Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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Parfum de livres… parfum d’ailleurs

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 Kawabata Yasunari

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eXPie
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MessageSujet: Re: Kawabata Yasunari   Kawabata Yasunari - Page 11 EmptySam 7 Fév 2009 - 17:21

Amusant : Nuées d'oiseaux blancs, qui est devenu difficilement trouvable en poche, est apparemment le seul texte de Kawabata à avoir été enregistré pour le commerce.
On peut en entendre un petit extrait sur http://www.editionstheleme.fr/fiche-livres-audios.php?id_ouvrage=86, lu par Claude Lesko.
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swallow
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MessageSujet: Re: Kawabata Yasunari   Kawabata Yasunari - Page 11 EmptyDim 8 Fév 2009 - 9:09

EXPie:"On peut en entendre un petit minuscule extrait ."

Je blaguais, EXPie, Ah! ces cérémonies du thé... respect
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MessageSujet: Re: Kawabata Yasunari   Kawabata Yasunari - Page 11 EmptyDim 8 Fév 2009 - 11:27

J'ai fait un razzia sur quelques romans de kawabata en poche à Bécherel en août dernier chez un bouquiniste....dont Nuée d'oiseaux blancs miammiam
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MessageSujet: Re: Kawabata Yasunari   Kawabata Yasunari - Page 11 EmptyDim 8 Fév 2009 - 17:04

swallow a écrit:
EXPie:"On peut en entendre un petit minuscule extrait ."

Je blaguais, EXPie, Ah! ces cérémonies du thé... respect
sourire
J'avais cherché un extrait un peu plus long... c'est vrai que là, c'est carrément minuscule !
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MessageSujet: Re: Kawabata Yasunari   Kawabata Yasunari - Page 11 EmptyJeu 12 Fév 2009 - 21:31

Kawabata inspire les compositeurs. En mai à Bruxelles, on pourra voir une création du tandem Kris Defoort/Guy Cassiers. Autant dire que je ne le raterai pas! J'adore ce texte.

House of the Sleeping Beauties


Citation :
Après le succès de The Woman Who Walked into Doors, Kris Defoort et Guy Cassiers conjuguent à nouveau leurs talents pour écrire un deuxième opéra. House of the Sleeping Beauties s’inspire d’un récit de Yasunari Kawabata, Prix Nobel japonais de littérature. Cette nouvelle raconte les visites successives du vieil Eguchi dans une étrange maison close où les vieillards peuvent passer la nuit blottis contre les corps tendres de très jeunes filles endormies par des somnifères. Une histoire sur le souvenir, la mélancolie et le déclin. La voix, comme instrument, est primordiale dans l’opéra de Kris Defoort. Dans la chambre à coucher, le lyrisme et le chant règnent en maîtres, tandis qu’au dehors, les chanteurs se cantonnent au dialogue parlé. Le chant à l’intérieur, la parole à l’extérieur : deux univers aux couleurs, aux intensités et aux émotions contrastées.
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MessageSujet: Kawabata   Kawabata Yasunari - Page 11 EmptyJeu 12 Fév 2009 - 22:29

J'ai aimé les Belles endormies, le roman de Kawabata...

Mais le texte lui-meme était très en deça de ce que j' avais imaginé.

Et ce n' etait pas la faute de Kawabata...

A chacun ses fantasmes, je crois !
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MessageSujet: Re: Kawabata Yasunari   Kawabata Yasunari - Page 11 EmptyJeu 12 Fév 2009 - 23:02

bix229 a écrit:
J'ai aimé les Belles endormies, le roman de Kawabata...

Mais le texte lui-meme était très en deça de ce que j' avais imaginé.

Et ce n' etait pas la faute de Kawabata...

A chacun ses fantasmes, je crois !
Ce n'est pas un texte qui fait l'unanimité, en fait... (je l'ai lu il y a assez longtemps ; c'est un texte court, il faudrait que je le relise). Mais il peut y avoir pas mal d'interprétations.
Dans La Marche de Mina (de Ogawa), on peut lire ceci à propos du roman de Kawabata :
Citation :
"Ce vieil homme s'entraîne à mourir. En passant la nuit auprès de jeunes filles qu'il a endormies avec des médicaments, et qui sont presque comme si elles étaient mortes, c'est comme s'il dormait avec la mort. Ainsi, le vieil homme essaie de se familiariser avec elle. Pour, le moment venu, ne pas fuir parce qu'il aurait peur..." (page 127).
Cette interprétation évacue au moins en grande partie l'aspect fantasme. Logique, puisque c'est une tout jeune fille qui livre cette impression.
Peut-être y voit-on ce qu'on veut, plusieurs interprétations, plus ou moins tordues ou libidineuses, étant possibles.
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MessageSujet: Kawabata   Kawabata Yasunari - Page 11 EmptyVen 13 Fév 2009 - 1:14

Oui, cette hypothèse me parait crédible, plus crédible que celle de l' érotisme.
... Qui était celle que j' avais envisagée... avant de lire le livre.
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MessageSujet: Re: Kawabata Yasunari   Kawabata Yasunari - Page 11 EmptyVen 13 Fév 2009 - 13:53

L'aspect psychanalytique m'avait frappée, à l'époque.
Extrait de ma note de lecture:

"Plus qu'un conte érotique, ce court roman est une description du fonctionnement de la mémoire, des souvenirs enfouis, réprimés qui refont soudain surface à la faveur d'une sensation. Les "belles endormies" n'apportent pas, hormis le plaisir sensuel de les regarder et les toucher, de véritable satisfaction sexuelle à Eguchi, mais chacune d'entre elles, par le contact de sa peau, son odeur...va faire renaître en lui des souvenirs anciens, tous liés aux "femmes de sa vie" (une liaison de jeunesse, ses filles, sa mère, une aventure d'un soir).
[...]
Ces réminiscences vont aussi le plonger dans des cauchemars, dont les descriptions semblent destinées à l'étude d'un psy : femme castratrice aux jambes multiples, bébé monstrueux. C'est à une séance d'analyse que se livre le vieil Eguchi nuit après nuit, sur un futon au lieu d'un divan, jusqu'à finalement remonter à l' image primale : "Ce dont il pouvait se souvenir, c'était des jours d'enfance où, dans son sommeil, il cherchait les seins de sa mère jeune". Cette approche psychanalytique m'a semblé par moments un peu trop appuyée, mais j'ai aimé le lire aussi comme une sorte de fable fantastique, voire de conte gothique."
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MessageSujet: Re: Kawabata Yasunari   Kawabata Yasunari - Page 11 EmptyVen 13 Fév 2009 - 17:17

Un des derniers que je n'ai pas lu, c'est le prochain, je sens que cela ne va pas tarder.
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MessageSujet: Re: Kawabata Yasunari   Kawabata Yasunari - Page 11 EmptyLun 4 Mai 2009 - 16:39

Les belles endormies

Kawabata Yasunari - Page 11 10907111


Relecture avant d’aller voir l’adaptation qui vient d’en être faite pour l’opéra.

Ce roman se découvre d’un seul mouvement comme une longue nouvelle au style très fluide et nous emporte dans un univers troublant et dérangeant aux allures de conte fantastique avec un final inquiétant et énigmatique.

L’argument de départ pourrait paraître scabreux mais il est surtout prétexte à l’exploration des différents états d’esprit qui animent Eguchi face au mystère des ces « belles endormies » qui seront tour à tour investies comme des êtres charnels désirables et source de frustrations, des corps à profaner ou à détruire pour peu qu’on s’approprie le pouvoir de transgresser les interdits de cette sorte de maison close, des figures de projection, au sens psychanalytique, favorisant des réminiscences de toutes les femmes qui ont compté pour lui (femme, maîtresses, filles et bien évidemment sa propre mère), des entités pouvant évoquer des divinités et comparées à des Bouddhas, puis des spectres potentiellement maléfiques à partir du moment où il envisage la possibilité qu’elles puissent se réveiller durant son sommeil.

Les rapports de force s’inversent et se déplacent psychologiquement dans ce qui ressemble à une sorte de régression fantasmagorique dont la fonction pourrait être de préparer Eguchi mentalement à l’éventualité de sa propre mort. Ces belles endormies sont effectivement des miroirs inversés qui lui font prendre conscience de son vieillissement et de sa jeunesse à jamais perdue. Il tente d’apprivoiser la peur de cette déchéance attendue puis de la dépasser après avoir exploré tous les possibles, de la révolte à la résignation. Et cette acceptation passe par une sorte de séance d’auto-analyse qui fait surgir des figures poétiques ou monstrueuses, des joies ou des frustrations, de la colère ou de la violence, et finalement une sorte d’apaisement dans le retour à une figure maternelle protectrice. Il est alors prêt à accepter tout ce qui pourrait survenir de potentiellement menaçant et les dernières lignes nous laissent devant une énigme d'allure policière dont on ne connaîtra pas le dénouement. En tout cas Eguchi semble prêt à accepter ce qui se passera.

La dimension psychanalytique ne m'a pas paru caricaturale. Elle est d'ailleurs discrète et une piste parmi d'autres lectures.


Les belles endormies comme miroirs inversés :


Citation :
Egaré par la beauté provocante de la fille, Eguchi s'était laissé entraîner à un comportement irresponsable, mais cela l'amenait à se demander si les vieux clients de cette maison n'y apportaient pas infiniment plus qu'il ne l'avait soupçonné, leur misérable joie, leur appétit puissant, leur tristesse profonde. A supposer même que ce fût un jeu insouciant de la vieillesse, un retour à bon compte à la jeunesse, tout au fond sans doute s'y trouvait caché quelque chose que nul regret ne pouvait faire revivre, que nul effort ne pouvait guérir. Qu'une fille aussi provocante que celle-ci, tout « entraînée » qu'elle était, pût être restée vierge, était de toute évidence le signe non point du respect des vieillards, ni de leur souci de tenir leurs engagements, mais plutôt de leur effroyable décrépitude. La virginité de la fille, par contraste, démontrait l'horreur de la vieillesse.

[...]

Il portait déjà, lui aussi, les stigmates de la vieillesse. Il était évident que la fille ne dormait là que par amour de l'argent. Cependant, pour les vieillards qui payaient, s'étendre aux côtés d'une fille comme celle-ci était certainement une joie sans pareille au monde. Du fait que jamais elle ne se réveillait, les vieux clients s'épargnaient la honte du sentiment d'infériorité propre à la décrépitude de l'âge, et trouvaient la liberté de s'abandonner sans réserve à leur imagination et à leurs souvenirs relatifs aux femmes. Etait-ce pour cela qu'ils acceptaient de payer sans regret bien plus cher que pour une femme éveillée? Que la fille endormie ignorât tout du vieillard contribuait sans doute à mettre ce dernier à l'aise. Et lui de son côté ne savait rien des conditions d'existence, ni de la personnalité de la fille. Rien ne le mettait en mesure de le deviner car il ignorait jusqu'à sa façon de s'habiller. Les vieillards avaient certes un motif élémentaire qui était de n'avoir pas à craindre d'ennuis subséquents. Mais il y avait aussi cette étrange lueur au fond de leurs profondes ténèbres.


Ou comme des divinités protectrices :

Citation :
Ce qui montait du fond de leur poitrine quand ils étaient étendus au contact de la nudité d'une jeune femme endormie, peut-être n'était-ce que la terreur de la mort prochaine et le vain regret de leur printemps disparu. Peut-être y avait-il aussi le remords de la dépravation de leurs actes passés et les malheurs domestiques habituels aux gens qui réussissent. Il est possible qu'il n'est pas pour les vieillards de Bouddha qu'ils puissent prier à genoux. Une belle fille nue serrée dans leurs bras, ils versent des larmes glacées, s'abîment en bruyants sanglots et gémissent, mais la fille les ignore et jamais ne s'éveillera. Les vieillards n'en éprouvent nulle honte, et leur vanité n'en souffre nulle blessure. Ils sont absolument libres de regretter, libres de se lamenter. Considérées sous cet angle, les « Belles Endormies » ne seraient elles pas des sortes de Bouddhas? Et de plus elles sont vivantes. La peau, l'odeur jeune des filles, peut-être apportent-elles aux tristes vieillards de cette espèce pardon et consolation.


Un texte envoûtant et à l’évidence bien plus qu’un simple fantasme de vieil érotomane. Je vais poursuivre avec « La beauté, tôt vouée à se défaire » dont Mishima explique que cette nouvelle anticipe « Le bras » qui figure dans le même recueil et aussi « Les belles endormies ».
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MessageSujet: Re: Kawabata Yasunari   Kawabata Yasunari - Page 11 EmptyLun 4 Mai 2009 - 17:59

Cela donne envie Marko, Les belles endormies et La beauté, tôt vouée à se défaire faire. partie des Kawabata que je n'ai pas encore lu. Ils m'attendent dans ma PAL, mais je n'ai pas envie de me précipiter, parce que quand j'aurai lu tout Kawabata disponible en français je serais triste qu'il n'y en ait pas d'autre.....
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MessageSujet: Re: Kawabata Yasunari   Kawabata Yasunari - Page 11 EmptyLun 4 Mai 2009 - 21:28

Tu pourras relire, Arabella. Une relecture n' est jamais la meme quant il s' agit
d' un livre.
Le texte reste identique, mais nous changeons...
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MessageSujet: Re: Kawabata Yasunari   Kawabata Yasunari - Page 11 EmptyLun 4 Mai 2009 - 22:29

Les relectures, j'ai beaucoup pratiqué, mais depuis que je suis sur ce forum, il y a tellement de livres que j'ai envie de découvrir qu'il devient difficile de trouver le temps de relire. Il faut dire que c'est fréquenté ici par des tas d'individus diaboliques, qui savent parler de livres qu'ils aiment avec tellement de passion, qu'il est difficile de résister. Par exemple un certain Bix, un dangereux publiciste, qui ne renonce pas avant de vous avoir fait lire certains ouvrages. dentsblanches
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MessageSujet: Re: Kawabata Yasunari   Kawabata Yasunari - Page 11 EmptyLun 4 Mai 2009 - 22:50

coline a écrit:

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J'ai toujours envie de rappeler l'existence de cette belle édition (Albin Michel) illustrée par Frédéric Clément...
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MessageSujet: Re: Kawabata Yasunari   Kawabata Yasunari - Page 11 Empty

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