Les séries télévisées…

eXPie a écrit:

Comme un certain nombre de série "de consommation", il y a des épisodes quasiment totalement indépendants (une enquête), et d'autres qui font avancer le schmilblick, à savoir l'enquête qui se poursuit en fil rouge sur le gros méchant (Red John, qui a fait des misères à la famille du héros). On sent la volonté de faire traîner les choses, car on se dit que quand cette intrigue principale sera dénouée, la série sera à peu près finie.
Bref, quand il y a besoin de vraiment connaître quelque chose d'épisodes précédents, c'est expliqué par flash-back résumés explicatifs au début.
Ainsi, dès le début, on sait si ce sera un simple épisode pop-corn, sympa et vite oublié, ou si ça sera quelque chose de plus costaud.
Mentalist, c'est plus sympa pour les dialogues, souvent vraiment spirituels (plus que dans beaucoup d'autres séries), en tout cas en vo. Très bon dialogues, réjouissants, les personnages sont pas mal dessinés (on est un peu dans la caricature, bien sûr).
Par contre, les intrigues sont souvent flemmardes, surtout dans la deuxième partie de cette saison 2. Vers la fin, les scénaristes manquaient d'inspiration. J'espère qu'ils auront retrouvé leur inspiration pour la saison 3 (diffusion du premier épisode aux USA le 23 septembre).
Sunny Boy est très sympa, oui. Il a le chic pour manger le sandwich que se préparait un type quand il a été abattu à bout portant dans sa cuisine.
"Ben quoi ? Il ne lui sert plus à rien, non ?"

Tout à fait d'accord avec tout ce que tu dis.
C'est une chouette série délassante et le sourire ironique du mentalist est savoureux.

The Walking Dead.
Une nomination aux Golden Globes (meilleure série). La première saison fait 6 épisodes.
Ca parle de morts-vivants, et c'est l'adaptation de la BD de Tony Moore et Robert Kirkman.


Par rapport à la BD, la série approfondit les personnages. Elle se débarrasse aussi moins vite de certains persos, même s'il y a une tendance assez impressionnante à faire du nettoyage. Heureusement, notre héros est quasi inoxydable. Bref, si on continue à ce rythme, on en a pour un paquet de saisons. Enfin, on verra, ça a l'air de dévier de la BD (je n'ai lu que le premier volume et parcouru le deuxième, ne voulant pas me gâcher à l'avance l'histoire de la série).

Le maître d'oeuvre, c'est Frank Darabont (le réalisateur des Evadés, de la Ligne verte...), qui a d'ailleurs réalisé le premier épisode. Il m'a l'air d'avoir pris des gens de son film The Mist. Il y a une peu la même atmosphère bien glauque de fin du monde.

Ce qui suit va spoiler (un peu) le premier épisode. Je ne parle pas des suivants, par contre.

Alors voilà, le héros, c'est le gars à droite. Le type, à gauche, c'est son meilleur pote.
Ils sont flics.


Il lui arrive une petite misère, notre héros. Il se retrouve à l'hosto, le temps passe, il ne le sait pas, et hhhaa, il se réveille. Consternation, personne à l'hosto, du bordel partout. Bref, c'est le truc classique, pendant que notre héros est à l'écart de tout, le monde s'écroule.
Parce que, lorsqu'il sort de l'hosto, ce qu'il voit, ce n'est pas joli-joli.


Où sont sa femme et son fils ? Vivants, zombifiés ou bouffés ?
Il se passe encore un tas de trucs, et puis il comprend que ces trucs, ce sont des morts-vivants (pourquoi, dans les films ou les séries de morts-vivants, les gens n'ont-ils jamais vu les films de Romero ? Ca me dépasse. Bref, reprenons).
Il va à Atlanta (où paraît-il y a des secours, des réfugiés), et là, c'est l'image de l'affiche de la série, graphiquement, c'est drôlement bien fichu. Le raccourci de la chute de la civilisation, le retour aux moyens les plus simples, la fuite désespérée et passée dans un sens, l'arrivée de notre héros dans l'autre.


Ces scènes de ville désertes, c'est toujours classe.

Même si finalement, ce n'est pas si désert que ça :

Ca n'y va pas de main morte (ha ha, ce que je suis drôle, parfois).

Bon, notre héros va rencontrer quelques survivants, bien sûr, et il va se passer des trucs.

C'est drôlement efficace, n'importe qui peut mourir n'importe quand.

Pour la saison 2, Frank Darabont a viré les scénaristes de la première saison, il veut prendre des scénaristes "free lance", personne d'autre mettra sa patte sur la série que lui, Darabont.
On va voir ce que ça va donner.
Enfin, voir... pas forcément tout le monde.
Pas sûr que ça passe à la télé française.

Bien tentant ce Walking Dead... Je vais essayer de le trouver.

La série tv est vraiment très "classique" dans le fond par rapport à la BD.

Là où la BD osait vraiment, à fond, montrer comment les humains devenaient de plus en plus bestiaux, à retrouver leurs instincts de survie, et à devenir peu à peu cinglés à cause de leur conscience qui les travaillent toujours, et de la continuelle violence dont ils sont victimes et dont ils font preuve.

La série, parfois, c'est une sorte de série américaine classique : avec des problèmes de couple, d'adultère, de conflits générationnels, d'histoire de cohabitation...
L'impression d'allègement et de mise à l'écran d'une sorte de Desperate Zombie Wife... BofBof.
Sans oublier qu'on nous assène de discours moraux, plein de bons sentiments, et de bouts de fin du monde.
Genre les héros se retrouvent à toucher du doigt l'origine de la maladie, la possibilité de guérison... etc... dans un centre ultra surveillé... etc... Une vraie invraisemblance bien américaine. Des fois, je râlais tellement fort devant mon écran que ça réveillait le zombie qui dormait en moi.
Dans la BD, c'est réellement plus "réaliste". Des gus qui se retrouvent à zoner dans les villes et campagnes à la recherche d'un endroit sûr. A tenter de se faire confiance les uns les autres. Et à avoir tort, très souvent.

Si on regarde la série sans avoir lu la BD, on y trouve de l'originalité : l'univers, les zombies... mouais.
Mais si on a lu la BD avant, on est limite désespérée de voir comme ils parviennent à tout rendre mou et formaté.

Queenie a écrit:

Si on regarde la série sans avoir lu la BD, on y trouve de l'originalité : l'univers, les zombies... mouais.
Mais si on a lu la BD avant, on est limite désespérée de voir comme ils parviennent à tout rendre mou et formaté.

J'ai trouvé que la BD, que j'ai lue (le premier volume) après avoir vu la série, allait hyper vite. En deux pages, on voit à peine le black du début, avec son gosse, hop, et quasiment aussi vite, on passe à autre chose.
J'ai eu l'impression que ça allait trop vite d'un truc à l'autre.
A part ça, je suis bien d'accord que la série est très américaine, avec des passages obligés, des archétypes. Mais si elle allait au même rythme que la BD, ça ferait curieux, comme une sorte de zapping.
J'aurais sans doute eu une perspective très différente si j'avais lu d'abord la BD, très probablement.

eXPie a écrit:

Queenie a écrit:

Si on regarde la série sans avoir lu la BD, on y trouve de l'originalité : l'univers, les zombies... mouais.
Mais si on a lu la BD avant, on est limite désespérée de voir comme ils parviennent à tout rendre mou et formaté.

J'ai trouvé que la BD, que j'ai lue (le premier volume) après avoir vu la série, allait hyper vite. En deux pages, on voit à peine le black du début, avec son gosse, hop, et quasiment aussi vite, on passe à autre chose.
J'ai eu l'impression que ça allait trop vite d'un truc à l'autre.
A part ça, je suis bien d'accord que la série est très américaine, avec des passages obligés, des archétypes. Mais si elle allait au même rythme que la BD, ça ferait curieux, comme une sorte de zapping.
J'aurais sans doute eu une perspective très différente si j'avais lu d'abord la BD, très probablement.

La BD passe certes sur l'histoire du père de famille et son fils, mais en même temps.. c'est plus crédible, parce qu'il a autre chose à penser le "shérif". Dans la série, il focalise là dessus, à laisser des mots; à lancer des messages... Genre Sauveur de toute l'humanité.
La BD zappe les moments moraux culcul de ce type, mais insiste bien plus longtemps sur d'autres aspects qui sont vraiment zapper je trouve dans la série : confrontation avec d'autres 'communautés', tentative de récréer un système social, troubles de l'identité...
Globalement des choses plus sombres, et plus psychologiques, et plus logiques je trouve.

Oui, en lisant la BD avant je pense que c'est vraiment différent. Et je pense que je suis sévère avec cette série, alors que je pourrais bien plus l'apprécier sinon.

Vous connaissez la série Rubicon qui est diffusée sur orange cinémax à partir de demain? ça me tente bien...

qui regarde les invincibles sur Arte ?

J'ai vu un épisode, ça avait l'air assez sympa, mais sur la longueur faut voir.

Je me réjouis ! On peut aimer la littérature et les séries télévisées !!!
Depuis mon adolescence, je suis suis passionnée par les séries !
Tout a commencé avec Le caméléon et Charmed, à la bonne époque de la Trilogie du Samedi !
Non, non... tout a commencé avec Lois et Clark, à la bonne époque du Mardi, c'est permis...
Ou peut-être avec Madame est servie...
Ou, ou, ou....

Je ne sais où a commencé cette passsssssion !

Aujourd'hui, je ne manque pas Grey's anatomy, Desperate Housewives ou encore How I met your mother....
Et bien d'autres comme FBI Portés disparus...

[quote="Livvy"]

eXPie a écrit:

C'est une chouette série délassante et le sourire ironique du mentalist est savoureux.

J'oubliais Patrick Jane !!!! J'adore ! Il est fou, charmant et drôle à la fois !

Nina a écrit:

Je suis de la génération 90's ! Période où les séries ont commencées à se multiplier ...
Ado, j'étais fan de Charmed, Dark Angel et toutes les séries qui composaient " La trilogie du samedi" sur M6.

A l'heure actuelle, Grey's Anatomy, Desperate Housewives et Brothers & Sisters attirent mon attention !

Et dans les policiers, Esprits Criminels est celui qui me semble le plus intéressant.

Pareil ! Bien que je ne connaisse pas Brothers & Sisters...

DonaSol a écrit:

Je me réjouis ! On peut aimer la littérature et les séries télévisées !!!

Bien heureusement !

Queenie a écrit:

DonaSol a écrit:

Je me réjouis ! On peut aimer la littérature et les séries télévisées !!!

Bien heureusement !

DEXTER reviens !!!!!!!!!!!