Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Parfum de livres… parfum d’ailleurs
Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts…
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
Sujet: Séance rattrapage DVD Lun 26 Déc 2011 - 7:24
INDEX en spoiler. N'hésitez pas à utiliser les touches Ctrl + f pour vous aider dans vos recherches.
Spoiler:
Page 1 Le déclin de l’empire américain, Denys Arcand Un barrage contre le pacifique, Rithy Panh Confession of Pain, Andrew Lau et Alan Mak Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, Sophie Bruneau et Marc-Antoine Roudil Anarchie à Zirmunai, Saulius Drunga Gromozeka, Vladimir Kott L'ours, Dan Chisu Loverboy, Catalin Mitulescu Trois, Tom Tykwer Violeta est au ciel, Andrés Wood Haut les cœurs, Solveig Anspach Lillian Thirteen, David Williams
Page 2 L’homme qui voulait vivre sa vie, Eric Lartigau L'ennemi, Dejan Zecevic Chien rouge, Kriv Stenders Cinéma Lika, Dalibor Matanic 1778 histoires à propos de moi et ma femme, Mamoru Hoshi Le client, Sohn Young-sun You and I, Roland Joffé Poll, Chris Kraus Deux, Stathis Athanasiou Il faut espérer, Jiri Vejdelek Tadas Blinda, Donetas Ulvydas Boca, Flavio Federico Présumé consentant, Farkhot Abdullaev Le 4ème homme / Kansas City Confidential, Phil Karlson Women are heroes, JR La voix endormie, Benito Zambrano Tu es la prunelle de mes yeux, Giddens Ko Orangelove, Alan Badoyev
Page 3 La berceuse des vampires, Juliusz Machulski Sevdah pour Karim, Jasmin Durakovic Macadam cowboy, John Schlesinger
Page 4 La brindille, Emmanuelle Millet Un samedi, Aleksandr Mindadze Les créatures de la forêt, Ivan-Goran Vitez Tango de Noël, Nikos Koutelidakis Mer du Nord, Texas, Bavo Defurne Silence, Sakari Kirjatainen Restauration, Yossi Madmony Nuit # 1, Anne Emond Eamon, Margaret Corkery The Devil's Double, Lee Tamahori
Page 5 Tanguy, Etienne Chatiliez Cosmonaute, Susanna Nicchiarelli L’autre, Benoît Mariage La traversée du temps, Mamoru Hosoda The Lookout, Scott Frank Elles, Malgorzeta Szumowska Dirty Diaries, collectif Pulsar, Alex Stockman Labrador, Frederikke Aspöck Le chasseur, Bakur Bakuradze
Page 6 Lena, Christophe van Rompaey Âme profonde, Pantelis Voulgaris Là où nous marchions, Peter Lindholm Le pressentiment, Jean-Pierre Darroussin The ballad of Genesis and Lady Jaye, Marie Losier Transformers, Michael Bay S.W.A.T.2, Benny Boom Michel Vaillant, Louis-Pascal Couvelaire
Page 7 The door/La porte du passé, Anno Saul Je suis un no man’s land, Thierry Jousse Night Tide, Curtis Harrington 7sex7, Irena Skoric Love.net, Ivan Djevelekov Les trois, Nando Olival Un voyage, Nejc Gazvoda Vuosaari, Aku Louhimies Max, Menno Meyjes Cousins, Daniel Sanchez-Arevalo Sœurs, Vladimir Paskaljevic L'enfant placé, Markus Imboden
Page 8 The Duchess, Saul Dibb L'été de Giacomo, Alessandro Comodin The Exchange, Eran Kolirin Avalon, Axel Petersen La forteresse des papillons endormis, Algimandas Puipa 80 millions, Waldemar Krzystek
Page 9 Portés disparus, Jan Speckenbach Vivre, Vassili Sigarev Bruna la surfeuse, Marcus Baldini Une part du ciel, Bénédicte Liénard Le conte du lapin rose, Farkhat Sharipov Take this Waltz, Sarah Polley Des escargots et des hommes, Giorgiu Tudor Jeune et sauvage, Marialy Rivas Lea et Darija, Ivanda Branko Donoma, Djinn Carrenard Juan de los muertos, Alejandro Brugués
Page 10
Volcan, Runar Runarsson Sonja et le taureau, Vlatka Vorkapic Dans l'ombre, David Ondricek L, Babis Makridis Cœurs sales, Vicente Amorim Les liaisons dangereuses, Jin-ho Hur Marie Kroyer, Bille August Pars vite et reviens tard, Josée Dayan L'étudiant, Darezhan Omirbayev God bless America, Bob Goldthwait Xingu, Cao Hamburger Shangai Gypsy, Marko Nabersnik Tilt, Viktor Chouchkov Tsigane, Marin Sulik Closer, entre adultes consentants, Mike Nichols
Page 11
Closer, Mike Nichols (suite) (et floodage sur les beaux gosses du cinéma)
Page 12
Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? Robert Aldrich Rampart, Oren Moverman The Impossible, Juan Antonio Bayona 8 Mile, Curtis Hanson
Page 13
Le fugitif, Andrew Davis La défense Lincoln, Brad Furman Margaret, Kenneth Lonergan
Page 14
La folie du roi George, Nicholas Hytner Le roi danse, Gérard Corbiau Fucking Amal, Lukas Moodysson Trahison, Kirill Serebrennikov Pêcheur, Sébastian Cordero Chasse à l'homme, Marcin Krzysztalowicz Thèse sur un homicide, Hernan Goldfrid La meilleure offre, Giuseppe Tornatore Comme vous me voyez, Dag Johan Haugerud Hemingway & Gellhorn, Philip Kaufman Le corps, Oriol Paulo Venir au monde, Sergio Castellito Education sibérienne, Gabriele Salvatores Le long du chemin, Breno Silveira Les enfants du prêtre, Vinko Bresan Red Hook Summer, Spike Lee Putain de câlin, Andreas Ohman Sel, Diego Rougier Cannibale végétarien, Branko Schmidt Molière, Laurent Tirard Neige sur Beverly Hills/Less than zero, Marek Kanievska Délice Paloma, Nadir Moknèche
Page 15
La neige tombait sur les cèdres, Scott Hicks Four Rooms, Allison Anders-Alexandre Rockwell-Robert Rodriguez-Quentin Tarantino Fucking Amal, Lukas Moodysson (2) La Camera oscura, Maria Victoria Menis El Otro/L'Autre, Ariel Rotter Une vie tranquille, Claudio Cupellini Fanie's Fourie's Lobola, Henk Pretorius C'est l'amour, Joao Canijo La troisième moitié, Davko Mitreski Tout est silence, José Luis Cuerda Train de nuit pour Lisbonne, Bille August Lettres à Ingel, Sulev Keedus Cyanure, Séverine Cornemusaz Troupe d'élite, José Padilha
Page 16
Au galop, Louis-Do de Lencquesaing Occupation, Nick Murphy et Peter Bowker (mini-série anglaise) L'œil invisible, Diego Lerman Flight, Robert Zemeckis Patton, Franklin J. Schaffner Rock Star, Stephen Herek Anna Karénine, Joe Wright
Page 17
Anna Karénine, Joe Wright
Page 18
Troupe d'élite 2, José Padilha Shadow Dancer, James Marsh After Lucia, Michel Franco Monday, Hiroyuki Tanaka V pour Vendetta, James Mc Teigue La curée, Roger Vadim La trilogie de la mort, Nacho Cerda
Page 19
Survivre, Baltasar Kormakur La loi du collège (mini série française), Histoire d'un secret (doc.), Entre nos mains (doc.), Mariana Otero Kiss me Deadly/En quatrième vitesse, Robert Aldrich Poltergeist, Tobe Hooper Vivre, Vassili Sigarev A 5 heures de Paris, Leon Prudovsky Hemingway & Gellhorn (2), Philip Kaufman Indian Palace, John Madden Enfance clandestine, Benjamin Avila
Page 20
Morke, Jannik Johansen Rush, Ron Howard Jack Reacher, Christopher Mc Quarrie Chienne de vie/Life stinks, Mel Brooks
Page 21
Day Watch, Timur Bekmambetov The most distant course, Lin Jing-Jie
Page 22
The Zodiac, Alexander Bulkley Pink Flamingos, John Waters Buffalo 66, Vincent Gallo Ne nous jugez pas, Jorge Michel Grau Ape, Jesper Ganslandt
Page 23
Lone Survivor, Peter Berg
Page 24
10 bonnes raisons de te larguer Aux mains des hommes, Katrin Gebbe Locke, Steven Knight Nokas, Erik Skjoldbjaerg
Citation :
Index arrêté page 24, 16/03/15
Dernière édition par Queenie le Dim 5 Mai 2013 - 19:24, édité 2 fois
Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Ven 20 Jan 2012 - 18:14
Découverte de Pablo Trapero avec Voyage en famille (2004). Lumineux et... mouvementé. C'est bien quand on n'a pas le temps de respirer au ciné...
Citation :
Synopsis : C'est l'anniversaire d'Emilia : elle fête ses 84 ans... Très émue, la vieille dame annonce à toute sa famille que sa nièce l'a choisie comme témoin de son mariage... à 1 500 kilomètres de là ! Pour entreprendre ce long périple de Buenos Aires à Misiones, où elle est née, Emilia souhaite que tous l'accompagnent, de ses arrière-petits-enfants aux cousins de ses filles... Qui pourrait lui refuser pareille demande ? A bord d'un antique camping-car, la famille au grand complet prend la route. Quatre générations d'adultes et d'adolescents se côtoient, se découvrent et surmontent rancœurs et frustrations pour tenter d'arriver à temps au mariage...
Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Ven 20 Jan 2012 - 18:18
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Ven 3 Fév 2012 - 16:49
Le déclin de l’empire américain (1987) de Denys Arcand
D’un côté, les hommes : Rémy, Pierre, Claude et Alain sont aux fourneaux (de vrais hommes modèles) et préparent un dîner raffiné. De l’autre côté, les femmes : Dominique, Louise, Diane et Danielle entretiennent leur silhouette dans un club de gym. A l’occasion du dîner, les huit personnages se réuniront dans un simulacre d’entente digne de la meilleure comédie. Les conversations que les deux clans avaient auparavant échangées, chacun de leur côté, laissaient penser, en effet, qu’il ne régnait entre eux qu’animosité, mensonges et vieilles rancœurs mal digérées. Lorsque les hommes évoquaient leurs difficultés à rester fidèles, à accorder monogamie et envie de voir si l’herbe est plus verte ailleurs, ennui et esbroufe, les femmes s’attardaient sur leurs expériences sexuelles peu orthodoxes, la médiocrité de leurs amants et les habiles talents de manipulatrices qu’elles exercent sur leurs pauvres esprits asservis au sexe. Dans une ambiance de totale libération des mœurs au sein de laquelle les termes de fidélité ou de mariage feraient presque office de provocation, les personnages de ce film accumulent les récits de leurs expériences dans une surenchère peu crédible. Il s’agit surtout de prouver aux autres que l’on s’est bien affranchi de toute morale et que l’individualisme est devenu l’unique référent à partir duquel il est intéressant de se comparer. Ce sentiment d’individualité est d’ailleurs le point central du film puisqu’il serait à l’origine du déclin américain, comme l’explique Dominique dans l’interview qu’elle donne à Diane à propos du livre qu’elle vient de publier :
« Et je pose la question paradoxale : cette volonté exacerbée de bonheur individuel que nous observons maintenant dans nos sociétés n'est-elle pas, en fin de compte, historiquement liée au déclin de l'empire américain que nous avons commencé à vivre ? »
Sans vouloir étendre les ravages de l’individualisme jusqu’au déclin de l’empire américain (d’ailleurs, on ne saura jamais sur quels critères s’appuie cette affirmation), ses méfaits se font en tout cas clairement ressentir dans le microcosme des personnages. Lorsque tous se retrouvent pour dîner, hommes et femmes confondus, les bonnes manières et les civilités vont bon train, dans une ambiance bon enfant. Les remarques et les pointes d’une réunion « d’intellectuels » fusent, jusqu’à ce que plusieurs éléments viennent remettre en question les certitudes de chacun. Il s’agit par exemple de Dominique qui révèle par mégarde l’infidélité de deux époux du film, ou de Mario, le type genre voyou (pas du tout cliché) qui ne se montre pas dupe de l’hypocrisie du milieu dans lequel il a été invité par erreur :
« C'est rien que ça que vous faites, parler ! Après-midi, les gars ont passé leur temps à parler de cul. Je pensais arriver dans une orgie. Ben non, le gros fun, c'est une tarte au poisson. »
Pour autant, je ne pense pas que le propos du film soit de revenir à la valeur sacrée de la famille. Il s’agirait plutôt de trouver un compromis, qui s’accorde aux valeurs de chaque individu. A travers les huit personnages principaux du film, la diversité des opinions qu’il est possible de se faire sur le sujet est assez vaste et très bien nuancée. Ce film est à l’image de ses personnages : il a tendance à tout intellectualiser, et ne tourne pratiquement qu’autour de dialogues, idées et autres considérations. Heureusement, le propos se renouvelle souvent et se montre caustique à souhait.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Ven 3 Fév 2012 - 23:01
Un barrage contre le pacifique
Kashima a écrit:
Je viens de voir le film (adaptation de Rithy Panh) et je cherchais votre avis ici. Voici mon sentiment immédiat :
Le film ne m'a pas donné les mêmes impressions que le livre. Les traits de caractère des personnages ne sont pas assez prononcés : on ne sent pas la méchanceté de la mère et de Joseph envers M. Joe, amoureux de Suzanne ; on ne sent pas les rapports plus que tendus entre la mère et la fille... On en sent pas plus que cela que toute une vie a été fichue par un mauvais achat et la malhonnêteté de l'administration française... On ne voit pas le contraste entre tout cet espoir mis dans le barrage et le fait qu'en un coup de vague, l'océan engloutit les rizières et les espérances de la mère. En revanche, le réalisateur a mis l'accent sur la façon dont sont traités les indigènes par les colons ; dans le livre, d'après mes souvenirs, ce n'est pas là que réside l'essentiel. Je reste sur ma faim, ne retrouvant pas l'esprit de Duras dans cette adaptation...
Je n'ai pas du tout aimé cette adaptation lisse, platement illustrative, mal interprétée (à part Huppert mais dans un rôle vu mille fois) et où tout sonne faux. Contrairement à ce que disait Kashima à l'époque je trouve que tout est montré de la perversité des relations entre mère et fille comme du comportement malsain des 3 envers Mr Joe mais d'une manière tellement artificielle et peu nuancée qu'on ne croit pas un instant à cette histoire (sur le plan psychologique et dramatique en tout cas). Ce n'est pas cette fois que le film égalera ou dépassera le roman... Rithy Panh est un documentariste passionnant mais le cinéma est un tout autre monde pour lequel il n'est pas du tout fait manifestement.
Dernière édition par Marko le Sam 4 Fév 2012 - 18:02, édité 1 fois
Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Sam 4 Fév 2012 - 17:03
Confession of Pain réalisé par Andrew Lau et Alan Mak (2006) Thriller hongkongais Avec Tony Leung Chiu-wai -le "Tony Leung" de In the Mood for Love et 2046 et Takeshi Kaneshiro (Le Secret des poignards volants) Pas trouvé de fil "Thriller" où poster. P-S : les "Coline" s'abstenir)
Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Sam 4 Fév 2012 - 17:12
Revu L'Eternité et un jour d'Angelopoulos et toujours sidérée moi. C'est vrai que la musique par Eleni Karaindroule le sert beaucoup. Je n'ose plus aller sur le fil "Angelopoulos" qui n'a pas l'air d'inspirer clic depuis 2007...
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Sam 4 Fév 2012 - 18:01
Babelle a écrit:
Revu L'Eternité et un jour d'Angelopoulos et toujours sidérée moi. C'est vrai que la musique par Eleni Karaindroule le sert beaucoup. Je n'ose plus aller sur le fil "Angelopoulos" qui n'a pas l'air d'inspirer clic depuis 2007...
C'est surtout qu'il est plus facile d'en parler quand on vient de voir ou revoir un de ces films. J'en ai vu 5 ou 6 il y a quelques années et je compte bien profiter de la sortie en coffret de ses premiers films pour mieux le redécouvrir. Mais je lirai ton commentaire sur "L'éternité et un jour" avec intérêt pour commencer ... Alors ose y aller!
Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Mer 8 Fév 2012 - 23:21
Un documentaire qui rejoint la discussion ailleurs sur le pouvoir. Ont été filmées des consultations où sont adressés par la médecine du travail des individus qui présentent tous des pathologies physiques somatiques, ou psychologiques graves en rapport avec leur travail. Somatisation, dépression ( ils pleurent tous, ou presque). Et ce qu'ils racontent nous démonte, en mots simples, leur drame au quotidien. Harcèlement, dévalorisation quasi constante , objectifs de rendement impossibles à atteindre, etc. Et surtout, car la pénibilité d'un travail n'est pas un phénomène nouveau, le manque de solidarité, le chacun pour soi et tant pis pour lui ou elle, qui témoignent de l'individualisme de l'époque. C'est un film qui date de 2006, on ne peut pas dire que cela se soit arrangé depuis.. C'est un documentaire certainement salutaire, même s'il ne donne bien sûr aucune solution sur le fond . Y en-a-t'il, d'ailleurs?
Le titre est extrait de la fable Les animaux malades de la peste de Jean de La Fontaine
ici
animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Jeu 9 Fév 2012 - 6:45
je note dans un coin celui là.
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Jeu 9 Fév 2012 - 12:16
Anarchie à Zirmunai (Anarchija Zirmunuose, Saulius Drunga, Lituanie, 2010) La jeune Vile débarque à Vilnius, toute fraîche et pimpante, avec des pots de confiture pour sa tante. Elle rencontre une fille étrange qui l'initie aux valeurs de l'anarchie et à d'autres plaisirs plus sensuels. Peu de péripéties, pas de psychologie, le réalisateur, Saulius Drunga, dresse un état des lieux d'un pays, la Lituanie, qui connait le plus fort taux européen d'émigration vers d'autres horizons. Dominé par le jeu très fin de ses deux actrices principales, le film pousse l'ironie jusqu'à remettre son propre discours en question lors d'une scène finale mémorable. Une réussite.
Note : 7/10
Gromozeka (Vladimir Kott, Russie, 2011) Trois vies d'hommes mûrs dans le Moscou d'aujourd'hui. Trahisons, paternité et maladie, entre autres thèmes traité dans ce film choral qui manque cruellement d'ambition et se contente d'observer le destin de losers dans une société violente et machiste. Politique ? Même pas, le propos et les caractères ont une valeur quasi universelle. Bof.
Note : 5/10
L'ours (Ursul, Dan Chisu, Roumanie, 2011) Roumanie, 1990. Le directeur du cirque de Bucarest doit vendre son ours vedette pour payer les arriérés de salaire. Mais ses employés ne veulent pas en entendre parler. Avec son mariage gita, l'ours qui fait de la moto et la musique de Goran Bregovic, le film lorgne ostensiblement le cinéma de Kusturica. Une comédie sentimentale et déjantée qui se perd quelque peu en route. Note : 6/10
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Jeu 9 Fév 2012 - 15:06
Loverboy (Catalin Mitulescu, Roumanie, 2011) Le deuxième film du réalisateur de l'excellent Comment j'ai fêté la fin du monde est loin d'être convaincant. L'histoire d'un beau gosse, d'où le titre, qui sert plus ou moins de rabatteur pour un réseau de proxénètes. Un film passif, dénué d'affect où les actes des personnages semblent obéir à de vagues desseins. Pas très excitant sur le papier, pas beaucoup plus à l'écran.
Note : 5,5/10
Trois (Drei, Tom Tykwer, Allemagne, 2010) Le bon vieux triangle amoureux, modernisé (les garçons couchent aussi ensemble), conceptualisé et intellectualisé dans un objet mis en scène par le très inégal Tom Tykwer (Le Parfum). Dans les milieux artistiques et scientifiques de Berlin, le réalisateur filme de façon chic et précieuse un thème éculé avec un savoir faire certain et une pompe non moins évidente. Séduisant et irritant.
Note : 6/10
Violeta est au ciel (Violeta se fue a los cielos, Andrés Wood, Chili, 2011) La vie de Violeta Parra (1917-1967), très célèbre chanteuse du folklore chilien, peintre et poète, autodidacte. Le film est un puzzle qui parlera aux admirateurs de l'artiste et perdra ceux qui n'en connaissaient pas même le nom. Le film ne donne d'ailleurs qu'un faible aperçu de la popularité de Violeta, y compris en dehors des frontières chiliennes. Elle exposa notamment des sculptures et tapisseries au musée du Louvre, dans les années 60. Quittée par le grand amour de sa vie, un anthropologue et musicien suisse, Violeta s'est donnée la mort à 50 ans. Primé au festival de Sundance, le film d'Andrés Wood (Mon ami Machuca) montre le caractère "primitif" et rebelle de cette femme étonnante, trop exigeante d'elle-même et des autres, et auto-destructrice. Son tempérament et sa courte existence en font une sorte de Piaf chilienne. Le film est un bel hommage, bien que déconcertant pour les ignorants (dont je fais partie).
Note : 6/10
Un enregistrement de Violeta Parra :
Dernière édition par traversay le Jeu 9 Fév 2012 - 22:40, édité 1 fois
eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Jeu 9 Fév 2012 - 22:02
traversay a écrit:
Un enregistrement de Violeta Parra :
C'est très beau, je ne connaissais pas ! Merci, Traversay !
Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Jeu 16 Fév 2012 - 1:21
Film sans aucun pathos , et même plein d'humour alors qu'il raconte une histoire dramatique, même si elle s'est miraculeusement bien terminée , celle de la réalisatrice. Karin Viard est fabuleuse.
Deux longs métrages de David Williams dans lesquels on retrouve les mêmes personnages. En particulier Lillian , une très belle personne, qui donnerait foi en l'humain à n'importe qui. Et sa petite fille Nina, légèrement tête à claques, mais attachante. Ce n'est pas du documentaire, ce n'est pas de la fiction, c'est un mélange , l'image est souvent très mauvaise, c'est quelquefois un peu long mais on sent tellement l'envie de ce réalisateur de nous faire découvrir ces personnages qu'il aime que c'est très touchant.
J'avais pris la résolution de ne plus jamais regarder de série, ou alors par tout petits bouts. Alors, comment je me suis retrouvée à avaler d'une traite cette adaptation, pas extraordinaire, du roman d'Elisabeth Gaskell que j'avais beaucoup aimé? Je ne sais pas.. Sans doute mon goût pour cette époque et ces lieux, ces histoires de filature du nord de l'Angleterre, ces pauvres gens qui inhalaient du coton et mouraient tous d'asphyxie pour empêcher leurs enfants de mourir, eux ,de faim. Et mon côté midinette très développé , puisque je savais que ce n'était qu'à la toute fin que nos deux héros, que tout apparemment oppose...?? Non, ça, certainement pas. Pff.
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Jeu 16 Fév 2012 - 9:33
Marie a écrit:
J'avais pris la résolution de ne plus jamais regarder de série, ou alors par tout petits bouts. Alors, comment je me suis retrouvée à avaler d'une traite cette adaptation, pas extraordinaire, du roman d'Elisabeth Gaskell que j'avais beaucoup aimé? Je ne sais pas.. Sans doute mon goût pour cette époque et ces lieux, ces histoires de filature du nord de l'Angleterre, ces pauvres gens qui inhalaient du coton et mouraient tous d'asphyxie pour empêcher leurs enfants de mourir, eux ,de faim. Et mon côté midinette très développé , puisque je savais que ce n'était qu'à la toute fin que nos deux héros, que tout apparemment oppose...?? Non, ça, certainement pas. Pff.
ah mais John Thornton a trouvé un si beau représentant pour son rôle