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| François-René de Chateaubriand | |
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Auteur | Message |
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colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: François-René de Chateaubriand Lun 17 Nov 2014 - 20:58 | |
| Je ne connaissais pas non plus cette relation ambivalente entre Sainte-Beuve et Chateaubriand. Merci de continuer à éclaircir son oeuvre et ses relations. - pia a écrit:
- Mais pour toi qui aime les gens qui creusent et qui creusent, cela peut te sembler superficiel. Et je me demande si cette exaltation romantique te correspond réellement ? Les rêves d’amours héroïques et torturés et la nature comme toile de fond….Je me demande. Moi le Romantisme me correspond tout à fait. Enfin jusque là.
Je préfère l'exaltation romantique à la Thoreau Mais Chateaubriand n'est pas totalement déplaisant non plus... | |
| | | pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
| Sujet: Re: François-René de Chateaubriand Lun 17 Nov 2014 - 21:50 | |
| Tiens j'ai compris ce que tu voulais dire par déconstruction colimasson. Je suis tombée dessus dans une de mes lectures par hasard. C'est un terme psychologique? Déconstruction de la personnalité etc...? C'est ça ce que tu voulais dire? Peut-être que tu le constateras en lisant ses mémoires.... | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: François-René de Chateaubriand Mer 19 Nov 2014 - 21:00 | |
| Je ne suis pas sûre d'utiliser ce terme dans son emploi exact... mais il me semble que Chateaubriand joue beaucoup de l'illusion narrative pour justifier a posteriori son parcours d'existence. Par exemple, on le voit beaucoup décrire ses premières années d'existence comme si elles étaient déjà tout orientées dans le but de créer l'homme Chateaubriand : à chaque passage de son enfance ou de sa jeunesse, il semble qu'il y ait une illustration (le jeune Chateaubriand en prise avec les forces de la nature sauvage, par exemple) et la démonstration (le bénéfice de ce rapport avec la nature pour le développement de son esprit d'insoumission, pour son imagination, pour son romantisme...). Un passage semble confirmer cette impression : - Citation :
- « Ces flots, ces vents, cette solitude qui furent mes premiers maîtres convenaient peut-être mieux à mes dispositions natives ; peut-être dois-je à ces instituteurs sauvages quelques vertus que j’aurais ignorées. La vérité est qu’aucun système d’éducation n’est en soi préférable à un autre système : les enfants aiment-ils mieux leurs parents aujourd’hui qu’ils les tutoient et ne les craignent plus ? […] Telle chose que vous croyez mauvaise, met en valeur les talents de votre enfant ; telle chose qui vous semble bonne, étoufferait ces mêmes talents. Dieu fait bien ce qu’il fait : c’est la Providence qui nous dirige, lorsqu’elle nous destine à jouer un rôle sur la scène du monde. »
Du coup, cela semble parfois artificiel. J'ai retrouvé le passage où Chateaubriand parle du climat tendu que faisait régner son père sur leur famille. Il évoque ses sentiments lorsque son père sort de table et le laisse seul, en compagnie de sa mère et de sa soeur : - Citation :
- « Le talisman était brisé ; ma mère, ma sœur et moi, transformés en statues par la présence de mon père, nous recouvrions les fonctions de la vie. Le premier effet de notre désenchantement se manifestait par un débordement de paroles : si le silence nous avait opprimés, il nous le payait cher. »
J'ai lu ce passage dans le livre V et je ne comprends pas bien : - Citation :
- « Le peuple, métamorphosé en moine, s’était réfugié dans les cloîtres, et gouvernait la société par l’opinion religieuse ; le peuple, métamorphosé en collecteur et en banquier, s’était refugié dans la finance, et gouvernait la société par l’argent ; le peuple, métamorphosé en magistrat, s’était refugié dans les tribunaux, et gouvernait la société par la loi. Ce grand royaume de France, aristocrate dans ses parties u ses provinces, était démocrate dans son ensemble, sous la direction de son roi, avec lequel il s’entendait à merveille et marchait presque toujours d’accord. C’est ce qui explique sa longue existence. Il y a toute une nouvelle histoire de France à faire, ou plutôt l’histoire de France ne s’est pas faite. »
C'est ironique ? A moins que "peuple" = "aristocratie" ? J'ai du mal à suivre toutes les étapes des livres IV et V car je n'ai aucune notion historique. | |
| | | Sullien Sage de la littérature
Messages : 1591 Inscription le : 23/10/2012
| Sujet: Re: François-René de Chateaubriand Mer 19 Nov 2014 - 21:08 | |
| - colimasson a écrit:
- Par exemple, on le voit beaucoup décrire ses premières années d'existence comme si elles étaient déjà tout orientées dans le but de créer l'homme Chateaubriand : à chaque passage de son enfance ou de sa jeunesse, il semble qu'il y ait une illustration (le jeune Chateaubriand en prise avec les forces de la nature sauvage, par exemple) et la démonstration (le bénéfice de ce rapport avec la nature pour le développement de son esprit d'insoumission, pour son imagination, pour son romantisme...).
C'est Sartre qui disait fort justement à ce sujet que la biographie (et auto-) a souvent l'inconvénient de créer des pierres tombales, c'est-à-dire cette impression de finalité qui fait que l'ensemble des parties les plus infimes d'une vie concourent, par le jeu de la plume, à essentialiser (à créer de l'essence) une existence, si bien que tel homme y a toujours été ce qu'il est (cette fameuse essence au sens le moins étendu : ce qui fait qu'il est qui il est et pas un autre). Autrement dit, le biographique crée une définition. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: François-René de Chateaubriand Jeu 20 Nov 2014 - 20:47 | |
| Parfaitement exprimé Sur les indications historiques de Chateaubriand que j'ai trouvées intéressantes, la suivante : - Citation :
- « La monarchie fut démolie à l’instar de la Bastille, dans la séance du soir de l’Assemblée nationale du 5 août. Ceux qui, par haine du passé, crient aujourd’hui contre la noblesse, oublient que ce fut un membre de cette noblesse, le vicomte de Noailles, soutenu par le duc d’Aiguillon et par Matthieu de Montmorency, qui renversa l’édifice, objet des préventions révolutionnaires. […]
Les patriciens commencèrent la Révolution, les plébéiens l’achevèrent : comme la vieille France avait dû sa gloire à la noblesse française, la jeune France lui doit sa liberté, si liberté il y a pour la France. »
Il ne se laisse pas éblouir par l'enthousiasme du moment. Même s'il revient a posteriori sur le vécu de ces années 1789-1790, il semble que, dès le début, il n'ait pas été dupe du véritable mécanisme de la Révolution. Mais peut-être est-ce l'effet (encore) de la relecture ultérieure ? | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: François-René de Chateaubriand Ven 6 Fév 2015 - 21:01 | |
| Mémoires d’outre-tombe, Livres I à V (1811-1821) L’originalité de la démarche de Chateaubriand consiste à cumuler deux récits autobiographiques dans ses Mémoires d’outre-tombe. L’une est interne et personnelle, l’autre est externe et historique. Le cas de Chateaubriand est particulier car son rôle en tant que personnage et témoin historique est privilégié du double fait de sa lignée aristocratique et de ses relations politiques. A la veille de la Révolution de 1789, il avait eu le privilège d’assister à un lever du Roi et de participer à la chasse avec lui. Même s’il détestait les salons mondains, de telles fréquentations lui permettaient de sonder le paysage littéraire de son temps et d’observer les jeux et engouements voltigeants de certaines girouettes politiques. Avant d’en arriver là, Chateaubriand consacre les trois premiers livres de ses Mémoires à retracer son développement de l’enfance à la jeunesse. Le jeu de l’écriture rétrospective s’accompagne de l’illusion essentialiste dont Chateaubriand n’est lui-même pas dupe. Il fait ainsi percevoir le vertige de qui contemple celui qu’il a été, se demandant si le fil des événements se déroule sans aucune cohérence logique ou si, au contraire, le déroulement d’une existence ne produit rien d’aléatoire et se consacre à l’atteinte d’une fin transcendante. « Ces flots, ces vents, cette solitude qui furent mes premiers maîtres convenaient peut-être mieux à mes dispositions natives ; peut-être dois-je à ces instituteurs sauvages quelques vertus que j’aurais ignorées. La vérité est qu’aucun système d’éducation n’est en soi préférable à un autre système : les enfants aiment-ils mieux leurs parents aujourd’hui qu’ils les tutoient et ne les craignent plus ? […] Telle chose que vous croyez mauvaise, met en valeur les talents de votre enfant ; telle chose qui vous semble bonne, étoufferait ces mêmes talents. Dieu fait bien ce qu’il fait : c’est la Providence qui nous dirige, lorsqu’elle nous destine à jouer un rôle sur la scène du monde. »Ce regard rétrospectif soulève parfois l’artificialité des séquences choisies pour l’illustration des années. La mode romantique se propage dans les descriptions sauvages des forêts de Combourg ou dans les portraits que l’écrivain dresse de lui-même ou de sa sœur Lucile. Comment l’homme farouche fut-il projeté de force dans le milieu politique et mondain de Paris ? Tel est l’objet de ces premiers volumes des Mémoires. Nous découvrons alors le regard d’un homme distancié et critique qui ne se laisse visiblement jamais gagner par l’enthousiasme passionné des événements. C’est avec beaucoup de tendresse et de commisération qu’il nous montre les retournements de veste de la sphère politique et la fierté populaire pour une Révolution formée en amont par l’aristocratie : « La monarchie fut démolie à l’instar de la Bastille, dans la séance du soir de l’Assemblée nationale du 5 août. Ceux qui, par haine du passé, crient aujourd’hui contre la noblesse, oublient que ce fut un membre de cette noblesse, le vicomte de Noailles, soutenu par le duc d’Aiguillon et par Matthieu de Montmorency, qui renversa l’édifice, objet des préventions révolutionnaires. […] Les patriciens commencèrent la Révolution, les plébéiens l’achevèrent : comme la vieille France avait dû sa gloire à la noblesse française, la jeune France lui doit sa liberté, si liberté il y a pour la France. » Il se promène dans le passé et dans les événements, sans rien renier mais sans jamais se départir toutefois du petit éclat de rire moqueur pour ceux qui n’ont pas d’autre horizon que le plancher des vaches, ses gloires illusoires, ses conquêtes éphémères. « L’homme n’a pas une seule et même vie ; il en a plusieurs mises bout à bout, et c’est sa misère. »On ne peut décidément pas abandonner Chateaubriand à ces cinq livres de ses mémoires, premiers témoins d’une structure d’une extrême rigueur qui s’aligne peut-être sur l’extrême étonnement de l’écrivain face au phénomène de l’existence. Qu’est-ce qui se profilera à l’issue de ce processus qui rabiboche des bouts de vie disséminés, ici et là, dans des compartiments strictement délimités ? - Citation :
- « Ces flots, ces vents, cette solitude qui furent mes premiers maîtres convenaient peut-être mieux à mes dispositions natives ; peut-être dois-je à ces instituteurs sauvages quelques vertus que j’aurais ignorées. La vérité est qu’aucun système d’éducation n’est en soi préférable à un autre système : les enfants aiment-ils mieux leurs parents aujourd’hui qu’ils les tutoient et ne les craignent plus ? […] Telle chose que vous croyez mauvaise, met en valeur les talents de votre enfant ; telle chose qui vous semble bonne, étoufferait ces mêmes talents. Dieu fait bien ce qu’il fait : c’est la Providence qui nous dirige, lorsqu’elle nous destine à jouer un rôle sur la scène du monde. »
« J’étais agité d’un désir de bonheur que je ne pouvais ni régler, ni comprendre ; mon esprit et mon cœur s’achevaient de former comme deux temples vides, sans autels et sans sacrifices ; on ne savait encore quel Dieu y serait adoré. » *peinture de John Peter Sargent | |
| | | Dreep Sage de la littérature
Messages : 1435 Inscription le : 14/03/2014 Age : 32
| Sujet: Re: François-René de Chateaubriand Ven 15 Mai 2015 - 10:49 | |
| Je ne sais pas où est-ce que tu en es avec Les Mémoires d'Outre-Tombe, Colimasson, ton commentaire je le trouves assez juste. J'en suis encore dans le livre 9, et je compte arrêter à la fin du 12. Parce que, ça m'enchante pas vraiment, cette "essentialisation" et cette morgue m'emm**de. Pas tellement séduit par son écriture, même quand elle sursaute dans ses extases, et les passages un peu historiques m'indiffèrent complètement. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: François-René de Chateaubriand Lun 18 Mai 2015 - 21:39 | |
| Ouais, pareil, je n'ai pas eu envie de poursuivre. C'était globalement chiant, et j'ai d'autres trucs plus palpitants à lire pour le moment. J'y reviendrai à des heures perdues. | |
| | | ArturoBandini Sage de la littérature
Messages : 2748 Inscription le : 05/03/2015 Age : 38 Localisation : Aix-en-Provence
| Sujet: Re: François-René de Chateaubriand Mar 16 Juin 2015 - 11:23 | |
| Atala, René, et Les aventures du dernier Abencerage: Atala, et René, sont deux récits liés, où l'on retrouve une partie des personnages. Deux histoires dans l'Amérique où les Européens apportent la civilisation et la sagesse (le Christianisme) aux Indiens (les Sauvages). Sous fond de romantisme éculé. Le dernier Abencerage retrace l'histoire d'un Maure de retour à Grenade, à la recherche de la gloire passée et perdue de ses ancêtres, où il va s'éprendre d'une Espagnole. La langue de Chateaubriand est magnifique, et difficile d'accès je trouve, car bien datée et "démodée". Les thèmes également, j'ai un sentiment mitigé, peut-être un jour tenterai-je Les mémoires d'Outre-tombe, mais je ne suis pas trop pressé (le courant romantique n'est pas spécialement celui que je préfère dans la littérature). Un passage de René m'a toutefois fortement marqué, tant il me parle: - Chateaubriand a écrit:
- On m'accuse d'avoir des goûts inconstants, de ne pouvoir jouir long-temps de la même chimère, d'être la proie d'une imagination qui se hâte d'arriver au fond de mes plaisirs, comme si elle était accablée de leur durée; on m'accuse de passer toujours le but que je puis atteindre: hélas! je cherche seulement un bien inconnu, dont l'instinct me poursuit. Est-ce ma faute, si je trouve partout des bornes, si ce qui est fini n'a pour moi aucune valeur? Cependant je sens que j'aime la monotonie des sentiments de la vie, et si j'avais encore la folie de croire au bonheur, je le chercherais dans l'habitude.
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| | | titete Envolée postale
Messages : 136 Inscription le : 04/07/2012
| Sujet: Re: François-René de Chateaubriand Dim 20 Déc 2015 - 17:14 | |
| Les mémoires d'outre-tombe
Ce fut une lecture longue parfois difficile et hachée sur un peu plus d'une année. Il y a de très belles pages d'envolées littéraires, de très belles réflexions sur la vie, la mémoire, la mort, le conte de l'Histoire à travers un regard, une subjectivité mais aussi des idées d'un homme intelligent sur la société (les derniers livres posent des questions sur l'avenir qui ont encore un sens aujourd'hui). Il faut aussi passer par des passages plus fastidieux de présentation de personnes inconnues et sans grand intérêt pour le lecteur lambda actuel (ça peut être assez long parfois), des échanges épistolaires pas forcément toujours intéressants et aussi le recours à nombre de citations (auto citation ou autres).
Ce que j'ai aimé c'est le brassage de la grandeur et de la petitesse. Chateaubriand s'élève, juge, raconte l'Histoire de son temps en donnant son avis. Et rend le tout vivant. On a parfois l'impression d'une personne âgée qui conte les temps anciens avec cette subjectivité attachante qui fait ressurgir les conflits personnels, les petites blessures d'ego, les animosités passées. Qui poussent le mémorialiste à se justifier à travers des lettres ou des écrits : "Regarder je ne mens pas". Pourtant, bien aidé par les notes parfois, le lecteur repère les arrangements avec la réalité, les faits détournés, des citations d'un seul texte qu'on réarrange pour lui donner un sens différent. Et tout cela participe à rendre le livre particulièrement humain, à faire transparaître à travers toutes ces pages un homme, sa fierté, ses défauts qu'il tente de cacher et qui paraissent tout de même au long de ces mémoires, cette partie un peu ridicule qui est en chaque personne et qui rejaillit parfois dans nos actions. Une vraie réussite.
J'ajouterai aussi que quand Chateaubriand parle politique, il est très intéressant. Sa subjectivité pousse à la réflexion, donne envie de se renseigner sur l'histoire et qui, pour ma part en tout cas, fait découvrir à quel point l'histoire peut être racontée différemment que celle qui est enseignée (un peu de propagande dans les programmes ? un manque de temps sur les sujets pour la prise de recul ? ça fait réfléchir aussi à cette façon que l'on peut avoir d'admirer certains personnages historiques que l'on hisse ensuite en symbole). La révolution française d'une part mais surtout l'épisode napoléonien qu' on avait traité sous le jour des grandes batailles et des améliorations de société, pas sur le thème du tyran et de son caractère. La restauration puis la période de Louis-Philippe m'était à peu près inconnue donc intéressante introduction. Même si Chateaubriand passe sous silence toutes ses années en tant que ministre des affaires étrangères (guerre d'Espagne et congrès de Vérone), renvoyant à un de ses ouvrages (il est très bon commercial pendant toutes les mémoires d'ailleurs...), ses ambassades à Londres et Rome sont savoureuses (l'élection du pape notamment).
Tout n'est pas donc de niveau égal (le dernier tome en poche est superbe avec ce retour de Chateaubriand sur sa vie comme des mémoires dans des mémoires au moment où s'éteint ses espoirs pour le retour des Bourbons, le début du troisième par contre plus laborieux) mais c'est une belle aventure tant on a l'impression de partager la vie d'un homme qui a fait des choses et a des choses à dire. | |
| | | Sigismond Agilité postale
Messages : 875 Inscription le : 25/03/2013
| Sujet: Re: François-René de Chateaubriand Lun 28 Déc 2015 - 18:16 | |
| Merci, titete, pour ces impressions de voyage au long cours (quand on connaît l'étendue littéraire à parcourir, le terme s'impose) ! | |
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| Sujet: Re: François-René de Chateaubriand | |
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