Que lisez-vous en décembre?

tom léo a écrit:

Akira Yoshimura - Le convoi de l'eau

Alors tu passeras de beaux moments

zazy a écrit:

tom léo a écrit:

Akira Yoshimura - Le convoi de l'eau

Alors tu passeras de beaux moments

Je le pense aussi.

Aeriale a écrit:

topocl a écrit:

Ca me ferait du bien d'avoir quelqu'un dans mon camp!!!!

Eh bien...j'ai fini l'apéritif et j'avoue que ces petits amuses gueules m'ont mise en appétit. J'ai hâte de passer à la suite, que j'imagine du coup plus consistante, mais au contraire de Harelde et Epi je trouve que ces détails, peut-être saugrenus, rajoutent à l'humour assez caustique qui émane des pensées du personnage principal (le mari de Claire)
On sent que quelque chose d'un peu glauque se met en place, et que sous les apparences de courtoisie le chaos se prépare.

Donc en gros, je m'amuse bien. Topocl, tu ne seras sans doute plus seule à le défendre (Et Kierke est plutôt de ton côté aussi) Il m'a définitivement fait laisser en suspens le Hubert Haddad, bien écrit mais ...pfft, ce n'est pas ce dont j'ai envie dans l'instant!

OUF! Aériale,

hé hé...j'espère que ça va balancer dans pas long. Avalé hier soir l' entrée mais rien de bien notoire si ce n'est que l'auteur situe un peu plus ses personnages et au passage balance sur ses compatriotes!
Pas génée par les détails donc, même si je note quelques répétitions. Je vais attaquer le plat principal et je l'espère bien chaud...

Chris du sud a écrit:

Je lis "Où j'ai laissé mon âme" de Jérôme Ferrari. J'en étais sûre : très bien.

tom léo a écrit:

Akira Yoshimura - Le convoi de l'eau

Deux bonnes lectures! Profitez bien tous les deux

Aériale , je croise les doigts!

J’arrête l’Envie de Sophie Fontanel
Elle m’irrite un peu dans son auto admiration de la décision exceptionnellement judicieuse de couper toute vie sexuelle, dans un milieu complètement superficiel et pourri où elle parait par conséquent totalement anormale, frustrée, et à plaindre… Tout cela ne m’emmène nulle part. Sait-elle la misère sexuelle d’une grande partie de la population. Cela pourrait-il lui faire prendre un petit recul par rapport à sa petite expérience sans intérêt ?

Passons.



Je continue Comment gérer les personnalités difficiles. Une personnalité par jour. J’aime bien. Cela fait regarder avec humour, simplicité et efficacité les gens autour de nous (et soi-même).

A mettre entre toutes les mains.

topocl a écrit:

OUF! Aériale,

Te voilà rassurée, tu n'es plus seule

Mordicus a écrit:

J'vous réserve une petite surprise de Décembre de lecture.
Il me semble que c'est encore inédit dans le forum.

Et sans déc, ça va envoyer du bois !
Ca dénonce !

500 pages.
J'en suis à la 18ème, chaque phrase se savoure.

J'me réjouis de vous pondre un sujet !

Huhu.

Tu m'intrigues !


Quant à moi, je termine le mur de la peste de Brink. Pas mal, mais il ne restera pas dans les annales. Très en dessous d'une Saison blanche et sèche.

J'ai lu d'une traite (pas bien gros tout de même) les trois nouvelles suivantes : La Mort d'Ivan Illitch, Maître et serviteur et Trois morts de Léon Tolstoï.
C'était très bien (beaucoup aimé les deux premiers, la troisième nettement moins, plus du remplissage qu'autre chose pour ce présent récueil).
Pas misogyne pour un sou, sacré Léon, il m'a presque donnée envie de lire le livre de Madame (Ma vie de Sofia Tolstoï) :

Citation :

Il lui impose d'entrée des promenades de 20 kilomètres, à elle dont les bottines de ville s'accommodent mal de la boue. « J'étais prête à fondre en larmes à tout instant, écrira-t-elle, ne pouvant comprendre que l'homme qui semblait si aimant et que j'aimais tant fût capable de me tourmenter d'une façon si impitoyable. » Elle comprendra vite que, balade ou non, Tolstoï est un homme qui vit à marche forcée.

C'est bien connu, le grand air, c'est bon pour la santé ! Et tant pis pour les pieds.

j'avais vu il y a quelques années une pièce de théatre sur leur vie conjugale (écrite à partir de leur nombreuse correspondance), ça n'était pas triste dans l'excès en effet, dans le genre je t'aime , je te hais, et je suis le plus grand et le plus beau! (la pièce était super bien)

Je t'aime moi non plus...

Du coup, j'ai très envie de lire La Sonate à Kreutzer de Léon Tolstoï (nouvelle traduction), suivi de la réponse de Madame, À qui la faute ?, Réponse à Léon Tolstoï.

Citation :

Usée par l'éducation de leurs treize enfants, choquée par l'indifférence de l'écrivain à la mort en bas âge de quatre d'entre eux, Sofia développe un féminisme embryonnaire qui s'enflamme à la publication de La Sonate à Kreutzer, la nouvelle où Tolstoï évoque sans pitié leur mariage, le "péché" qu'elle porte en elle, les désirs bestiaux qu'elle attise en lui. Blessée au coeur, l'épouse prend à son tour la plume pour rendre l'enfer que lui fait vivre un mari aussi jaloux qu'elle et l'idylle platonique que lui inspire a contrario un pianiste. Ce sera À qui la faute ?, puis Romance sans paroles, deux récits qui donnent une si mauvaise image de Tolstoï que l'entourage la dissuade de les publier.

Citation :

Récit d’une tragédie conjugale, La Sonate à Kreutzer de Léon Tolstoï fut, dès sa parution en 1891, un objet de polémique. Sophie Tolstoï, sa femme et sa plus fidèle lectrice, y voit une attaque personnelle, justifiée par leurs relations tumultueuses. Elle décide de répondre à ce violent réquisitoire contre l’amour charnel en écrivant son propre roman : À qui la faute, roman d’une femme. Elle oppose à la bestialité masculine les aspirations plus spirituelles de la femme, à travers le personnage d’Anna, épouse tourmentée, déçue de son mariage avec le prince Prozorski, et troublée par sa rencontre avec Bekhmetiev.

À qui la faute révèle le talent romanesque d’une femme qui a vécu à l’ombre d’un génie. Roman posthume publié pour la première fois en France, ce texte est un événement. Il est suivi d’une nouvelle traduction de La Sonate à Kreutzer.

A part ça, je lis en ce moment Les contes macabres d'Edgar Poe et Charles Baudelaire, illustrés par Benjamin Lacombe.

J'ai essayé de lire Kampuchea de P. Deville. Quel ennui. J'ai trouvé cela bavard et confus.