Le Café Ciné

Pas gagné pour les voir! Pedro Costa plus facilement parce qu'il est déjà bien connu en France. J'aime bien voir apparaître plein de nouveaux noms qui sont autant de promesses de nouveaux univers à découvrir. Pour le film de 5h30 le DVD sera très utile pour le voir en 2 ou 3 fois. Mais je tenterais bien l'expérience en salle si ça en vaut la peine.

eXPie a écrit:

Arabella a écrit:

Mais il ne faut pas être négatif par avance, eXPie, les images semblent belles au moins.

Oui !
Reste à savoir si le film sera diffusé... ça n'est pas gagné... Enfin, sans son prix, il n'aurait eu aucune chance de diffusion chez nous. Ça a du bon, les festivals.

Le Grand Prix de l'an dernier, L'histoire de ma mort d'Albert Serra a été longuement programmé chez moi. En même temps j'ai trouvé ce film sans aucun intérêt. Donc oui, les prix cela permet de programmer les films plus difficiles, et c'est bien que les jurys aient ce genre d'audace. Je pense que certains cinéma arts et essais pourraient tenter l'aventure. 5h30 c'est quand même jouable.

C'est vrai que Locarno a le mérite de faire le choix d'une programmation audacieuse et risquée. Ils essaient de trouver un équilibre avec des rétrospectives et des projections spéciales.

La fin de l'été étant riche en festivals, voici les films en compétition à Venise (du 27 août au 6 septembre) :

99 Homes (Ramin Bahrani)
A Pigeon Sat on a Branch Reflecting on Existence (En Duva Satt På en Gren och Funderade På Tillvaron) (Roy Andersson)
Anime Nere (Francesco Munzi)
Birdman (Alejandro González Iñárritu)
The Cut (Fatih Akin)
Le Dernier Coup de marteau (Alix Delaporte)
Fires on the Plain (Nobi) (Shinya Tsukamoto)
Good Kill (Andrew Niccol)
Hungry Hearts (Saverio Costanzo)
Il Giovane Favoloso (Mario Martone)
The Look of Silence (Joshua Oppenheimer)
Loin des hommes (David Oelhoffen)
Manglehorn (David Gordon Green)
Pasolini (Abel Ferrara)
The Postman's White Nights (Belye Nochi Pochtalona Alekseya Tryapitsyna) (Andreï Kontchalovski)
La Rançon de la gloire (Xavier Beauvois)
Red Amnesia (Chuangru Zhe) (Xiaoshuai Wang)
Sivas (Kaan Müjdeci)
Tales (Ghesseha) (Rakhshan Bani E'Temad)
Trois cœurs (Benoît Jacquot)

Avadoro a écrit:

Fires on the Plain (Nobi) (Shinya Tsukamoto)

Fichtre, après la très belle version de Ichikawa Kon de 1959, une nouvelle adaptation du livre de Ooka Shohei (fil ici).
J'ai un peu peur, d'autant que Tsukamoto est loin de valoir Ichikawa...

Mais le film permettra peut être une diffusion plus importante du livre....

Arabella a écrit:

Le Grand Prix de l'an dernier, L'histoire de ma mort d'Albert Serra a été longuement programmé chez moi. En même temps j'ai trouvé ce film sans aucun intérêt.

Il a mis les critiques de La Dispute sur France Culture absolument en transe. Certains le considèrent comme un espoir majeur du cinéma. Je n'ai encore vu aucun de ses 4 ou 5 films. Je tenterai même si je ne suis pas sûr que son univers soit pour moi.

Avadoro a écrit:

A Pigeon Sat on a Branch Reflecting on Existence (En Duva Satt På en Gren och Funderade På Tillvaron) (Roy Andersson)

   J'aime énormément ce réalisateur. Content de le retrouver dans cette sélection.

Marko a écrit:

Arabella a écrit:

Le Grand Prix de l'an dernier, L'histoire de ma mort d'Albert Serra a été longuement programmé chez moi. En même temps j'ai trouvé ce film sans aucun intérêt.

Il a mis les critiques de La Dispute sur France Culture absolument en transe. Certains le considèrent comme un espoir majeur du cinéma. Je n'ai encore vu aucun de ses 4 ou 5 films. Je tenterai même si je ne suis pas sûr que son univers soit pour moi.

  En transe tu dis...Je ne sais pas si son univers est pour toi, mais certainement pas pour moi. Je crois que je vais m'arrêter à ce seul film.

Arabella a écrit:

  En transe tu dis...Je ne sais pas si son univers est pour toi, mais certainement pas pour moi. Je crois que je vais m'arrêter à ce seul film.

Ils en parlent ici à la 40e minute. L'animateur avait déjà dit qu'il adorait le film, Emmanuel Burdeau parle de chef d'oeuvre et le 3e est plus nuancé mais assez favorable. La Dispute: Albert Serra

eXPie a écrit:

Avadoro a écrit:

Fires on the Plain (Nobi) (Shinya Tsukamoto)

Fichtre, après la très belle version de Ichikawa Kon de 1959, une nouvelle adaptation du livre de Ooka Shohei (fil ici).
J'ai un peu peur, d'autant que Tsukamoto est loin de valoir Ichikawa...

C'est un film d'animation donc au moins l'angle d'approche ne sera pas le même.
Par ailleurs et dans la section "Horizons", les festivaliers pourront déjà découvrir le nouvel Hong Sang-Soo (Hill of Freedom) qui ne perd pas le rythme !

Marko a écrit:

Arabella a écrit:

  En transe tu dis...Je ne sais pas si son univers est pour toi, mais certainement pas pour moi. Je crois que je vais m'arrêter à ce seul film.

Ils en parlent ici à la 40e minute. L'animateur avait déjà dit qu'il adorait le film, Emmanuel Burdeau parle de chef d'oeuvre et le 3e est plus nuancé mais assez favorable.  La Dispute: Albert Serra

Merci Marko. J'aurais bien aimé avoir ton avis au cas où quelque chose m'aurait échappé.

Arabella a écrit:

Marko a écrit:

Arabella a écrit:

  En transe tu dis...Je ne sais pas si son univers est pour toi, mais certainement pas pour moi. Je crois que je vais m'arrêter à ce seul film.

Ils en parlent ici à la 40e minute. L'animateur avait déjà dit qu'il adorait le film, Emmanuel Burdeau parle de chef d'oeuvre et le 3e est plus nuancé mais assez favorable.  La Dispute: Albert Serra

Merci Marko. J'aurais bien aimé avoir ton avis au cas où quelque chose m'aurait échappé.

J'essaierai de le voir même s'il ne me fait pas très envie a priori. J'ai vu qu'ils l'avaient sur le vidéoclub de ma box.

ils font une suite/préquel à Michael Kohlhass ?

Spoiler:

Avadoro a écrit:

Par ailleurs et dans la section "Horizons", les festivaliers pourront déjà découvrir le nouvel Hong Sang-Soo (Hill of Freedom) qui ne perd pas le rythme !

  Sunhi c'est pour ce soir, c'est rassurant que le suivant ne va pas tarder à arriver.

Animal :   

Avadoro a écrit:

eXPie a écrit:

Avadoro a écrit:

Fires on the Plain (Nobi) (Shinya Tsukamoto)

Fichtre, après la très belle version de Ichikawa Kon de 1959, une nouvelle adaptation du livre de Ooka Shohei (fil ici).
J'ai un peu peur, d'autant que Tsukamoto est loin de valoir Ichikawa...

C'est un film d'animation donc au moins l'angle d'approche ne sera pas le même.
Par ailleurs et dans la section "Horizons", les festivaliers pourront déjà découvrir le nouvel Hong Sang-Soo (Hill of Freedom) qui ne perd pas le rythme !

ça ne ressemble pas à de l'animation ?

Citation :

Tetsuo director Shinya Tsukamoto creates a gritty and graphic version of the classic war novel about a dazed, wounded soldier who wanders through the surreal carnage of the Pacific War.

Shohei Ooka's novel Fires on the Plain, about a Japanese soldier's gruesome ordeals during the Allied forces' liberation of the Philippines, has already yielded a cinematic masterwork in the form of Kon Ichikawa's revered 1959 adaptation. But as bleak as Ichikawa's film may be — it remains one of the most nightmarish depictions of warfare ever captured on screen — Shinya Tsukamoto's new take on Shohei's book goes several steps further into the abyss.

Even viewers who know the director's many previous provocations (most infamously Tetsuo: The Iron Man) may be startled by the extremity of his latest, which conveys the most hallucinatory and horrific elements of its source material as well as its core story of one man's struggle to preserve his humanity amid the obscenity of war. Tsukamoto himself stars as Tamura, a lowly private who's already half-dead from tuberculosis and starvation when his beleaguered Japanese regiment descends into complete disorder. As he struggles to survive alongside the few remaining soldiers, the increasingly delirious Tamura is forced ever closer to psychological and moral collapse.

The film's aesthetic strategy is similar to Terrence Malick's alternately bucolic and gruelling depiction of World War II's Pacific Theatre in The Thin Red Line; Tsukamoto's strangely serene landscapes act as counterpoint to scenes as grisly and disturbing as anything in his past catalogue of transgressions.

While preserving the profound anti-war message of Ooka's novel, this iconoclastic filmmaker delves deep into the heart of darkness to forge a vision as powerful as it is grotesque.

GIOVANNA FULVI

tiff.net


pas vu le film de 59. enfin c'est vrai qu'il sait faire la surenchère mais il est capable d'autres choses "en même temps" et de surprises je pense.