Que lisez-vous en avril ?

eXPie a écrit:

colimasson a écrit:

Huuu oui j'ai essayé mais... mais... mais... (peux-tu me transmettre ta passion ou est-ce que c'est peine perdue ? )

Paraît que Rousseau avait essayé de mettre Daphnis et Chloé en musique également. Mais pas eu le temps de terminer...

La musique de Ravel enveloppe, je trouve. L'orchestration est très riche, il y a des versions avec choeurs (celle de Boulez).
On sent qu'il se passe des choses, que c'est descriptif...

Mais je n'ai jamais lu Daphnis et Chloé, par contre...

J'aime beaucoup l'air qui apparaît vers 2'07...

Rousseau compositeur m'ennuie profondément, mais je n'aime que moyennement le style de musique de l'époque, ça n'aide pas.

Il faudra que je réécoute cette composition de Ravel alors. Et que je me laisse envelopper comme tu dis (j'essaie trop de vouloir capter quelque chose à l'instant, en fait, il faut peut-être juste attendre et laisser venir...)

C'est très sympa à lire Daphnis et Chloé. Ca dépayse, et puis c'est pas une lecture qui accapare trop de temps (je l'ai presque terminé alors que je n'ai pas lu beaucoup ces derniers temps).

Arabella a écrit:

Pas forcement une grand perte. Je ne sais pas si tu as déjà écouté la musique de Rousseau, mais c'est vraiment épouvantable.

C'est bon, je suis convaincue suite à l'extrait posté par eXPie

colimasson a écrit:

C'est bon, je suis convaincue suite à l'extrait posté par eXPie

Et c'est Rousseau qui a écrit les articles sur la musique de l'Encyclopédie de Diderot...

Pour les articles, on pourrait dire qu'on peut être un excellent théoricien et un mauvais artiste.

Mais trouver que Pergolèse est un meilleur compositeur que Rameau en revanche donne une idée peu flatteuse de la conception de la musique selon Rousseau.

Arabella a écrit:

Pour les articles, on pourrait dire qu'on peut être un excellent théoricien et un mauvais artiste.

Mais trouver que Pergolèse est un meilleur compositeur que Rameau en revanche donne une idée peu flatteuse de la conception de la musique selon Rousseau.

Il était peut-être aussi un peu snob avant la lettre...

Ah, la fameuse querelle des Bouffons, je ne sais pas si on peut parler de snobisme, il s'agissait bien de deux conceptions de musique différentes.

Arabella a écrit:

Pour les articles, on pourrait dire qu'on peut être un excellent théoricien et un mauvais artiste.

Mais trouver que Pergolèse est un meilleur compositeur que Rameau en revanche donne une idée peu flatteuse de la conception de la musique selon Rousseau.

Fiou, je prends conscience de mes lacunes en réalisant que je n'ai aucune idée de ce que peut être la musique de Pergolèse ou de Rameau...

Pour le petit extrait de Rousseau, le début ne m'a pas rebuté, même si c'était un peu grandiloquent. En revanche, je n'ai vraiment pas pu supporter l'arrivée de la voix féminine...

J'ai terminé "La nuit des tes temps" de René Barjavel, je commence "Bandini" de John Fante.

Avenue des Géants de Marc Dugain.

J'ai commencé la fête de l'ours de Jordi Soler, happée dès les premières pages par la prose magnifique de l’auteur, et par l'émotion brute. Encore un auteur qui creuse et recreuse son histoire familiale.

Toujours avec Gene Wolfe, Caldé côté cité.

topocl a écrit:

J'ai commencé la fête de l'ours de Jordi Soler, happée dès les premières pages par la prose magnifique de l’auteur, et par l'émotion brute. Encore un auteur qui creuse et recreuse son histoire familiale.

Dommage que tu n' aies pas commencé par le premier livre de la trilogie. Il s' agit, comme tu l' as compris, d' une oeuvre en partie autobiographique, et dont le premeir parle de la mémoire des vaincus, à savoir les malheureux républicains chassés par Franco à la fin de la guerre civile. Les fuyards seront arretés et parqués dans des véritables camps de concentration près de Perpignan. Le deuxième se passe au Mexique et Soler adopte un ton mi réaliste mi fantastique, un peu à la manière de Garcia Marquez...

Mais il n' y a pas d' inconvénient à revenir en arrière, si tu le souhaites.

bix229 a écrit:

topocl a écrit:

J'ai commencé la fête de l'ours de Jordi Soler, happée dès les premières pages par la prose magnifique de l’auteur, et par l'émotion brute. Encore un auteur qui creuse et recreuse son histoire familiale.

Dommage que tu n' aies pas commencé par le premier livre de la trilogie. Il s' agit, comme tu l' as compris, d' une oeuvre en partie autobiographique, et dont le premeir parle de la mémoire des vaincus, à savoir les malheureux républicains chassés par Franco à la fin de la guerre civile. Les fuyards seront arretés et parqués dans des véritables camps de concentration près de Perpignan. Le deuxième se passe au Mexique et Soler adopte un ton mi réaliste mi fantastique, un peu à la manière de Garcia Marquez...

Mais il n' y a pas d' inconvénient à revenir en arrière, si tu le souhaites.

-Si si j'avais bien lu les deux autres (mais avant d'arriver sur le forum) Ils m’avaient vraiment marquée. Donc, j'espère bien trouver ici le même plaisir.
-Il est quand même beaucoup plus dans la réalité que Garcia Marquez.
- Franchement le premier chapitre est déjà bouleversant.

A partir d'aujourd'hui c'est Floire et Blanchefleur de Robert d'Orbigny (bon, bon, je n'en suis qu'à la préface pour le moment).
J'ai une page version moderne, une page version "originale", je vais me régaler.

Après Le Voyage de Colbert (Hermann Ungar ; bien), j'ai commencé Kafka sur le rivage (Murakami Haruki ; très sympathique, avec bien sûr ses ficelles habituelles).

American music - Jane Mendelsohn
Une kiné soigne un soldat blessé et recueille des histoires qui sont pour lui comme des souvenirs mais qu'il n'a pas vécu.
Un récit multiple où on lit des tranches de vies passées.
Une atmosphère un peu floue, on comprends au début assez mal qui est qui et pourquoi. Au bout d'une centaine de pages ça semble plus clair.
C'est quand même plaisant à lire et ça donne envie de continuer.
Le livre n'est pas très gros, dans les 250p. On verra bien...