Que lisez-vous en octobre?

Toujours dans Scintillation de John Burnside, peut-être son roman le plus accessible à ce jour. Je le lis lentement pour le savourer plus longtemps tant j'aime bien l'ambiance insidieuse, un régal. Coïncidence de lecture, je lui trouve finalement pas mal de points communs avec D'acier de Silvia Avallone : milieu ouvrier, usine en fin de vie ou désaffectée, errance et perdition, seule porte de sortie possible via le livre ou la formation mais pour si peu d'élus, jeu de dupe ?
Scintillation est un roman à revendication très écolo finalement, dans le bon sens du terme hein.

Loin d'où de Edgardo Cozarinsky. Très moyen mais au moins ce sera vite lu.

Crépuscule irlandais d'Edna O'Brien.

Longue marche, de Bernard Ollivier

Bon voyage, Nezumi, avec cette longue marche.

Merci Maddy, j'en lis une étape chaque soir, c'est bien agréable!

Madame B. a écrit:

Armor a écrit:

Citation :

Je ne sais trop sur quoi enchaîner, peut-être Bangkok Psycho, de John Burdett.

Tu me diras ce que tu en penses car j'ai lu Bangkok Tato, j'avais dit à Shanidar que j'aimais bien mais après une centaine de pages, mon intérêt a faibli considérablement (intrigue trop confuse, scènes racoleuses).

J'avais bien aimé Bangkok 8, le premier de la série. De l'humour, et d'intéressantes discussions sur la différence des cultures. Bangkok Tatoo m'a nettement moins plu, je l'ai refermé avec un sentiment de malaise ; scènes inutilement malsaines ou raccoleuses, comme tu le dis. Difficile de traiter du sujet de la prostitution sans tomber dans ces travers. Comme j'avais Bangkok Psycho dans m'a pal et que le personnage de Sonchaï est sympathique, je tente. Pour l'instant, je retrouve plus l'esprit du premier, mais je n'ai lu qu'une centaine de pages, ça a encore le temps de se gâter.

Je pense commencer Mangeclous d'Albert Cohen.

Arabella a écrit:

Crépuscule irlandais d'Edna O'Brien.

"Wang" de Pierre Bordage

Harelde a écrit:

Arabella a écrit:

Crépuscule irlandais d'Edna O'Brien.

Je n'en suis qu'à 80 pages mais je ne le trouve pas si épouvantable que ça. Le tout début certes un peu trop alambiqué, mais ensuite le récit de Dilly est très prenant. Mais il faut que je finisse pour avoir un vrai avis bien sûr.

Respirer l'ombre de Giuseppe Penone. Des textes entre poèmes en prose et haïkus d'une étonnante beauté qui accompagnent et sont indissociables des créations de cet artiste génial pionnier de l'arte povera. Il restera probablement comme l'un des plus importants créateurs du XXe/XXIème siècle.

J'ai terminé "La tristesse des anges" de Jon Kalman Stefansson. Le nord de l'Islande à la fin du 19ème, on ne peut pas dire que ça fasse rêver. Il va me falloir quelque chose de plus léger pour la suite...

Toute passion abolie de Vita Sackville-West. Pas mal pour l'instant.

La horde du contrevent, d'Alain Damasio