai repéré "Le chasseur de gourous" de Tarquin Hall. Une nouvelle enquête du détective indien Vish Puri (éditions 10/18 domaine policier, parution le 18/11).

Heinrich Böll, Le Testament suivi de Croix sans amour

Citation :

Présentation de l'éditeur
Ces deux œuvres Croix sans amour achevé en 1947 et Le Testament rédigé en 1948, comptent parmi les tout premiers écrits de Heinrich Böll et éclairent la genèse de son œuvre.

Dans Le Testament, en 1943, sur le Mur de l’Atlantique, deux officiers s’affrontent : le catholique rhénan soucieux de la vie de ses hommes, le Prussien fanatique de l’ordre et de la discipline. Ils révèleront leur vraie nature en Russie.

Croix sans amour relate le destin d’une famille catholique de 1933 à 1945. Deux frères s’opposent : le premier, séduit par l’idéologie national-socialiste, le second champion de la résistance individuelle au régime. Leurs retrouvailles sur le front russe seront tragiques.

L’auteur évoque son expérience de la guerre, un immense gâchis humain, mais au tréfonds de la déréliction, la possibilité de se révéler à soi-même, d’entrevoir une chance de salut.

Ces textes sont marqués d’une empreinte humaniste qui n’appartient qu’à Böll : celle de l’authenticité et d’une foi exaspérée en Dieu.

son fil est ici

Nezumi a écrit:

Chez Belfond le 4 novembre:

Citation :

Présentation de l'éditeur
Japon, de nos jours. Une femme, la trentaine. Elle est mariée, elle aime son mari. Le matin, elle prépare le repas. L'après-midi, elle prend la voiture pour aller faire les courses. Parfois, elle va nager à la piscine. La nuit, elle relit Anna Karénine. Elle vit sa vie comme un robot. Car cette femme ne dort plus depuis dix-sept nuits. Du coup, la femme fait des rêves, étranges, beaux, angoissants…Ou peut-être est-ce la réalité…

Cette sortie me rend perplexe, car le résumé ressemble beaucoup à une nouvelle qu'il y a dans le recueil L'éléphant s'évapore. Comme le nombre de pages n'est pas indiqué, pas moyen de savoir s'il s'agit bien de cette nouvelle ou d'un roman basé sur cette nouvelle (ce que Murakami fait assez souvent).

Pour revenir à ce repérage, j'ai vu le livre hier à la FNAC. Il semble bien qu'il s'agisse d'une nouvelle accompagnées de quelques illustrations sympas. J'ai commencé à lire le début du texte et il m'avait l'air vraiment pas mal...
Mais pour le coup, 17€, je me demande si ça en vaut la peine ?

colimasson a écrit:

Nezumi a écrit:

Chez Belfond le 4 novembre:

Citation :

Présentation de l'éditeur
Japon, de nos jours. Une femme, la trentaine. Elle est mariée, elle aime son mari. Le matin, elle prépare le repas. L'après-midi, elle prend la voiture pour aller faire les courses. Parfois, elle va nager à la piscine. La nuit, elle relit Anna Karénine. Elle vit sa vie comme un robot. Car cette femme ne dort plus depuis dix-sept nuits. Du coup, la femme fait des rêves, étranges, beaux, angoissants…Ou peut-être est-ce la réalité…

Cette sortie me rend perplexe, car le résumé ressemble beaucoup à une nouvelle qu'il y a dans le recueil L'éléphant s'évapore. Comme le nombre de pages n'est pas indiqué, pas moyen de savoir s'il s'agit bien de cette nouvelle ou d'un roman basé sur cette nouvelle (ce que Murakami fait assez souvent).

Pour revenir à ce repérage, j'ai vu le livre hier à la FNAC. Il semble bien qu'il s'agisse d'une nouvelle accompagnées de quelques illustrations sympas. J'ai commencé à lire le début du texte et il m'avait l'air vraiment pas mal...
Mais pour le coup, 17€, je me demande si ça en vaut la peine ?

Je l'ai vu aussi en librairie. Ca ressemble à un album. Même si les illustrations sont plutôt bien, 17 € pour moins de 80 pages...

Oui, pour le coup ça me semble plus être un ouvrage de collection... (et c'est justement mon côté collectionneur qui m'interpelle Aidez-moi à me préserver de la tentation !)

Jean Giono, Chroniques romanesques




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