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Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Steven Spielberg Mar 21 Fév 2012 - 20:09
Dans mon hebdomadaire du métro (qui n'est certes pas une référence de cinéphilie, mais qui a souvent un certain bon sens), il était écrit quelque chose du genre : "un film pour enfant avec des scènes de guerre pas pour enfant"... on reste perplexe. C'est très curieux comme ce film est bancal.
Mais là où nous avons trouvé un défaut, vous y verrez peut-être une richesse, qui sait ? Sinon, vous ne direz pas qu'on ne vous aura pas prévenu !
Je suis allé voir ton lien, Traversay, les critiques qui mettent 5 étoiles me laissent extrêmement perplexe...
J'ai l'impression que certains critiques pardonnent beaucoup à Spielberg parce que c'est lui, et que le film aurait été signé d'un tâcheron, ils l'auraient étrillé (comme le canasson)...
En tout cas, il ne faut pas lire la critique du monde, qui est plus un résumé du film qu'autre chose (et que je te raconte la fin). C'est se ficher du lecteur, je crois. Ce qu'on demande à une critique, ce n'est pas de résumer (on le leur reproche suffisamment, au Masque et la Plume).
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Re: Steven Spielberg Mar 21 Fév 2012 - 23:42
topocl a écrit:
Cheval de guerre de Steven Spielberg
Bon, je me lance ? Merci sincèrement à topocl et eXPie parce que je m'attendais au pire et que je ne l'ai pas rencontré. J'ai des sentiments partagés avec, on dira, plus de points positifs que négatifs. Je ne suis pas contre la guimauve quand elle a du goût, ne soyez pas méchant avec moi, je ne suis qu'un modeste amateur d'histoires et on peut me prendre par la main, parfois je me laisse faire. Ou pas.
A l'origine, Cheval de guerre est un livre pour la jeunesse, écrit par un dénommé Michael Morpurgo et paru en 1982. Donc, une histoire pour, disons, adolescents ou même enfants, que Spielberg transforme en pur spectacle familial. On y retrouve des thèmes qui ont nourri quelques uns de ses meilleurs (et pires) films, en particulier l'innocence, de E.T à La couleur pourpre. Cheval de guerre est un conte, une oeuvre qui se réclame du merveilleux davantage que du réalisme et se termine au crépuscule comme un bon vieux western, sauf qu'on est plutôt, à ce moment là, dans le mélodrame heureux, s'il est permis d'user d'un tel oxymore. La première heure, quelque part dans un village du Devon, est un bonheur pour les amateurs de cinéma classique, fortement inspiré par l'un des maîtres de Spielberg, John Ford, quand celui-ci tournait, en son Irlande de coeur, L'homme tranquille. Avec les premières images de guerre, le film entre alors dans un interminable tunnel narratif. De longues séquences dans les rangs de l'armée allemande, puis dans une ferme française, alors l'on s'ennuie un peu et l'on s'agace aussi, car tous les personnages s'expriment en bon anglais. Ah oui, nous sommes dans un film familial, d'où le choix de simplifier. Gênant ! S'en suit une ellipse assez peu défendable, de trois ans, pas moins, avant de retrouver le valeureux petit cheval alors que la guerre va bientôt tirer à sa fin. Là se situe la scène-clé du film qui fera hurler les uns et fondre les autres. Après des séquences de pure virtuosité (un cheval fou qui traverse la ligne de front et les tranchées comme un ouragan), deux soldats, un allemand et un anglais, se retrouvent, armes baissées, pour secourir le brave animal. Est-il déraisonnable de penser que Spielberg a voulu tourner ce film uniquement pour cet instant-là, qui partagera son public en deux ? Durant près de deux heures trente, le cinéaste filme son cheval vedette comme un acteur, au risque de l'anthropomorphisme. Et la guerre est montrée sans le souci d'extrême réalisme d'Il faut sauver le soldat Ryan. En fin de compte, Cheval de guerre n'en est rien un film épique. Hippique, oui, avec un équidé qui semble plus humain que les soldats qu'il côtoie. Entre guimauve et émotion, le coeur peut balancer. Avec le sentiment d'avoir feuilleté un livre d'images qui, parfois, se transformait en véritable oeuvre de cinéma, digne du meilleur Spielberg. Oui, parfois.
eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Steven Spielberg Mar 21 Fév 2012 - 23:52
traversay a écrit:
S'en suit une ellipse assez peu défendable, de trois ans, pas moins, avant de retrouver le valeureux petit cheval alors que la guerre va bientôt tirer à sa fin.
Oui, quand j'ai vu qu'autant de temps s'était écoulé, je me suis demandé pourquoi il n'avait pas fait une ellipse plus important en virant une heure de film...
Alors, oui, au début, ça sent son John Ford à plein nez... mais en moins bien ! Il aurait vraiment mieux fait de laisser de la pellicule (même virtuelle) sur la table de montage... Les scènes avec les français sont limite un peu ridicules, avec ces accents, ah la la...
Je suis d'accord avec toi, la scène qui semble être la scène pivot, c'est le cheval en image de synthèse dans les barbelés. Et dès que j'ai vu ça, je me suis dit qu'on allait y avoir droit, le moment de répit dans le combat... et ça n'a pas manqué. Même si la scène aurait pu être réussie, il en fait toujours un peu trop. L'émotion n'est pas suggérée, elle est surlignée. Musique, méga-technicolor ou je ne sais pas comment ça s'appelle, même si tu touilles dans ton sac de pop-corn, que ça crisse, tu comprends quand c'est une séquence émotion.
Il y va vraiment parfois avec ses gros sabots, ça craint (de cheval).
Dernière édition par eXPie le Mar 21 Fév 2012 - 23:53, édité 1 fois
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Re: Steven Spielberg Mar 21 Fév 2012 - 23:53
Tu n'es donc plus un enfant eXPie
eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Steven Spielberg Mar 21 Fév 2012 - 23:55
traversay a écrit:
Tu n'es donc plus un enfant eXPie
Hé hé ! Pour les Miyazaki, si, pas pour les Spielberg, j'en ai peur...
Mais franchement, je ne sais pas à partir de quel âge les enfants peuvent voir ce film... Sans compte qu'il est vraiment long ! Enfin, pour une fois qu'un film à gros budget n'est pas formaté pour un coeur de cible particulier...
Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
Sujet: Re: Steven Spielberg Jeu 23 Fév 2012 - 1:29
Cheval de guerre
J'ai été sensible à ce nouveau Spielberg même si je partage des réserves déjà évoquées. Le début traîne en effet en longueur et mieux ne vaut ne pas convoquer Ford en hommage : dans son ensemble, le découpage narratif apparait discutable alors que des segments se croisent sans pouvoir se rejoindre. Mais la mise en scène trouve un équilibre dès lors que la guerre devient un leitmotiv et un dénominateur commun. Le cheval est alors un instrument de mort, et si celle-ci est refoulée dans le hors-champ, elle marque une ombre qui hante le regard de chaque protagoniste. Je trouve cette vision plus lucide que naïve, plus douloureuse que mièvre, ce qui permet à Cheval de guerre de cerner une cohérence dans la représentation du conflit : ce sont des images fortes et brèves, qui précipitent en toile de fond le devenir des personnages puisqu'ils ne peuvent que subir un déracinement. Les individus restent spectateurs, jusque dans cette parenthèse improbable : si la rencontre des deux soldats prend la forme d'une image d'Epinal, elle ne contredit en rien le fracas quotidien d'une destruction.
eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Steven Spielberg Jeu 23 Fév 2012 - 7:33
Avadoro a écrit:
Cheval de guerre
J'ai été sensible à ce nouveau Spielberg même si je partage des réserves déjà évoquées. Le début traîne en effet en longueur et mieux ne vaut ne pas convoquer Ford en hommage : dans son ensemble, le découpage narratif apparait discutable alors que des segments se croisent sans pouvoir se rejoindre. Mais la mise en scène trouve un équilibre dès lors que la guerre devient un leitmotiv et un dénominateur commun. Le cheval est alors un instrument de mort, et si celle-ci est refoulée dans le hors-champ, elle marque une ombre qui hante le regard de chaque protagoniste. Je trouve cette vision plus lucide que naïve, plus douloureuse que mièvre, ce qui permet à Cheval de guerre de cerner une cohérence dans la représentation du conflit : ce sont des images fortes et brèves, qui précipitent en toile de fond le devenir des personnages puisqu'ils ne peuvent que subir un déracinement. Les individus restent spectateurs, jusque dans cette parenthèse improbable : si la rencontre des deux soldats prend la forme d'une image d'Epinal, elle ne contredit en rien le fracas quotidien d'une destruction.
Le cheval est un instrument de mort pendant la guerre, mais un "instrument" de vie pendant la paix. La petite fille française ne le voit pas comme un instrument de mort, et d'ailleurs il ne l'est pas, à ce moment-là. Et le paysan qui l'avait acheté non plus. Ca aurait dû être un film à sketchs. On a l'impression que Spielberg n'en a pas eu le courage, et que pour en faire un "vrai" film, il a ajouté l'histoire du jeune qui veut retrouver le cheval. Du coup, la construction est vraiment bancale. En fait, je ne vois pas bien ce que ce film cherche à dire... peut-être rien. Je repense aux Sentiers de la Gloire...
Ou même, autant revoir Les Croix de Bois, de Raymond Bernard, 1932.
C'est bien sûr daté, mais sans doute moins que ce Spielberg si quelqu'un le regarde encore dans 80 ans. Mais Les Croix de bois, c'est un film de guerre, ce que le Spielberg n'est sans doute pas.
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Re: Steven Spielberg Jeu 23 Fév 2012 - 11:16
Ce n'est pas un film de guerre, effectivement. Davantage une histoire d'amour entre un jeune homme et son cheval. N'oublions pas que Spielberg adapte un roman Jeunesse. C'est drôle, d'ailleurs, la seule romance sentimentale du film est entre deux chevaux (rien à voir avec la voiture). L'un des deux est noir, d'ailleurs, ce qui prouve l'anti-racisme de Spielberg (mais non, je déc....). Ce qui me gêne le plus, c'est cette fameuse ellipse de plus de trois ans. Plusieurs millions de chevaux britanniques ont participé au conflit. 62 000 sont revenus. Le vrai public du film, ce sont les chevaux, auront-ils droit à un tarif spécial dans les cinémas ?
eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Steven Spielberg Jeu 23 Fév 2012 - 19:34
traversay a écrit:
Ce n'est pas un film de guerre, effectivement. Davantage une histoire d'amour entre un jeune homme et son cheval. N'oublions pas que Spielberg adapte un roman Jeunesse. C'est drôle, d'ailleurs, la seule romance sentimentale du film est entre deux chevaux (rien à voir avec la voiture). L'un des deux est noir, d'ailleurs, ce qui prouve l'anti-racisme de Spielberg (mais non, je déc....). Ce qui me gêne le plus, c'est cette fameuse ellipse de plus de trois ans. Plusieurs millions de chevaux britanniques ont participé au conflit. 62 000 sont revenus. Le vrai public du film, ce sont les chevaux, auront-ils droit à un tarif spécial dans les cinémas ?
Ha ha, oui, j'avais loupé ce détail anti-raciste ! Et surtout, effectivement,la romance entre les chevaux... Et là encore, l'ellipse de trois ans est vraiment gênante à partir du moment où le héros du film, c'est le cheval.
Ou bien, il prépare non pas une suite, ni une "prequelle", mais une "miquelle", le "mais-qu'est-il-arrivé-au-milieu-du-film ?"
C'est curieux, c'est un film qui m'a fait une impression un peu similaire au film de Mallick The Tree of Life, je veux dire l'impression qu'il s'est passé quelque chose de curieux sur la table de montage :il y a eu trop de pellicule enlevée à certains moments et vraiment pas assez à d'autres...
Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
Sujet: Re: Steven Spielberg Ven 24 Fév 2012 - 1:06
eXPie a écrit:
Le cheval est un instrument de mort pendant la guerre, mais un "instrument" de vie pendant la paix. La petite fille française ne le voit pas comme un instrument de mort, et d'ailleurs il ne l'est pas, à ce moment-là. Et le paysan qui l'avait acheté non plus.
Spoiler:
Certes, mais la petite fille n'est pas revenue de la guerre, comme quasiment tous les protagonistes liés au destin du cheval. Si ce dernier n'est pas un élément déclencheur, il incarne finalement une perte, une souffrance discrète et anonyme....qui prennent sens dans l'avant-dernière séquence.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Steven Spielberg Dim 18 Mar 2012 - 22:40
Cheval de Guerre
J'ai adoré ce film. Tout ce que dit Topocl est vrai mais j'ai accepté toutes ces conventions narratives qui reposent constamment sur une imagerie d'Epinal pour raconter une parabole naïve et enfantine sur la guerre. J'ai justement retrouvé mon âme d'enfant et j'ai été captivé, j'ai pleuré, j'ai tremblé pour ce cheval courant dans les tranchées et se retrouvant enlisé dans des barbelés (ces images sont hallucinantes). C'est plein de grands sentiments et de fraternité tout en stylisant l'horreur. Un genre de cinéma qui repousse d'entrée ou qui emballe par son lyrisme hollywoodien. Spielberg est aux commandes et même si on a connu John Williams plus inspiré pour la musique (elle est un peu terne) le résultat fait retenir son souffle ou le libérer comme je l'ai entendu faire par tous les gens autour de moi dans la salle (dont les plus âgés qui marchaient à fond et pleuraient à la sortie).
Evidemment les personnages secondaires très sympathiques vont y passer et les héros triompher dans un happy end dégoulinant d'émotion (et des images artificielles de coucher de soleil flamboyant comme dans Autant en emporte le vent). Niels Arestrup est très bon et on retrouve avec plaisir tous les bons acteurs anglais de cinéma d'auteur. Tout le monde parle anglais, il y a beaucoup d'yeux très bleus, les chevaux sont épatants sans trop d'anthropomorphisme (bon allez juste un peu) et il y a une oie très cabotine.
J'adore!! Et je ne suis pas ironique.
eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Steven Spielberg Dim 18 Mar 2012 - 22:49
Marko a écrit:
j'ai tremblé pour ce cheval courant dans les tranchées et se retrouvant enlisé dans des barbelés (ces images sont hallucinantes).
Il ne fait pas un peu images de synthèse, non ?
Je résume : images d'Epinal, parabole naïve et enfantine (sur la guerre, en plus), musique terne, happy end dégoulinant d'émotion...
L'adhérence qu'on peut avoir pour un film malgré les défauts qu'on perçoit soi-même, c'est parfois mystérieux ! (ça m'est arrivé aussi).
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Steven Spielberg Dim 18 Mar 2012 - 23:06
eXPie a écrit:
Marko a écrit:
j'ai tremblé pour ce cheval courant dans les tranchées et se retrouvant enlisé dans des barbelés (ces images sont hallucinantes).
Il ne fait pas un peu images de synthèse, non ?
Je résume : images d'Epinal, parabole naïve et enfantine (sur la guerre, en plus), musique terne, happy end dégoulinant d'émotion...
L'adhérence qu'on peut avoir pour un film malgré les défauts qu'on perçoit soi-même, c'est parfois mystérieux ! (ça m'est arrivé aussi).
Et oui! Ce film est un paradoxe vivant. Mais j'avoue aimer parfois des choses très douteuses. Il y a aussi un côté Babe le cochon qui n'est pas pour me déplaire (les 2 épisodes sont excellents).
J'ai du boire un peu trop de coca light aujourd'hui! ça a peut-être altéré mon jugement
Franchement j'aime ça et le cheval faisait vrai dans les barbelés... J'avais mal pour lui.
eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Steven Spielberg Lun 19 Mar 2012 - 7:54
Marko a écrit:
Franchement j'aime ça et le cheval faisait vrai dans les barbelés... J'avais mal pour lui.
Oui, c'est la scène que même les "anti-cheval-de-Spielberg" trouvent réussie, tellement elle est spectaculaire (le mouvement de caméra) et douloureuse. Une scène comme ça, je n'imagine pas qu'elle puisse être faite sans des tonnes d'images de synthèse, mais c'est en la voyant et en y réfléchissant qu'on se le dit. Et, à plusieurs reprises, j'ai trouvé le cheval tellement bien dressé que ça ne m'a pas paru possible non plus. Je suis curieux d'en savoir plus, justement, à quel point c'est de l'image de synthèse ou non... j'ai l'impression que personne n'en a vraiment parlé, et pourtant je parierais que la moitié du temps, ce n'est pas un vrai cheval (ce qui n'enlève ou n'ajoute rien au film, bien sûr, sauf au talent et au travail du dresseur).
topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
Sujet: Re: Steven Spielberg Lun 19 Mar 2012 - 8:41
Marko a écrit:
Cheval de Guerre J'ai adoré ce film. Tout ce que dit Topocl est vrai
Marko, je vois que nous sommes complètement d'accord sur ce film, à une toute petite nuance près: j'ai détesté et tu as adoré