Steven Spielberg

Steven Spielberg est né à Cincinnati (Ohio) le 18 décembre 1946.

Citation :

Steven Spielberg se passionne très jeune pour le cinéma. Il tourne son premier essai, un western de quatre minutes, 'The Last Gun', en 1959. Après des études d'audiovisuel en Californie, il entre chez Universal, réalise des feuilletons pour la télévision et des téléfilms, dont 'Duel'. Sur grand écran, il débute avec le thriller 'Sugarland Express' en 1974 mais c'est avec 'Les Dents de la mer' qu'il connaît une véritable consécration. Il donne ensuite dans la science-fiction et les effets spéciaux avec 'Rencontres du troisième type', 'E.T.', 'Jurassic Park'... Spielberg s'associera par la suite à son ami George Lucas pour 'Les Aventuriers de l'arche perdue', premier volet de la désormais quadrilogie Indiana Jones. Le cinéaste crée alors la surprise en sortant de ses thèmes de prédilection et en abordant l'Holocauste avec 'La Liste de Schindler', et la guerre dans 'Il faut sauver le soldat Ryan' pour lequel il obtient l'oscar du Meilleur réalisateur en 1999. Il retourne ensuite à la science-fiction avec 'A.I. intelligence artificielle', 'Minority Report' et 'La Guerre des mondes' et fait un détour par la comédie en réalisant 'Arrête-moi si tu peux' et 'Le Terminal'. En 2006, il revient avec le film historique 'Munich'. Mais bien vite ses anciens démons le reprennent : le quatrième - et dernier ? - Indiana Jones est présent hors compétition au Festival de Cannes 2008, les fans ont donc attendu presque 20 ans. En 2011, sort son adaptation des aventures de Tintin.

Source : Evene

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Filmographie/Index (Cliquez sur les chiffres pour accéder diectement aux pages)

1964 : Firelight
1967 : Slipstream (en) - inachevé
1968 : Amblin' (court-métrage)
1974 : Sugarland Express (The Sugarland Express) Page 6
1975 : Les Dents de la mer (Jaws)
1977 : Rencontres du troisième type (Close Encounters of the Third Kind)
1980 : 1941
1981 : Les Aventuriers de l'arche perdue (Raiders of the Lost Ark)
1982 : E.T. l'extra-terrestre (E.T. the Extra-Terrestrial)
1983 : La Quatrième Dimension (Twilight Zone), deuxième section
1984 : Indiana Jones et le Temple maudit (Indiana Jones and the Temple of Doom)
1985 : La Couleur pourpre (The Color Purple)
1987 : Empire du soleil (Empire of the Sun)
1989 : Indiana Jones et la Dernière Croisade (Indiana Jones and the Last Crusade)
1989 : Always (Always)
1991 : Hook ou la Revanche du capitaine Crochet (Hook)
1993 : Jurassic Park (Jurassic Park)
1993 : La Liste de Schindler (Schindler's List)
1997 : Le Monde perdu (The Lost World)
1997 : Amistad
1998 : Il faut sauver le soldat Ryan (Saving Private Ryan)
2001 : A.I. Intelligence artificielle (Artificial Intelligence: A.I)
2002 : Minority Report (Minority Report)
2002 : Arrête-moi si tu peux (Catch Me If You Can)
2004 : Le Terminal (The Terminal)
2005 : La Guerre des mondes (War of the Worlds)
2006 : Munich
2008 : Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal (Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull)
2011 : Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne (The Adventures of Tintin: Secret of the Unicorn)  Page 2
2011 : Cheval de guerre (War Horse)  Pages  2, 4
2012 : Lincoln  Page 5, 6

Télévision
Téléfilms
1971 : Duel   Page 1
1972 : La Chose (Something Evil)
1973 : Chantage à Washington (Savage)
Séries télévisées
1968 : Les Règles du jeu, épisode L.A. 2017
1969 : Docteur Marcus Welby, épisode The Daredevil Gesture
1969 : Night Gallery, épisode Eyes
1971 : Night Gallery, épisode Make Me Laugh
1971 :The Psychiatrist (en), épisodes Par for the Course et The Private World of Martin Dalton
1971 : Columbo, épisode Le Livre témoin (Murder by the Book)
1971 : Owen Marshall: Counselor at Law, épisode Eulogy for a Wide Receiver
1985 : Histoires fantastiques (Amazing Stories), épisodes Le Train fantôme et La Mascotte

Citation :

mise à jour  à la page 6 le 25/05/2013

Je suis allée voir récemment Duel, de Spielberg. c'est une tuerie ce film.



Un gars est sur la route, tranquille, il doit se farcir moult bornes pour voir un ponte de sa boite et ensuite rentrer chez lui retrouver sa gentille petite famille (dont sa femme qui est un peu fâchée contre lui, parce qu'apparemment elle a "failli être violé" par ses potes devant tout le monde, et il n'a pas réagit mais "just forget it")
Et le voilà sur la route. Coincé quelques minutes derrière un camion tout pourri (tout rouillé de partout, avec écrit inflammable en gros dessus), il finit par le doubler. Puis dans une descente, le camion le double à son tour à toute vitesse. Commence le duel.
Mais ce n'est pas un jeu. Le chauffeur/camion semble vraiment en vouloir à la vie de David, il usera de toutes les ruses pour tenter de pousser la petite voiture rouge à l'accident. Conduire David à la folie paranoïaque.

La tension est vraiment intense dans ce film, on ne voit jamais le chauffeur, l'impression d'un monstre de mécanique tout crade et malsain qui va avaler tout cru la petite voiture rouge.
David flippe, quand il s'arrête dans un de ces fameux "routiers" américains, il se méfie de tous les mecs présents, persuadé que parmi eux se cache son "assassin". Personne ne le croit lorsqu'il dit qu'un camion tente de le tuer. Alors il continue, il roule, il essaye de ruser lui aussi, pour passer, dépasser, s'éloigner. Mais rien n'y fait, le camion est toujours là.

De la poussière, de la sueur, de la peur, de la colère, des routes à perte de vue, des gens hypra "bouseux" pas sympathiques, un personnage principal qui passe du couard qui laisse pratiquement sa femme se faire violer devant lui à un chauffeur assoiffé de survie, aux instincts et à l'esprit qui s'aiguise au fur et à mesure des situations.


Je ne suis pas très très Spielberg en général (sinon je me serais lancée dans un fil, que j'aurais pu alimenter), mais ce Duel, qui est son premier film, est vraiment un petit plaisir qui pompe toute l'énergie. (Une sorte de mix entre le salaire de la peur, mad max et christine, pour les références en name dropping).






Vous pouvez même le regarder en entier sur Google video (non sous titré... mais bon ils parlent pas beaucoup)

sinon déjà Ze trailer

Queenie a écrit:

Je suis allée voir récemment Duel, de Spielberg. c'est une tuerie ce film.

cela fait au moins 100 ans que j'ai vu ce film - mais il reste un des moments inoubliables ciné..

Quand il repasse sur le câble ou ailleurs, je me rejette dessus et je reflippe comme la 1e fois que je l'ai vu quand j'étais petiote. Un des suspenses les plus efficaces du cinéma et avec une vraie économie de moyens en plus.
C'est peut-être pour ça qu'il me fait plus penser à une nouvelle d'angoisse qu'à du cinéma.
Merci pour les liens (je reflipperais bien une 101e fois).

Duel ou le triomphe de l'efficacité.Je considère que c'est l'un des meilleurs films de Spielberg,dans sa sobriété de télé-film.

Bellonzo a écrit:

Duel ou le triomphe de l'efficacité.Je considère que c'est l'un des meilleurs films de Spielberg,dans sa sobriété de télé-film.

Un sacré film qui repose sur son montage impressionnant!

redoutable déception pour ma part. je préfère de loin un bon Kurt Russel contre les routiers (j'ai oublié le vrai titre !) loué en videoclub...

animal a écrit:

redoutable déception pour ma part. je préfère de loin un bon Kurt Russel contre les routiers (j'ai oublié le vrai titre !) loué en videoclub...

C'est étrange, je t'aurais bien vu l'aimer... tu saurais retrouver ce qui t'as déçu? Parce que, comme Kenavo, Nezumi, Bellonzo et Marko, il m'a scotché ce truc, et j'y vois pas trop la possibilité de déception (ça dépend de la personne, mais là, je te dis, ça m'étonne "de toi". Je veux comprendre!).

je dirai : mou... "moche" (camion pas beau, voiture pas belle.... ) et plus "fait pour" que vraiment efficace... bref, je suis resté très très loin du film malgré une motivation de départ certaine.

Queenie a écrit:

animal a écrit:

redoutable déception pour ma part. je préfère de loin un bon Kurt Russel contre les routiers (j'ai oublié le vrai titre !) loué en videoclub...

C'est étrange, je t'aurais bien vu l'aimer... tu saurais retrouver ce qui t'as déçu? Parce que, comme Kenavo, Nezumi, Bellonzo et Marko, il m'a scotché ce truc, et j'y vois pas trop la possibilité de déception (ça dépend de la personne, mais là, je te dis, ça m'étonne "de toi". Je veux comprendre!).

oui.. j'étais aussi plutôt surprise de la réaction d'Animal.. en un premier moment j'ai pensé - c'est question de génération.. mais puisque tu as aimé??
étrange...
une fois de plus rien d'autre à dire que les goûts et les couleurs...

Mouais, tes arguments sont "étranges" Animal (C'est juste que je comprends pas, hein, rien de "jugement" là dessous). Enfin je vais me planquer derrière l'adage cité par Kenavo : les goûts et les couleurs...

animal a écrit:

redoutable déception pour ma part. je préfère de loin un bon Kurt Russel contre les routiers (j'ai oublié le vrai titre !) loué en videoclub...

Boulevard de la mort? (plus récent (2007)
J'ai compris : c'est à cause de Jungle Julia!

j'ai rejeté un oeil à la bande annonce, par curiosité, je ne sais pas comment le dire autrement, ça m'a agacé, des accumulations d'effets un peu trop gros et ptet bien le bonhomme à la voiture qui m'a agacé aussi en fait. ça n'a absolument pas marché pour moi

(et l'impression de "moche" du film).

edit : ah non non pas Boulevard de la Mort les mini shorts c'est sympa mais ce film est une honte monumentale (avec des clin d'oeils et références trop appuyés à des films eux réussis)... Breakdown le vrai titre, bande annonce

Nous ne convaincrons pas l'Animal sur Duel ! C'est dit !

animal a écrit:

edit : ah non non pas Boulevard de la Mort les mini shorts c'est sympa mais ce film est une honte monumentale (avec des clin d'oeils et références trop appuyés à des films eux réussis)... Breakdown le vrai titre, bande annonce

Une honte Boulevard de la Mort, je suis bien d'accord.

Quant à Breakdown, connais pas. ça m'a l'air plus tourné action plein les mirettes de trucs à 200 à l'heure. Pourquoi pas.

animal a écrit:

(et l'impression de "moche" du film).

Il ne faut pas oublier que c'est un téléfilm au départ... Pas trop mal dans le genre quand même! On est loin du tout venant des productions télé américaines habituelles (surtout à l'époque).