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Parfum de livres… parfum d’ailleurs
Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts…
Le trip sous champi (c'est "long", je ne copie que la partie qui me pose problème) Chose importante : ils sont trois dans la pièce : Zoïle, Astrolabe (qui a laissé Zoïle lui faire la cour, l'embrasser, mais a toujours refusé d'aller plus loin), Aliénor (auteur autiste. là elle est en plein trip introspectif)
Si vous voulez vous mettre dans l'ambiance, pour Zoïle, on est mieux sous trip avec ce morceau :
Citation :
Je tends la main vers toi, la tienne est si froide que ça n'a pas de nom, j'essaie de te réchauffer, j'entoure ton corps recroquevillé de mes bras et de mes jambes, je souffle sur toi mon haleine tiède, comme un souffleur de verre, je crée autour de nous une bulle, te voici dans mon étreinte qui a pour anagramme éternité, tu as remarqué qu'il n'y a plus de temps, sous trip, une minute, une heure, un siècle sont synonymes pour de bon, enlace-moi de tes jambes et de tes bras comme je t'ai enlacée, nous sommes une bulle humaine, cette chanson s'appelle Zigomatic 17, elle dure depuis un millénaire, je vais te faire des choses intéressantes qui rétabliront ta chaleur, ne t'inquiètes pas pour Aliénor, on peut faire l'amour en présence d'un baobab, cela ne dérange pas les brocolis géants, j'ai comme toi la chair de poule, de désir mais aussi de froid, j'ai l'habitude, le trip donne très froid, c'est pour nous rappeler le sens de la vie, dans l'univers ne sévirait que l'infinie loi du froid si n'avait explosé l'étincelle qui a engendré l'existence, le monde n'est strictement rien d'autre que ce conflit permanent entre le froid et le chaud, la mort et la vie, le gel et le feu, il ne faut jamais oublier que le froid a précédé le chaud, il est donc le plus fort, un jour il triomphera de nous, entre-temps il faut vivre et le combattre, tu es la neige que je vais faire fondre. Je parviens à la déshabiller, incrédule, il est si facile de découvrir la beauté, il suffit de lui enlever ses vêtements, hélas, presque aussitôt m'est révélé le problème, Astrolabe est constituée de pierre, sans métaphore, il fallait me dire que tu étais une statue, elle se regarde, se touche, que m'est-il arrivé, d'habitude je n'ai pas ce corps, suis-je ainsi partout, oui, tu es de la pierre partout, elle rit, moi je ne trouve pas ça drôle, elle me demande si j'ai déjà fait l'amour sous champignons, non, mais j'ai des amis qui en ont été capables, ce doit être possible, elle me demande si c'est ça être stone, j'imagine que oui, il est terrible d'apprendre en de telles circonstances la réalité d'une expression, je la caresse dans l'espoir de lui rendre son corps de chair, Astrolabe n'en durcit que d'avantage, est-il pensable d'être dure à ce point, elle se donne des coups de poing sur le ventre, avec sidération, elle me dit qu'elle ne sent rien, sauf une douleur au poing, je suis une statue de glace, conclut-elle. Désespéré, je la prends dans mes bras, combien de temps, sa dureté durera-t-elle, c'est précisément le hic, Astrolabe, sous trip, le temps n'existe pas, si tu es stone dix minutes, c'est comme si tu l'étais dix heures, dix mois, nous sommes enfermés en une zone de non-temps, c'est formidable quand on est très heureux, et quand on souffre c'est l'enfer, il suffit de ne pas souffrir, mais comment ne pas souffrir quand on est au comble du désir et que l'autre est une pierre, elle rit, ton plan était foireux, mon pauvre Zoïle. Son rire me consterne, je comprends qu'elle n'a pas de peine, peut-être même y trouve-t-elle son compte, je suis seul dans ma frustration, si elle m'aime, elle m'aime comme aiment les statues de glace, je contemple sa beauté inaccessible, si la mort a raison de nous, si nous lui cédons, c'est parce qu'elle est belle et qu'il est impossible de lui faire l'amour. La chanson Zigomatic 17 s'achève. Ma stupide tragédie a, par conséquent, duré huit minutes. La musique est le sablier du trip. J'ai tout raté en huit minutes qui m'ont laissé l'impression d'un an. Astrolabe se rhabille et me conseille de l'imiter. Je remets mon armure de chagrin. Elle me dit que ce n'est pas grave, que nous partageons quelque chose. Il y a des tentatives de consolation qui décuplent la douleur. Je me tais.
Voilà. Il fait pitié ce type. Il ne suscite aucune sympathie. Mais Nothomb, je trouve lui donne des mots qui poussent à le trouver attendrissement. Son comportement est tout de même condamnable, mais il passe comme une lettre à la poste. Heureusement qu'il est lâche et mou, ça évite à l'auteur de poser des questions, de se poser des questions, de rendre son texte consistant. Mais là, vraiment, c'est limite je trouve.
Et puis, ça ne s'arrête pas vraiment là. Parce que, au final, Nothomb a l'air de considéré que Astrolabe était une grosse allumeuse, et, en réalité n'attendait que ça, de se faire violer (j'exagère exprès, mais vraiment, ça peut laisser penser que Zoïle avait raison dès le début). Je vous copie la lettre qu'Astrolabe envoie à Zoïle (celui-ci, après être reparti la queue entre les jambes, a pris de la distance avec sa bien aimé).
Citation :
Zoïle, Tu as changé. Je le regrette et ne te le reproche pas. Tu dois avoir tes raisons. Ce que tu as pris pour de la froideur était le réflexe inquiet d'une femme qui se découvrait aimée au-delà de ses espérances. Non que cela m'ait déplu, au contraire. Mais l'art de recevoir des diamants avec grâce n'est enseigné nulle part et pas plus qu'une autre je n'en ait la science. Si je t'ai perdu, je m'incline et te remercie pour les carats du passé. S'il demeurait le moindre espoir que tu me reviennes, je t'attends et te promets, sinon d'être plus habile, au moins de ne plus te cacher le désarroi bienheureux qui t'est dû. A toi, Astrolabe.
Ça laisse un goût amer, non ?
Fantaisie héroïque Sage de la littérature
Messages : 2182 Inscription le : 05/06/2007 Age : 37 Localisation : Paris
Malgré ta douceur dans l'avis, toujours pas envie de le lire...
J'ai plutôt dans l'idée de découvrir L'Hygiène de l'assassin.
Très bonne idée :). Il vaut mieux lire ses premiers livres (disons jusqu'en 2005, car dans les plus récents y'a quand même des trucs chouettes). Après elle s'est égarée avec des bouquins comme Le fait du prince ou Tuer le père. Même Le voyage d'hiver dont parlait Queenie est franchement moyen, on n'en retient rien... La nostalgie heureuse est plutôt agréable à lire, j'aime quand elle parle du Japon.
colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
N'empêche, c'est très atténué. Le fait que Zoïle semble être intouchable adoucit le passage. En revanche, ce qui est beaucoup plus malsain, c'est qu'Amélie Nothomb ait appuyé sur e côté anodin de l'acte, qui n'entraîne justement que le rire et l'indifférence de celle qui devrait être la victime. Peut-être à lire dans le contexte pour mieux se rendre compte... (le coup du brocoli, c'était pas nécessaire).
Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
N'empêche, c'est très atténué. Le fait que Zoïle semble être intouchable adoucit le passage.
en fait, c'est Astrolabe qui est intouchable, en statue. Donc ça n'adoucit pas tellement, ça renforce par la métaphore (un peu lourde d'ailleurs quand on y songe), non ?
Citation :
En revanche, ce qui est beaucoup plus malsain, c'est qu'Amélie Nothomb ait appuyé sur e côté anodin de l'acte, qui n'entraîne justement que le rire et l'indifférence de celle qui devrait être la victime. Peut-être à lire dans le contexte pour mieux se rendre compte..
Si t'as une heure à perdre, je veux bien que tu t'y penches. Parce que oui, c'est le problème : le côté anodin. Absence complète de parti pris. Comme si tout ça était commun, normal, habituel...
.
Citation :
(le coup du brocoli, c'était pas nécessaire).
(le brocoli c'est parce qu'il en parle avant, description de l'autre nana. C'est vrai que sans le reste, là, ça fait bizarre. Disons, encore plus bizarre. Parce que je trouvais déjà que c'était inutile dans la totalité du texte)
Fantaisie Héroïque a écrit:
La nostalgie heureuse est plutôt agréable à lire, j'aime quand elle parle du Japon.
C'est ce qu'a l'air de dire eXPie plus haut.
colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
N'empêche, c'est très atténué. Le fait que Zoïle semble être intouchable adoucit le passage.
en fait, c'est Astrolabe qui est intouchable, en statue. Donc ça n'adoucit pas tellement, ça renforce par la métaphore (un peu lourde d'ailleurs quand on y songe), non ?
Ouais, c'est pas l'invention de l'eau chaude, comme qui dirait.
Citation :
Si t'as une heure à perdre, je veux bien que tu t'y penches. Parce que oui, c'est le problème : le côté anodin. Absence complète de parti pris. Comme si tout ça était commun, normal, habituel...
Puisque c'est pour l'intérêt du bien commun, je songerai à m'y pencher.
Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
Sujet: Re: Amélie Nothomb [Belgique] Mer 29 Jan 2014 - 13:37
(Hygiène de l'assassin)
Harelde a écrit:
Je sors perplexe, hésitant entre ovation et rejet. Cette apologie du crime me dérange et, finalement, m’empêche de goûter pleinement les nombreux passages savoureusement acides de ce livre. Amertume.
A plusieurs reprises, je me suis retrouvée dans le même dilemme que toi Harelde. Que penser ? Ovation ou rejet ? Contrairement à toi, ma balance penche plutôt du côté positif, pour l'originalité du concept et du ton. C'est quand même pas tous les jours qu'on se retrouve en face d'un OLNI (Objet Livresque Non-Identifié) qui parvient à nous couper l'herbe sous le pied et à nous embarquer dans un délire fantasque. C'était quelque chose que j'aimais beaucoup chez Amélie Nothomb et que j'avais oublié au fil du temps à cause de publications plus récentes. Je me retrouve totalement dans ceci :
eXPie a écrit:
Hygiène de l'Assassin (qu'elle a publié à 25 ans) ne se prétend pas être réaliste. Comme tous les romans d'Amélie Nothomb, cela relève plus de la fantaisie, du petit jeu intellectuel, duquel la psychologie est assez absente. Mais (pour ceux qui accrochent) c'est un livre franchement amusant, avec un ton qu'on (moi, en tout cas) n'avait pas rencontré ailleurs. Nothomb a une originalité de ton, ses romans sont vivants. Dans ses romans plus récents, cette originalité n'est plus qu'une marque de fabrique.
D'accord avec eXPie et Aeriale, Nothomb a su écrire des livres avec un ton qui lui est propre et ça serait dommage de laisser les bons moments passés se diluer dans une bibliographie qui s’essouffle. La boucle est bouclée, j'ai fait le tour de ce qui m'intéressait et je ne retiendrai que :
- Hygiène de l'assassin - Stupeur et tremblements - Ni d'Ève ni d'Adam
Point final.
" Le monde grouille d'assassins, c'est-à-dire de personnes qui se permettent d'oublier ceux qu'ils ont prétendu aimer."
eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Amélie Nothomb [Belgique] Mer 29 Jan 2014 - 15:31
J'avais bien aimé Le Sabotage amoureux, aussi. Un livre qui se passe en Chine.
eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Amélie Nothomb [Belgique] Mar 3 Juin 2014 - 23:30
Allez, le Nothomb annuel est annoncé.
Pétronille, ça s'appelle. Sortie vers le 20 août.
Le chapeau, les habits sombres... le cahier des charges est respecté. Logiquement, on devrait avoir une police 18, comme d'habitude, un livre aux alentours de 200 pages et une histoire bâclée, que je me ferai quand même un plaisir de lire et de critiquer. Enfin, quand j'aurai mis la main dessus en bibliothèque. Faut quand même pas pousser non plus.
Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Amélie Nothomb [Belgique] Mer 4 Juin 2014 - 8:40
Avoue que tu l'attends tous les ans avec impatience.
Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
Sujet: Re: Amélie Nothomb [Belgique] Mer 4 Juin 2014 - 9:59
C'est clair que ça a l'air d'être devenu un rite incontournable pour toi eXPie. Je me demande dans quel état on te trouverait si Nothomb surprenait !
colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
Sujet: Re: Amélie Nothomb [Belgique] Sam 7 Juin 2014 - 13:10
Amélie Nothomb est peut-être une femme d'affaires brillante mais elle n'a sans doute pas pris en compte la lassitude du lectorat... un livre tous les deux ans, ç'aurait déjà été plus palpitant.
Little devil Main aguerrie
Messages : 536 Inscription le : 14/05/2008 Age : 28 Localisation : Dis-z'y-mieu !
Cela fait très longtemps que je connais son nom et son visage. Et je n'avais jamais ouvert un seul de ses livres ! Inscrite depuis peu à un club de lecture dans un village voisin, nous recevons une liste d'une quinzaine de livres à lire, pour en discuter ensuite. Dans cette liste, figurait "Le fait du prince". Voilà une occasion de lire du Nothomb !
Les premières pages m'ont bien faire rire. Et c'est ce qui m'a donné envie de lire la suite. J'ai trouvé le livre accrocheur presque jusqu'à la fin. J'aurais voulu que plus de choses soient éclaircies ! Je partage donc l'avis de beaucoup; ce sont des livres simples à lire, je n'y ai pas passé un mauvais moment, mais... L'histoire pourrait être beaucoup mieux si elle était approfondie !
eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
- Pétronille (2014). Albin Michel. 180 pages. Dans ce roman, en grande partie autobiographique, il est beaucoup question de champagne. Cela fait pas mal d'années que Nothomb en fait l'apologie, mais jamais à ce point-là.
Citation :
"« L'ivresse ne s'improvise pas. Elle relève de l'art, qui exige don et souci. Boire au hasard ne mène nulle part. Si la première cuite est si souvent miraculeuse, c'est uniquement grâce à la fameuse chance du débutant : par définition, elle ne se reproduira pas." (page 7)
Citation :
"Il me faut un compagnon ou une compagne de beuverie » , ai-je pensé. J'ai passé en revue les gens que je connaissais à Paris où je venais à peine de m'installer." (page 13).
Manque de chance, il n'y avait pas de gens cumulant les deux qualités essentielles : être un vrai buveur de champagne, et être sympathique.
Citation :
"Déjà, le mot « compagnon » n'allait pas, qui a pour étymologie le partage du pain. Il me fallait un convignon ou une convigne." (page 15)
Mais elle fait bientôt la rencontre d'une jeune femme aux allures de garçonne : Pétronille.
Voici Nothomb qui boit un Roederer en sa compagnie :
Citation :
"Le garçon avait apporté des cacahuètes, ce qui dénotait un curieux sens des valeurs. Autant lire Tourgueniev écoutant La Danse des canards. Pétronille n'y toucha pas, à mon soulagement. J'ai tendance à boire vite, même quand c'est excellent. Ce n'est pas la pire manière de faire honneur. [...] Si je bois vite c'est aussi pour ne pas laisser réchauffer l'élixir. Il s'agit également de ne pas le vexer. Que le vin n'ait pas l'impression que mon désir manque d'empressement." (page 29).
Un peu plus loin :
Citation :
"Il y avait plusieurs tables avec des marques différentes. Nous commençâmes par un Perrier-Jouët. Un échanson nous récita un petit laïus prometteur. J'aime être la convertie qu'on prêche, dans ces cas-là." (page 47)
Mais elle ne parle pas que de champagne. Ainsi :
Citation :
"La Guinness est bonne quand elle est bue à travers la mousse." (page 72)
Nothomb parle des rapports de la boisson avec la nourriture. Pour elle, ne pas manger avant est bien mieux (et le nec plus ultra est de jeûner - thème bien connu chez notre auteur).
Citation :
"Ma soeur Juliette dit avec raison que si les vins rehaussent la nourriture, l'inverse n'est pas vrai. Ce propos fait hurler la race odieuse des connaisseurs. Pourtant, je l'ai toujours vérifié : il suffit d'avoir mangé une bouchée pour que boire cesse d'être magique." (page 49).
Outre Nothomb et le champagne, le sujet du livre, c'est Pétronille : les bons livres qu'elle écrit, la difficulté qu'elle a à être publiée, la nécessité qu'elle a de gagner de l'argent par des petits boulots parce que l'écriture ne rapporte pas (à moins d'être Amélie Nothomb et quelques autres auteurs). Un personnage très intéressant, Pétronille. Elle est prolo, elle aime choquer le bourgeois. Elle est drôle.
Dans le roman, il y a parfois un petit peu de remplissage, comme la scène au ski, qui permet quand même de constater qu'on a beau être prolo, on trouve très pratique de n'avoir qu'à passer un coup de fil pour que tout le séjour à la neige soit organisé.
Il y a aussi de l'humour plus ou moins caché : à un moment, Amélie se rend en Angleterre. On peut lire : "Cela fait sens" (page 58). C'est très laid (il faut dire : avoir du sens, cf http://www.academie-francaise.fr/faire ), mais je suppose que si Amélie Nothomb a mis cette expression, c'est justement parce qu'elle est décalquée de l'anglais.
Un roman réussi : il est très sympathique, léger mais dans le bon sens, et souvent drôle.
On peut aussi le voir comme une publicité efficace pour les oeuvres de Stéphanie Hochet (voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Stéphanie_Hochet ainsi que le fil qui lui est consacré : https://parfumdelivres.niceboard.com/t2154-stephanie-hochet ), le vrai nom de Pétronille : on a vraiment envie d'aller y voir de plus près. Par contre, les éditeurs ont très mal joué le coup : ses oeuvre, à quelques exceptions près, sont quasiment introuvables... Si elles pouvaient être rééditées aussi vite que le dernier Trierweiler... Heureusement pour nous, il y a toujours les bibliothèques.
Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.