OneShot - BD

"Allo Dr Laura",  de Nicole G. Georges

Citation :

«L'homme que vous pensez être votre père est peut-être mort... Mais votre père est bien vivant.» Troublée par les paroles d'une chiromancienne, Nicole J. Georges replonge dans son enfance, affrontant les zones d'ombre d'une destinée familiale chaotique. Chronique sensible d'une jeunesse dans le Portland bohême des années 2000, Allô, dr Laura ? dévoile au fil de ses pages une courageuse et bouleversante quête de vérité.

Difficile de ne pas songer au "fun home" (voir le topic sur Bechdel pour les récalcitrants qui ne l'ont toujours pas lue) : ce roman graphique retrace l'adolescence puis l'entrée dans l'âge adulte : acceptation de son homosexualité, la recherche de son histoire personnelle, et les relations familiales (et amoureuses) compliquées.
Un ouvrage touchant (j'ai versé ma larme), sur la construction de soi, et du temps qu'il faut pour y parvenir.

1917 L’homme de l’année
Duval, Pécau et Mr Fab

Quelle déception ! Moi qui m’attendais à un coup de cœur …
Dotée d’une couverture magnifique, je me suis arrêté à cette BD. En tournant les pages, je me suis rassuré par un graphisme soigné et précis. Mais surtout, ce concept d’homme de l’année m’interpellait … En quatrième de couverture, je pus lire :
Le concept – Certains étaient des héros, d’autres des salauds, mais tous ont été au cœur d’événements qui ont marqué notre mémoire collective. Remontez le cours de l’histoire dans les pas de ces « anonymes » qui ont incarné leur époque, autant d’hommes de l’année » que vous n’oublierez pas de sitôt.
Le concept me convient donc … Et hop c’est parti, je me décide : je le prends !
Et la déconvenue …. Le scénario n’est vraiment pas à la hauteur et les personnages sont des caricatures aux caractères fortement manichéens. Il n’est même pas possible d’avoir un minimum d’empathie pour notre héros. Les rebondissements sont quasi inexistants et amenés de manière poussive. Les symboles sous-jacents qu’on a essayé de mettre en exergue s’en trouvent au final dévalorisés en les habillant d’oripeaux grotesques qu’on n’ose plus mettre si ce n’est que dans la presse de propagande en temps de guerre.
Donc au final, je n’ai pas aimé et cela m’a même énervé.

Maryvonne a écrit:

"Allo Dr Laura",  de Nicole G. Georges

Citation :

«L'homme que vous pensez être votre père est peut-être mort... Mais votre père est bien vivant.» Troublée par les paroles d'une chiromancienne, Nicole J. Georges replonge dans son enfance, affrontant les zones d'ombre d'une destinée familiale chaotique. Chronique sensible d'une jeunesse dans le Portland bohême des années 2000, Allô, dr Laura ? dévoile au fil de ses pages une courageuse et bouleversante quête de vérité.

Difficile de ne pas songer au "fun home" (voir le topic sur Bechdel pour les récalcitrants qui ne l'ont toujours pas lue) : ce roman graphique retrace l'adolescence puis l'entrée dans l'âge adulte : acceptation de son homosexualité, la recherche de son histoire personnelle, et les relations familiales (et amoureuses) compliquées.
Un ouvrage touchant (j'ai versé ma larme), sur la construction de soi, et du temps qu'il faut pour y parvenir.

Ah ben voilà !
Merci !

Maryvonne a écrit:

"Allo Dr Laura",  de Nicole G. Georges

Citation :

«L'homme que vous pensez être votre père est peut-être mort... Mais votre père est bien vivant.» Troublée par les paroles d'une chiromancienne, Nicole J. Georges replonge dans son enfance, affrontant les zones d'ombre d'une destinée familiale chaotique. Chronique sensible d'une jeunesse dans le Portland bohême des années 2000, Allô, dr Laura ? dévoile au fil de ses pages une courageuse et bouleversante quête de vérité.

Difficile de ne pas songer au "fun home" (voir le topic sur Bechdel pour les récalcitrants qui ne l'ont toujours pas lue) : ce roman graphique retrace l'adolescence puis l'entrée dans l'âge adulte : acceptation de son homosexualité, la recherche de son histoire personnelle, et les relations familiales (et amoureuses) compliquées.
Un ouvrage touchant (j'ai versé ma larme), sur la construction de soi, et du temps qu'il faut pour y parvenir.

Le petit côté Fun home devrait me faire kiffer, c'est noté.

GrandGousierGuerin a écrit:

1917 L’homme de l’année
Duval, Pécau et Mr Fab

Quelle déception ! Moi qui m’attendais à un coup de cœur …
Dotée d’une couverture magnifique, je me suis arrêté à cette BD. En tournant les pages, je me suis rassuré par un graphisme soigné et précis. Mais surtout, ce concept d’homme de l’année m’interpellait … En quatrième de couverture, je pus lire :
Le concept – Certains étaient des héros, d’autres des salauds, mais tous ont été au cœur d’événements qui ont marqué notre mémoire collective. Remontez le cours de l’histoire dans les pas de ces « anonymes » qui ont incarné leur époque, autant d’hommes de l’année » que vous n’oublierez pas de sitôt.
Le concept me convient donc … Et hop c’est parti, je me décide : je le prends !
Et la déconvenue …. Le scénario n’est vraiment pas à la hauteur et les personnages sont des caricatures aux caractères fortement manichéens. Il n’est même pas possible d’avoir un minimum d’empathie pour notre héros. Les rebondissements sont quasi inexistants et amenés de manière poussive. Les symboles sous-jacents qu’on a essayé de mettre en exergue s’en trouvent au final dévalorisés en les habillant d’oripeaux grotesques qu’on n’ose plus mettre si ce n’est que dans la presse de propagande en temps de guerre.
Donc au final, je n’ai pas aimé et cela m’a même énervé.

Vu à la médiathèque et failli l'emprunter mais finalement renoncé, je pense que j'ai bien fait... merci GGG !

shanidar a écrit:

GrandGousierGuerin a écrit:

1917 L’homme de l’année
Duval, Pécau et Mr Fab

Quelle déception ! Moi qui m’attendais à un coup de cœur …
Dotée d’une couverture magnifique, je me suis arrêté à cette BD. En tournant les pages, je me suis rassuré par un graphisme soigné et précis. Mais surtout, ce concept d’homme de l’année m’interpellait … En quatrième de couverture, je pus lire :
Le concept – Certains étaient des héros, d’autres des salauds, mais tous ont été au cœur d’événements qui ont marqué notre mémoire collective. Remontez le cours de l’histoire dans les pas de ces « anonymes » qui ont incarné leur époque, autant d’hommes de l’année » que vous n’oublierez pas de sitôt.
Le concept me convient donc … Et hop c’est parti, je me décide : je le prends !
Et la déconvenue …. Le scénario n’est vraiment pas à la hauteur et les personnages sont des caricatures aux caractères fortement manichéens. Il n’est même pas possible d’avoir un minimum d’empathie pour notre héros. Les rebondissements sont quasi inexistants et amenés de manière poussive. Les symboles sous-jacents qu’on a essayé de mettre en exergue s’en trouvent au final dévalorisés en les habillant d’oripeaux grotesques qu’on n’ose plus mettre si ce n’est que dans la presse de propagande en temps de guerre.
Donc au final, je n’ai pas aimé et cela m’a même énervé.

Vu à la médiathèque et failli l'emprunter mais finalement renoncé, je pense que j'ai bien fait... merci GGG !

J'ai vu beaucoup de commentaires élogieux sur cette BD, pourtant ... Tu pourrais lui donner une chance, peut-être ? Moi, c'est épidermique, définitif à en devenir même têtu si je ne l'étais déjà ...

Capote in Kansas
(avec Ande Parks et Chris Samnee)

Capote in Kansas plonge dans la période où Truman Capote a écrit De sang froid, On s’intéresse surtout à Capote, son ressenti et sa sensibilité exacerbée par ses souvenirs de jeunesse. Plus qu’une enquête, on s’attache au Capote intime.
Avec un scénario laissant place au sensible, Ande Parks réussit un portrait d’un écrivain qui ne saura sortir indemne de cette expérience et l’obligera à faire sortir du placard de vieux épouvantail. Dans un style en ligne droite du comic, Chris Samnee nous livre des planches en noir et blanc, exceptées la couverture tricolore où le rouge sang imprègne le ciel.

"huit nouvelles dessinées" sur la fin de vie
vue des soignants, des proches, des personnes en fin de vie
la bédé décolle de la fin de vie, s'élargit à la vie des soignants, à celle des proches, à celle des enfants des proches.
la dernière nouvelle couronne l'album : on s'est éloigné des mourants pour y revenir de la façon la plus intime.
je me suis régalée avec ces nouvelles où chaque personnage apparait à un moment ou à un autre "à nu" mais de façon toujours pudique.
le propos est servi par un graphisme simple, doux.



"Pelle Forshed est né en 1974. En Suède, il est surtout connu pour sa série Stockholmsnatt (Stockholm la nuit), qui est publiée toutes les semaines dans un grand journal. Avec Histoires de famille, il explore un nouveau style, plus mélancolique et ancrée dans la vie sociale. Il est également illustrateur de livres pour enfants." (source : bedetheque.com)

Un ouvrage qui tient indubitablement d'une forme de catharsis pour Théa Rojzman .
Le thème de la mort , des névroses et de leur formation , de la construction de la psyché dès l'enfance , de la transmission intergénérationnelle y sont traités avec autant d'humour que de profondeur .
Et si l'on est sensible au graphisme de cette illustratrice , qui utilise des couleurs vives , travaille sur le mouvement aussi avec grâce et crée un monde onirique magique à la fois apaisant et tourmenté ,le tout couronné d'une note d'humour pleine de tendresse ,  cette BD agit comme un véritable baume cathartique ! Objectif atteint pour cette illustratrice !
Pour moi un coup de coeur !

Une très belle bd. Je dirais même un très bel objet d'art. Ces cases sont de véritables tableaux expressionnistes. Sur ce thème de la mort, omniprésente. De la mère castratrice, touchée par un déséquilibre mental.Tu as raison d'utiliser le mot cathartique, on le ressent complètement en parcourant cette histoire.
Mention spéciale du Prix Artemisia, qui le mérite amplement.

Manga : Karl Marx : Le capital Tome 1

Préface d'Olivier Besencenot ............. " Il se dit même que certains capitalistes lisent Marx en douce pour tenter de comprendre ce qui leur arrive" ...........

S'appuyant sur l'histoire d'un jeune fermier qui souhaitant s'enrichir ouvre une usine avec l'aide d'un jeune investisseur, l'oeuvre du capital est expliqué, succinctement mais utilement. Il vaut mieux un dessin qu'un grand discours !

La marchandise  



L'exploitation



La force de travail



La valeur



Tome II  (c'est Engels qui fait le cours !)

La plus-value

(l'échange)



La recherche du profit et la surproduction



Les contradictions du capitalisme




Les banques et la suraccumulation



Les crises du capitalisme

Belle-Île en père

Scénariste Patrick Weber
Dessinateur Nicoby



le scénario est poussif et déjà vu voire simplet, basé sur l'éternelle recherche de ses racines par une starlette de la télé réalité. le livre souhaite mettre en valeur Belle-Île en mer, mais malheureusement ne la montre pas tant que ça. L'histoire de Sarah Bernard, amoureuse de l'île, avec ses caprices de star et ses animaux exotiques est assez amusante, mais sans lien réel avec l'histoire. Au total, guère d' enthousiasme…

merci Topocl, comme je lis peu de BD vaut mieux faire attention à mes choix !

CE N EST PAS TOI QUE J ATTENDAIS - FABIEN TOULME


FABIEN TOULME


Passionné de bande dessinée, Fabien Toulmé (né en 1980 à Orléans) décide de suivre de longues études d'ingénieur Civil et d'Urbanisme afin d'acquérir les bases essentielles de la construction d'une BD.

En 2001, il part pour plusieurs mois sous les tropiques (Bénin, Guyane, Brésil, Guadeloupe).

Lassé par l'eau bleue cocotiers, il revient s'installer en France en 2009 à Aix-en-Provence.

Depuis il publie castrations et BD dans divers magazines (Lanfeust Mag, Psikopat, Spirou...) ou dans ouvrages collectifs (Alimentation générale, Éditions Vide Cocagne, Vivre dessous, Editions Monolosanctis, Les autres gens...).

Père d’une enfant atteinte de la trisomie 21, "Ce n'est pas toi que j'attendais", sorti en 2014, est son premier album.

(source Babelio)

CE N EST PAS TOI QUE J ATTENDAIS

Quand sa petite fille naît porteuse d'une trisomie non dépistée, la vie de Fabien s'écroule. De la colère au rejet, de l'acceptation à l'amour, l'auteur raconte cette découverte de la différence. (source Babelio)

J'ai douté un peu au début de la bd, trop assaillie de détails, puis l'histoire s'est imposée, et finalement je l'ai trouvée bien construite (la citaion de Khalil Jibral sur les enfants en introduction, une façon de voir les enfants handicapés sud-américaine en clôture).
Gros point fort : l'humour, malgré tout, en toutes circonstances.

ah oui, j'avais beaucoup entendu parler lors de la sortie... merci pour ton commentaire