David Fincher

Si, il y a "Louise Wimmer", "Sport de filles", "L'oiseau"
Tu me fais douter là

Moi jvote pour Louise Wimmer ou Sport de filles (que je n'ai pas vus, hein)

eXPie a écrit:

darkanny a écrit:

J'ai l'impression d'avoir vu et entendu 10 000 fois cette histoire (entre les 3 tomes lus, le film, la série tv) et en même temps ça pique ma curiosité cette adapatation américaine.

Vivement la BD !

En patientant avant 2013
http://www.actualitte.com/actualite/bd-manga-comics/univers-bd/millenium-en-bd-dupuis-fait-monter-la-temperature-31467.htm
http://www.lexpress.fr/culture/livre/bd/millenium-adapte-en-bd_1039411.html


Il y a déjà la vie de l'auteur de dispo chez Denoël Graphic :


(désolé de larssonner Fincher).

Tu vois eXPie, ça n'a pas traîné !

Eh ben...

Trop fort !

Merci Gunnar !

Vivement 2013 !

Une aubaine pour Dupuis détenu par le groupe Media Participation non?
9 albums pour une trilogie! Et comment ont-ils obtenu les droits?
Je resterai sur le texte du pauvre Larsson (dont la traduction en français mériterait d'être révisée -je crois?)

Hello Gunnar, contente de te lire depuis tout ce temps !

Alors Darkanny ? Tu es allée voir le film ou tu te réserves (avec grande impatience) pour la prochaine BD ?

Non mais je vais y aller
Faut juste que je trouve le bon jour et la bonne heure

Millenium

Pas grand chose à retenir pour ma part. La mise en scène de Fincher manque vraiment de conviction, et ne tient pas les promesses d'un générique visuellement audacieux. L'intrigue se dévoile de manière assez convenue, et les rebondissements ne retiennent pas forcément l'attention (je précise que je n'ai pas lu le roman).
Fincher s'appuie sur Daniel Craig et Rooney Mara, qui donnent une certaine crédibilité à leurs personnages. Les séquences de transition, davantage portées sur une sincérité émotionnelle, deviennent alors les pivots d'un récit souvent laborieux dans une surenchère.

Hier soir, j'ai regardé L'étrange Histoire de De Benjamin Button.
Je pensais être transportée. J'avais préparé ma boîte de mouchoirs. J'étais certaine d'être bouleversée, émue ...
PLOUF ! Echec.

Ok, c'est un joli conte. Les images sont magnifiques et l'esthétisme du film le sauve.
Finalement au niveau des émotions, celle qui domine est la déception ! Je te rejoins Queenie.
Je trouve que cela manque cruellement de poésie, de sensibilité. Cela ne m'a pas affectée. Je suis très déçue. C'est long, long ...
Il est vrai que j'ai aussi pensé à Forrest Gump sauf que pour ce film, je ne me suis pas du tout ennuyée et j'apprécie encore de le revoir. Là, à part pour Brad Pitt à 49 ans, je ne suis pas certaine d'avoir une grande motivation.
Peut-être que j'en avais trop entendu parler et que je m'étais déjà fait mon film.

Par contre, j'ai très envie de lire la nouvelle, malgré le spolier de Marko. Le véritable conte serait donc beaucoup plus cruel, comme le sont les vraies histoires.

Je me suis refait Zodiac hier soir... en plus, je me suis trouvée la director's cut (avec 2 documentaires sur le tueur du Zodiac dedans, en plus...   ).

J'aime toujours autant ce film, cette traque qui broie ceux qui la mène, les use à la longue... et eux qui ne lâchent pas, quitte à y perdre sa dignité, sa famille, voire sa vie.
Ce tueur, insaisissable (et toujours une énigme aujourd'hui, malgré un candidat très sérieux, peut-être la plus grande énigme criminelle moderne, après Jack L’Eventreur, dont il a repris le goût pour l'envoie de lettres à la police...), dont on ne sait si c'est une génie du crime, ou un pitoyable minable qui s'invente une vie en prenant celle des autres... et qui illustre par là parfaitement la figure même du tueur en série : ce sont des trous noirs d'hommes, qui fascinent... et détruisent tous ceux qui s'approchent un peu trop près.

Du coup, ça m'a vraiment redonné envie de me trouver le livre de Graysmith.

Gone Girl

Le film est adapté du thriller "Les apparences" de Gillian Flynn et il est difficile d'en parler sans révéler les rebondissements du scénario (qui sont d'ailleurs rapidement prévisibles et souvent à la limite de la cohérence). L'intérêt de cette histoire est de jouer avec toutes les apparences du récit et de ce qui tourne autour. Apparences de l'harmonie de la vie conjugale, d'une histoire familiale idyllique, de l'image renvoyée par les médias de la réalité, de la fausse compassion des gens émoustillés par le sordide et le malheur des autres, des relations humaines dans leur ensemble. Des apparences qui inversent d'ailleurs aussi les valeurs qu'on attribue en général aux hommes ou aux femmes. On assiste donc à un jeu de massacre où défile une véritable galerie de monstres qui font écho à toutes sortes de faits divers criminels ou de moeurs dont la télévision nous abreuve régulièrement. David Fincher filme tout ça avec un certain brio de façon plutôt classique même si la musique de Trent Reznor apporte des fêlures sous la surface lisse par ses sonorités électroniques insidieuses. Les 2h30 passent rapidement et le final, qui laissera certains insatisfaits, est d'un cynisme assez glaçant. Je ne suis pas complètement emballé parce que l'histoire me paraît très tirée par les cheveux mais la réalisation est impeccable dans ce registre classique (avec une scène d'horreur très impressionnante).

J'ai beaucoup aimé... (oui, c'est sûr que l'histoire est machiavélique, mais c'est tout l’intérêt et tout le "saisissement" que produit le film*).
Fincher n'en fait jamais trop (ce qui est toujours mieux en matière de thriller, je pense). Il réalise comme un chirurgien découpe un cadavre, au scapel. C'est net, précis. Implacable. Pas une image de trop. Et toutes comptent. Et oui, c'est cynique... autant sur les relations humaines que sur la société, et ses médias... où tout n'est que manipulation... tout n'est qu'apparences.

*

Spoiler:

-Gone girl-



Excellent, je partage l'avis de Chymère !!! J'ai trouvé le film tiré du thriller de Gillian Flynn génialement mis en scène! Tout y est: Les faux semblants du couple, l'image que l'on se donne et celle que nous impose les autres, surtout lorsque l'on devient un personnage public. La manipulation qui en découle, le jeux pervers que cela entraîne, bref...

J'avais bien aimé le sujet dans le roman, mais la démonstration m'avait paru laborieuse. Ici c'est tranché jusqu'à l'os, sans débordement, c'est juste parfait. Une analyse particulièrement cynique des rapports humains avec un final plus que glaçant. Perso, j'en redemande!