Que lisez-vous en mai 2007

Bien d'accord. C'est un excellent Irving.

Le son de mon PC m'a lâchée (je cours après une pile ronde & plate d'un diamètre singulier), la pelouse a viré à l'herbe ensauvageonnée aux mille pissenlits, le n° de tél. de mon jardinier tailleur-de-haie n'est plus attribué et les lauriers me cachent le soleil (j'ai l'impression d'habiter dans une caverne), il faut que je change ma voiture, mon fils me fait la gueule, j'ai le teint sans éclat, deux de mes orthensias déclarent forfait, mon régime j'en parle pas et j'ai plus rien à lire.
Déclare-je forfait?
Arrêtez! Je veux descendre !!
Il faudrait faire un fil pour "spécial coup dur".
"J'ai plus rien à lire" : ça me fait penser quand j'étais môme : je disais aux parents pour super bien les culpabiliser : "J'ai rien a faiaire".
- N'ai pas encore reçu ce Milena Agus dont vous avez parlé. Alors j'extrais de ma PAL :
Le Livre du rire et de l'oubli (Kundera) - je me tâte/ La Disparition de Richard Taylor (Arnaud Cathrine) -vous l'avez évoqué sur le Prix Inter mais je ne sais plus de quelle manière.
Et enfin Madame Angelo qui serait mon second Vallejo.

Je viens d'achever Mauvais karma, un roman policier de Jason Starr mais je ne pense pas qu'il y ait de quoi en faire un fil. Il renouvelle quand même un peu le genre aux Etats-Unis, dixit Bret Easton Ellis.
Help!

Pas de bol Babelle ce n'est pas ton jour on dirait...

J'ai lu Sanditon de Jane Austen (la version achevée par une autre) et j'ai bien aimé. Pareil pour Métropolitain, une petite histoire terrible sur un type mordu par un chien mais j'en dis pas plus, la suite est surprenant.

Et là, je suis dans Chasseur de tête de T. Findley...et c'est intéressant.

PS : Babelle, pour le régime, je compatis, je dois en être au même point que toi...

J'ai terminé ce matin ce matin le superbe "Montedidio" d'Erri De Luca et après une journée à crapahuter dans la campagne bretonne je vais entamer ce soir "Les soeurs Robin" de Yves Viollier dont voici la quatrième de couverture.

Présentation de l'éditeur

Dans leur grande maison vendéenne, deux sœurs vivent apparemment en paix. Le carillon du foyer règle les heures du jour, le chat règne sur la vie domestique. Ces vieilles demoiselles vivent en marge de leur siècle, survivantes d'un passé inavoué. Mais le siècle va bientôt se rappeler à elles. Un plan d'urbanisme décrète la rénovation de leur quartier. Des promoteurs aveugles menacent de détruire la maison. Pas question de céder. Les affairistes pourraient s'en repentir. Elles imaginent alors un plan extravagant. Premier acte du stratagème : une fugue dans leur antique 4L... Sur les sentiers de la guerre, les deux provinciales vont croiser les chemins de la nostalgie.

Biographie de l'auteur
Né en 1946 en Vendée, fils d'un menuisier, Yves Viollier a publié en 1984 son premier roman, La chasse aux loups, suivi en 1985 du Grand cortège. Après la publication de Jeanne la Polonaise (1988), il rejoint l'école de Brive, et écrit, entre autres, Par un si long détour (1992), Les pêches de vigne (1994), Les saisons de Vendée (1996), L'étoile du bouvier (1998), et Notre-Dame des Caraïbes (2000). Professeur de lettres, critique littéraire pour La Vie, Yves Viollier vit en compagnie de sa femme et de ses deux filles à La Roche-sur-Yon.

@D'accord pour un fil "spécial coup dur Babelle" qui nous mettrait en forme pour un moment ! je suis méchante mais tu me fais trop rire avec tes déboires complètement desesperate housewife!

@ Bibliomane, j'étais certaine que tu adorerais Montedidio et presque autant que tu le finirais avant même que j'aie pu poster pour te le dire
J'epère qu'on aura droit à un beau commentaire!
Je viens de relire celui que tu nous avais posté sur Sous le règne de Bone, fini aujourd'hui pour moi (je sais, je dois te paraître exessivement longue :) !) et je n'ai plus grand chose à rajouter : tu en parles vraiment bien!

Hé bien puisqu'on est là pour parler des autres, le bouquin qui m'a ammené par hasard sur ce forum est celui de... Laurent Coos et qui s'intitule "Profanations".

J'ai beaucoup aimé et j'ai vraiment apprécié le style d'écriture. Je le recommande à tous ceux qui aiment les histoires "effrayantes", mais que quelques scènes "gores" ne rebutent pas...

Je retourne à Laurent Mauvinier...J'ai commencé "Seuls"...
Je suis fascinée par son écriture et sa sensibilité...

Je viens d'achever "Les soeurs Robin" de Yves Viollier et vais commencer "Le secret du Dr. Bougrat" de Christian Dedet, un récit apparemment romancé traîtant d'une des affaires criminelles les plus mystérieuses de l'entre-deux guerres.
Je n'en sais pas plus, ce livre m'a été prêté et je ne sais pas si de mon propre gré j'aurai choisi cette lecture mais après tout, il faut tout essayer. En tout cas, ça promet d'être relativement relaxant et dépaysant, ce qui ne me fera pas de mal ces temps ci.
Quelques heures de lecture valent bien mieux qu'une croisière.

Je lis Dans mon village il y a belle lurette, un livre de contes écrit par un conteur de ma région, peut être pourrait-on classé ce livre comme du terroir ? Les contes se passe dans le village du conteur, en campagne.

Je n'ai lu qu'un seul conte pour le moment, ca fait un peu étrange car il écrit comme il raconte oralement donc j'ai un peu l'impression de l'entendre raconter au lieu de lire. Mais ca semble bien.

je parcours entre deux labours, les dialogues avec Daney de Louis Skorecki recommandé par mon fils, à propos de la cinéphilie.

bertrand-môgendre a écrit:

je parcours entre deux labours, les dialogues avec Daney de Louis Skorecki recommandé par mon fils, à propos de la cinéphilie.

Et coline de se précipiter sur Google pour en savoir plus!...

J'ai terminé "The Crucible" mardi. Très bonne pièce de théâtre !

Là j'ai commencé "el misterio de la cripta embrujada" d'Eduardo Mendoza. Quelqu'un a déjà lu cet auteur ?

Et je n'ai toujous pas repris "The thirteenth Tale" !

Lou a écrit:

Là j'ai commencé "el misterio de la cripta embrujada" d'Eduardo Mendoza. Quelqu'un a déjà lu cet auteur ?

Moi pas encore mais j'aimerais en savoir un peu plus sur cet auteur...

Dans une semaine, quand les cours seront terminés, je commencerai Les Frères Karamazov! Ce ne sera pas mon premier Dostoievsky. J'ai d'abord savouré (en 1 jour) Le Joueur. Initiation foudroyante au maitre! Dostoievsky a un talent incomparable pour créer une tension dramatique qui, par sa folle ardeur, emporte le lecteur. Ses personnages sont on ne peut plus profond, et par les analyses qu'il fait pour nous, lecteurs, il ouvre la porte au centre vif de ses romans: les affects de ses personnages.

Certains lecteurs préfèrent penser la psychologie des personnages par eux-mm, que l'auteur la laisse dans l'ombre, la sous-entende, comme Duras (du moins dans Moderato Cantabile, seul roman d'elle que jai lu)... mais enfin, ce n'est pas l'essentiel. La tension dramatique soutenu et créée par les rapports entre des personnages tjs singuliers et magnifiques, c'est cela, qui m'envoute au plus au point, chez Dostoievsky.
En septembre, j'ai lu L'Idiot. C'est le deuxième meilleur roman que j'ai lu dans ma vie. Il y a trop à dire à son sujet. Je me limiterai à citer le commentaire de Proust: "Une humanité plus fantastique que La ronde de nuit de Rambrandt."
Alors voilà, jespère que Les Frères Karamazov aura, lui aussi, une puissance obscure et totale sur moi!

Bonjour Snark!...On te sens impatient d'en avoir terminé avec les cours pour te plonger dans la lecture!
Bienvenue sur Parfum de Livres où, je l'espère, tu viendras nous faire part de tes impressions!