Paul Auster

Nezumi a écrit:

Yummy plutôt ,

Spoiler:

Remarque, ça dépend pour qui mais pas pour Kenavo il semblerait

Nezumi a écrit:

Epi a écrit:

Nezumi a écrit:

Yummy plutôt ,

Spoiler:

Remarque, ça dépend pour qui mais pas pour Kenavo il semblerait

Spoiler:

on pourrait transférer la discussion de yammie et yummy peut être au café littéraire
scusi Nezumi - j'ai employé la forme luxembourgeoise en espérant que cela se comprendrait quand même

kenavo a écrit:

on pourrait transférer la discussion de yammie et yummy peut être au café littéraire

Kwââ ? M'accuserais-tu de flooder ?
Transfère, transfère, chère Kenavo, je me suis un peu laissée emporter.

Nezumi a écrit:

Kwââ ? M'accuserais-tu de flooder ?

la reine du floodage ne va quand même pas accuser les autres

Nezumi a écrit:

Transfère, transfère, chère Kenavo, je me suis un peu laissée emporter.

le sérieux du dernier roman de Paul Auster a besoin d'un peu de léger

kenavo a écrit:

le sérieux du dernier roman de Paul Auster a besoin d'un peu de léger

J'ai hâte de pouvoir enfin le commencer d'ailleurs!

Je n'ai pas lu (en détail) les commentaires d'Animal pour ne pas me laisser influencer...

Nezumi a écrit:

J'ai hâte de pouvoir enfin le commencer d'ailleurs!

Je n'ai pas lu (en détail) les commentaires d'Animal pour ne pas me laisser influencer...

ah oui.. je suis aussi impatiente de savoir ton avis..

La trilogie New Yorkaise

Tout a déjà été dit sur Paul Auster, et même, je crois que c'est Sousmarin, qu'il était austère... Je ne sais pas s'il le disait sérieusement ou pour le plaisir du jeu de mots mais en tout cas, je ne suis pas vraiment d'accord. C'est vrai que sa façon d'écrire peut paraître sèche parfois et qu'il ne donne pas dans les grands sentiments. Mais je trouve qu'il est plein de fantaisie, il s'amuse avec ses personnages, il s'amuse aussi avec les nerfs de ses lecteurs et il y a plein de petites pointes d'humour ici et là. Non, non, rien d'austère dans tout cela, Auster peut être drôle (à sa manière mais quand même), la preuve, j'ai ri parfois en lisant la trilogie.

Pourtant, il aborde des sujets difficiles et pas vraiment gais, comme la solitude, la recherche d'identité, le sens de la vie, etc. (je ne reviens pas là-dessus). Ce n'est évidemment pas un roman policier, l'intrigue est secondaire, ce qui est important se passe ailleurs et malgré une apparente légèreté, il nous entraîne souvent loin dans nos réflexions. J'aime particulièrement la façon dont il n'écarte jamais la possibilité pour un être de devenir autre, les multiples facettes de chacun, souvent ignorées ou refoulées et surtout la facilité avec laquelle on peut changer. La possibilité de se perdre aussi et de ne plus jamais se trouver.

Dans la trilogie, il joue sur deux tableaux et il ne faut pas s'arrêter à la forme. Si l'on s'en tient au côté "policier" du livre, c'est creux et on passe à côté de ce qui est vraiment important. J'aime beaucoup la fin où l'on comprend enfin ce qui relie ces trois histoires, en plus des évidentes similarités dans le propos bien sûr.

Il a assurément un style qui sort de l'ordinaire, c'est un conteur génial qui sait retenir l'attention. Auster est maintenant pour moi un incontournable, je continue donc de progresser dans la découverte de son oeuvre et pour le moment, aucun des livres lus ne m'a déçue bien au contraire. J'ai hâte de tous les découvrir !

Epi a écrit:

J'aime particulièrement la façon dont il n'écarte jamais la possibilité pour un être de devenir autre, les multiples facettes de chacun, souvent ignorées ou refoulées et surtout la facilité avec laquelle on peut changer. La possibilité de se perdre aussi et de ne plus jamais se trouver.

Si si...ça fait très sérieux et merci pour ce beau commentaire Epi!
C'est toujours un plaisir de lire des (bonnes) critiques de notre Auster pas si austère.

Et reviens quand tu veux ...

Merci aussi à Epi pour ton bon commentaire

Je ne vais pas tarder à mettre mon commentaire aussi sur Man in the dark! D'emblée, je peux dire que ce qui est plaisant chez Auster (tout comme chez Haruki Murakami avec lequel il a plusieurs points communs), c'est de retrouver ses thèmes familiers. La solitude bien sûr, le destin et ses bons ou mauvais tours, le fait de raconter et d'écouter des histoires...

aériale a écrit:

Et reviens quand tu veux ...

Sans aucune hésitation, je vais revenir autant de fois qu'il y a de livres d'Auster. Au moins

Nezumi a écrit:

D'emblée, je peux dire que ce qui est plaisant chez Auster (tout comme chez Haruki Murakami avec lequel il a plusieurs points communs), c'est de retrouver ses thèmes familiers.

Oui, j'aime bien ce côté là chez lui, on est en terrain connu mais toujours surpris quand même. Prendre un livre d'Auster pour moi est la garantie de passer un bon moment, j'espère que cela va durer !

Ca me donne envie de relire sa première oeuvre (je crois!) The invention of solitude, qui m'avait beaucoup plu à l'époque (plus de 10 ans). Là aussi, pour reprendre le terme de Sentinelle, c'est de la quintessence d'Auster (comme le titre l'indique d'ailleurs).

En cherchant les titres que j'avais lus de Paul Auster, je viens de découvrir qu'il avait préfacé (peut-être plus) "Bons baisers de New York" de Art Spiegelman ... Je vais aller voir de ce côté...

Quatorze pages sur Paul Auster et, si j'ai bien parcouru, aucun commentaire sur Léviathan !
Je suis en train de le lire et je suis un peu perplexe et nettement moins enthousiaste que pour Le livre des illusions Brooklyn Follies ou La Trilogie new-yorkaise !
Je reviendrai en parler quand j'aurai fini...