Kawabata Yasunari

Récits de la paume de la main

Ouf!!! Que ce fut chiant! Excusez-moi du mot mais alors là! Quel ennui!
Ce n'est pas moins de 61 très courtes nouvelles qui jalonnent ce recueil écrit de 1923 à 1964. Le concept peut être intéressant, comme les poèmes japonais. Mais quel ennui!! Le thème récurent est l'éphémère et la mort. Mais c'est très bizarrement raconté. Enfin ça reste du Kawabata, mais du Kawabata comme il sait être pénible. Rien à voir avec les chef-d'oeuvre Tristesse et beauté ou Nuée d'oiseaux blancs.

Vivement déconseillé. (ou alors je suis trop jeune pour comprendre, les personnes âgées, plus proches des obsessions de l'auteur, pourront peut-être trouver là matière à épanouissement, mais j'en doute fort)...

The Valuk a écrit:

Récits de la paume de la main

Ouf!!! Que ce fut chiant! Excusez-moi du mot mais alors là! Quel ennui!
Ce n'est pas moins de 61 très courtes nouvelles qui jalonnent ce recueil écrit de 1923 à 1964. Le concept peut être intéressant, comme les poèmes japonais. Mais quel ennui!! Le thème récurent est l'éphémère et la mort. Mais c'est très bizarrement raconté. Enfin ça reste du Kawabata, mais du Kawabata comme il sait être pénible. Rien à voir avec les chef-d'oeuvre Tristesse et beauté ou Nuée d'oiseaux blancs.

Vivement déconseillé. (ou alors je suis trop jeune pour comprendre, les personnes âgées, plus proches des obsessions de l'auteur, pourront peut-être trouver là matière à épanouissement, mais j'en doute fort)...

Il me reste notamment à lire Tristesse et beauté et Les récits de la paume de la main à lire... Je sais maintenant dans quel ordre

The Valuk a écrit:

Récits de la paume de la main

Ouf!!! Que ce fut chiant! Excusez-moi du mot mais alors là! Quel ennui!
Ce n'est pas moins de 61 très courtes nouvelles qui jalonnent ce recueil écrit de 1923 à 1964. Le concept peut être intéressant, comme les poèmes japonais. Mais quel ennui!! Le thème récurent est l'éphémère et la mort. Mais c'est très bizarrement raconté. Enfin ça reste du Kawabata, mais du Kawabata comme il sait être pénible. Rien à voir avec les chef-d'oeuvre Tristesse et beauté ou Nuée d'oiseaux blancs.

Vivement déconseillé. (ou alors je suis trop jeune pour comprendre, les personnes âgées, plus proches des obsessions de l'auteur, pourront peut-être trouver là matière à épanouissement, mais j'en doute fort)...

Tout à fait d' accord, c' est sidérant !

La danseuse d'Izu
Recueil de cinq nouvelles. Ed. Livre de poche. Traduction : Sylvie Regnault-Gatier, S. Susuki, H. Suematsu.

Globalement ce recueil m'ennuie. Trop obscur, trop de non-dits. Trop flou.
Quelques pointes lumineuses sont indéniablement touchantes, parlantes, mais je n'arrive pas à m'accrocher aux histoires, et aux personnages pour les apprécier complètement.

Peut-être que ça vient de la traduction, vu ce qu'en dit eXPie tout le long du fil... Car en effet, par exemple, ça ce n'est pas du tout évident dans ma version... :

eXPie a écrit:

Pour finir, ce qui pouvait sembler être une jolie histoire est en fait une initiation avec un monde de forces obscures (le passage avec le mari de la tenancière tient apparemment une importance centrale dans l'ensemble de l'œuvre de Kawabata), et la découverte – et l'acceptation – des penchants homosexuels du jeune homme.

Ça parle beaucoup de solitude, de découverte de l'autre qui attire et "dégoûte" d'un moment à l'autre, de l'incompréhension. De la force de la nature. De sa beauté.

Ça pourrait se lire comme des histoires avant de s'endormir mais elles n'apaisent pas. C'est trop sombre, déprimant, froid. Tout en restant dans la suggestion, du coup ce n'est pas râpeux, ce n'est pas de l'action. Les personnages se laissent plus ou moins mener par les choses. Passivité qui provoque un peu mon ennui.

Dans le recueil La danseuse d'Izu, je pense que celle qui me marquera le plus sera la dernière : La lune dans l'eau. Histoire d'un couple marié, l'homme est alité, la femme lui donne un miroir à travers lequel il voit le monde. Et c'est comme un nouveau monde rien qu'à eux qui se met à exister.
Ça en dit beaucoup sur l'appréhension du monde, la connaissance de soi, et toujours, la solitude, et le deuil.

Personnellement j'avais beaucoup aimé La danseuse d'Izu, j'ai aussi lu la nouvelle La lune dans l'eau. J'aime bien le flou chez Kawabata pour ma part, et tu me donnes furieusement envie de lire quelque chose de lui. Ce sera Kyoto, le dernier roman que je n'ai pas encore lu...

Arabella a écrit:

Ce sera Kyoto, le dernier roman que je n'ai pas encore lu...

tu t'es gardé le meilleur pour la fin

J'espère, pour mon dernier, je voudrais un beau souvenir

Arabella a écrit:

Personnellement j'avais beaucoup aimé La danseuse d'Izu, j'ai aussi lu la nouvelle La lune dans l'eau. J'aime bien le flou chez Kawabata pour ma part, et tu me donnes furieusement envie de lire quelque chose de lui. Ce sera Kyoto, le dernier roman que je n'ai pas encore lu...

Le problème, c'est que là, c'était flou au point que je ne comprenais plus.

Par exemple, sans l'explication d'eXPie, je ne comprenais pas pourquoi, dans la danseuse d'Izu, le personnage principal, finalement, se désintéresse de la danseuse...

Mais, je me dis que je l'ai peut-être lu au mauvais moment.

J'ai lu Kyoto comme lecture obligée. Je ne l'ai pas regrettée. Je pense revenir à Kawabata, mais je laisse mariner cette influence souterraine.

kenavo a écrit:

Arabella a écrit:

Ce sera Kyoto, le dernier roman que je n'ai pas encore lu...

tu t'es gardé le meilleur pour la fin

Euh... pas sûr... (bon, je crois être le seul, ici, à être réservé pour Kyoto, alors...)
Il n'était pas dans son état normal quand il l'a écrit, ça se sent...
Tu as lu L'Adolescent, aussi, Arabella ? Je ne sais pas s'il était inclus dans le petit pavé "Romans et nouvelles" de la Pochothèque.

Non, l'Adolescent n'est pas dans Romans et Nouvelles, je ne savais pas qu'il y avait un autre roman de Kawabata disponible en Français.

Enfin , j'espère qu'il est trouvable, sans ça je t'en voudrais jusqu'à la fin de ma vie

eXPie a écrit:

Euh... pas sûr... (bon, je crois être le seul, ici, à être réservé pour Kyoto, alors...)

dommage.. mais oui, je pense que c'est un très beau roman.. en tout cas il l'est pour moi

Arabella a écrit:

Non, l'Adolescent n'est pas dans Romans et Nouvelles, je ne savais pas qu'il y avait un autre roman de Kawabata disponible en Français.

Enfin , j'espère qu'il est trouvable, sans ça je t'en voudrais jusqu'à la fin de ma vie

Oui, il est trouvable en bibliothèque, et encore trouvable sur le net (amazon, etc.). Ceci dit, il n'en reste plus beaucoup (édité dans les années 1990, jamais réédité).
Ce sont des texte autobiographiques, mais aussi romancés, qui expliquent théoriquement (je ne l'ai pas encore lu, mais il est là, à côté de moi) pas mal de choses sur ses obsessions : mort du grand-père, premiers émois vis-à-vis d'un camarade lycéen...
C'est normalement un texte important.



Ce sont des textes autobiographiques : Lettres à mes parents ; L'Adolescent (une "nouvelle" de 120 pages) ; Journal de ma seizième année (considéré comme la première oeuvre littéraire de Kawabata, publié lorsqu'il a eu 26 ans) ; Huile et Grand-mère.

Merci, en effet, on peut encore trouver ce livre.Il va être mon prochain achat.
Si j'ai bien compris ce sont des textes autobiographiques, et donc Kyoto est quand même mon dernier roman de Kawabata.