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MessageSujet: Re: LC Science Fiction   LC Science Fiction - Page 11 EmptyLun 4 Juin 2012 - 15:12

colimasson a écrit:


Cette LC a relancé mon appétit pour la science-fiction on dirait Very Happy

Moi aussi! oui
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colimasson
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MessageSujet: Re: LC Science Fiction   LC Science Fiction - Page 11 EmptyVen 15 Juin 2012 - 10:15

Mon commentaire sur ma lecture SF du mois de mai... ça arrive, ça arrive !

Les jeux de l'esprit (1971) de Pierre Boulle

LC Science Fiction - Page 11 56218310

Les hommes politiques ne peuvent plus apporter le moindre espoir à l’espèce humaine. Le mode de gouvernement, quel qu’il soit, est néfaste car tenu par des hommes qu’intéresse uniquement le pouvoir et qui ne cherchent pas à assouvir les besoins cognitifs de ceux qu’ils dirigent. En tout cas, tel est l’avis du regroupement des plus brillants scientifiques de ce monde.

A l’issue d’une épreuve de neuf jours, neuf d’entre eux seront sélectionnés et constitueront le cercle des Nobel. Leur projet, né d’une ambition commune, sera de constituer un gouvernement international afin de remédier aux lacunes laissées par une classe politique incompétente et bornée par des intérêts financiers. L’humanité dans sa totalité devrait ainsi accéder à un niveau de vie confortable mettant à disposition logements, eau potable, nourriture et temps libre –ce dernier point étant primordial pour assurer l’objectif des Nobel : libérer l’humanité du temps perdu à l’assouvissement des contraintes vitales afin de lui permettre de se consacrer à l’étude et à l’essor de la Science.

Malgré les querelles ridicules –mais peut-être véridiques- qui font s’opposer non seulement physiciens et biologistes, mais aussi scientifiques et littéraires (par ailleurs sans cesse tournés en dérisions dans cette chasse au savoir), les Nobel réussissent à mener à bien leur projet. Un peu trop facilement pour que cela paraisse crédible d’ailleurs :

Citation :
« La famine, la simple faim étaient des souvenirs du passé. Comme le prévoyait Fawell, l’abondance des surplus dans certaines régions et la profusion de transports utilisables avaient réglé les situations d’urgence en quelques semaines. Son programme de cultures apporta par la suite une solution définitive à tous les problèmes de cette sorte. Le Sahara était en partie irrigué et fertile ainsi que certains déserts d’Asie. »

On comprend que Pierre Boulle ne désire pas s’intéresser à ce processus mais ses explications vagues minimisent l’intelligence des Nobel : puisqu’il suffit d’un claquement de doigts pour remédier à tous les malheurs du monde, où se situe leur mérite ? De quelles prouesses peuvent-ils se vanter ?

Les complications surviennent après cette phase dorée de l’égalisation mondiale des niveaux de vie (si cela se produisait aujourd’hui, ce serait un cauchemar pour l’humanité) : les Nobel réalisent que malgré tous leurs efforts, la majorité des hommes ne désire pas particulièrement s’instruire ni consacrer sa vie à la poursuite de la science. Les grandes leçons sur l’expansion de l’Univers et ses conséquences dépassent la compréhension de la masse balbutiante chez qui elles ne suscitent rien de plus que des interrogations de nature astrologique : quel sera mon avenir, et deviendrai-je riche un jour ? Les intérêts universels des hommes de science s’opposent aux petits intérêts individualistes et mesquins de la masse. Alors que les Nobel cherchaient à abolir la dichotomie savants/populace, la voici qui revient à grand galop. Et le massacre se poursuit : non contente de négliger les aspects potentiellement salvateurs de la Science, la populace (qui mérite ici d’être évoquée en ses termes les plus dégradants) se met à dépérir et la courbe des suicides croît plus rapidement que les progrès scientifiques espérés. Le manque de besogne et de loisirs sont simplement désignés comme explications à ce phénomène. On regrette que Pierre Boulle ne s’attarde pas davantage sur ce fait. L’auteur a en effet la tendance critiquable à bâcler rapidement des scènes qu’il considère uniquement comme des moteurs dramatiques censés l’amener plus rapidement vers la conclusion et/ou la morale de son histoire. Il se contente de nous signaler que le phénomène se propage également aux savants puisque les Nobel s’abaissent en effet à consacrer davantage de budget aux loisirs qu’ils avaient sciemment délaissés jusqu’alors.

Les premiers grands spectacles internationaux font dans la démesure mais ne cherchent pas particulièrement le déchaînement des instincts les plus violents. Malheureusement, il semble que ce dernier point soit le plus recherché de tous et n’étant pas assez exploité dans les premiers spectacles, la population s’en lasse rapidement et le phénomène des suicides reprend sa progression tranquille. Les Nobel sont donc contraints de se soumettre à la demande. Ils se prennent au jeu à leur tour et organisent des spectacles de plus en plus cruels, impressionnants et destructeurs. Quelques morts grandioses semblent en effet apaiser la lassitude du monde et sont toujours plus économiques qu’un phénomène généralisé de suicides.
L’effet pervers de cette soumission à la demande se révèle peu à peu : alors que les savants cherchaient à intégrer la population à leur milieu, l’inverse se produit. Ce sont les hommes de science qui finiront par se convertir aux passions du milieu populaire, mettant leur ingéniosité dans l’art de satisfaire ce qu’ils considéraient jusqu’alors comme des occupations viles et dérisoires.

Malgré le potentiel contenu dans cette trame, la lecture du texte de Pierre Boulle apporte surtout de la déception. Le style est complètement plat, et les quelques rares incursions du côté de l’épique tombent à côté de la plaque en nous fournissant des descriptions dont le kitsch rivalise avec l’abondance de clichés désuets :

Citation :
« Infatigable, Miss Lovely se déchaînait. Une puissante détente de tous ses muscles et son admirable corps nu, rougi du sang de ses précédentes victimes, tendu comme un arc, volait littéralement à travers les airs. »

Pierre Boulle prend rarement du recul sur les causes des évènements qu’il décrit ou sur la psychologie de ses personnages. D’ailleurs, l’histoire n’est abordée que du point de vue des savants. Choix étonnant pour deux raisons, puisque tout d’abord la motivation principale des Nobel semblait être celle d’abolir les différences culturelles qui séparaient les savants du reste de l’humanité, et puisque Pierre Boulle n’a de cesse de pointer les défauts des savants et de mettre en avant le ridicule de certains traits prégnants du milieu dans lequel ils évoluent. Sans cesse rabaissés à un cercle de coqs mus par le seul objectif de prouver la supériorité de leur discipline par rapport à une autre, leur vision du monde semble bornée et aussi incapable que celle des politiciens à améliorer l’état mondial. Mais l’ambivalence de Pierre Boulle à ce sujet vient sans cesse briser le rythme de ces incursions mordantes, et entre ironie ou éloge raté, on ne comprend jamais vraiment ce que l’auteur a souhaité exprimer. La platitude stéréotypée de son écriture et le manque d’approfondissement des thèmes abordés ne nous aident pas à résoudre cette énigme, et les Jeux de l’esprit, malgré leurs prétentions à viser le spectaculaire, finissent par sombrer dans l’anecdotique.


Un peu plus de précisions sur le rêve de l'organisation scientifique internationale imaginée par Pierre Boulle ?

Citation :
« Ces centres étaient également pourvus d’un nombre considérable de salles d’étude, avec microfilms, appareils de projection, télévision, permettant à chacun de se familiariser avec les aspects infinis de l’Univers. Dans des laboratoires équipés des instruments les plus modernes, tout étudiant pouvait faire des expériences personnelles sur les atomes, provoquer lui-même des désintégrations, suivre le tourbillon magique des particules à travers bêtatrons et cyclotrons, mesurer avec des appareils d’une délicatesse extrême les durées de quelques milliardièmes de seconde séparant la naissance et la mort de certains mésons. »


Les premiers signes d'insatisfaction de la population se manifestent ainsi :

Citation :
« Le problème de la faim réglé, les peuples autrefois décimés par d’épouvantables famines ne se contentaient plus des rations scientifiquement calculées pour leur assurer un régime calorifique suffisant. Il leur fallait une nourriture de plus en plus recherchée et le gouvernement s’ingéniait à satisfaire leurs réclamations. Dans un Etat mondial à idéal égalitaire, il paraissait en effet injuste et illogique que la fraîcheur de mets rares et succulents fût réservée à quelques régions au climat privilégié, alors que les autres devaient se contenter de produits surgelés. »


Enervantes, les descriptions idéalisées des moeurs des scientifiques se retrouvent presque à chaque chapitre...

Citation :
« […] les savants, n’étant plus l’objet de réclamations perpétuelles, allaient certainement pouvoir s’arracher à la monstrueuse technique industrielle et reprendre leurs recherches fondamentales. Ils pourraient enfin se consacrer comme autrefois, d’une manière désintéressée, à la poursuite de la vérité et faire vraiment progresser une science qui tendait à marquer le pas depuis l’avènement du gouvernement mondial. »
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MessageSujet: Re: LC Science Fiction   LC Science Fiction - Page 11 EmptyJeu 5 Juil 2012 - 17:04

bix229 a écrit:
Connaissez vous China Miéville ? Auteur de Perdido Street Station et Le Concile de fer. - Pocket

j ai lu "Perdido Street Station", c'est de la très très bonne SF, c'est innovant, le monde tel que l'a créé l'auteur m'avait beaucoup plu.Je compte le relire.
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MessageSujet: Re: LC Science Fiction   LC Science Fiction - Page 11 EmptyMar 10 Juil 2012 - 14:45

petitepom a écrit:
bix229 a écrit:
Connaissez vous China Miéville ? Auteur de Perdido Street Station et Le Concile de fer. - Pocket

j ai lu "Perdido Street Station", c'est de la très très bonne SF, c'est innovant, le monde tel que l'a créé l'auteur m'avait beaucoup plu.Je compte le relire.

chouette je l'ai acheté récemment !
et je suis en train de poursuivre Hypérion de Dan Simmons avec La chute d'Hypérion. Je reste impressionnée par la façon dont Simmons parvient à emmener le lecteur vers des mondes inconnus, qui pourraient être éloignés de toute représentation mentale mais qui par l'utilisation d'un détail, d'une description trouve très vite une visualisation simple. Il s'agit vraiment d'une lecture très agréable, loin de certains auteurs hyper-technologiques qui perdent un peu le lecteur dans des mondes machiniques sans âmes (comme Gibson par exemple, qui est très fort pour créer des trames narratives haletantes mais qui manque parfois d'un peu de matières familières pour qu'on puisse avoir une image mentale construite des mondes peuplés par ses personnages).
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MessageSujet: Re: LC Science Fiction   LC Science Fiction - Page 11 EmptyMar 10 Juil 2012 - 15:17

dans Perdito Street Station, le ville de" Nouvelle-Crobuzon" fait toute la richesse du livre, plus que l'histoire, je pense que tu vas aimé vu ton appréciation pour les chutes d'hypérion
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MessageSujet: Re: LC Science Fiction   LC Science Fiction - Page 11 EmptyDim 5 Aoû 2012 - 20:24

Pour les amateurs de SF, La Quinzine littéraire sort un numéro spécial : Ecrire le futur.
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MessageSujet: Re: LC Science Fiction   LC Science Fiction - Page 11 EmptyDim 5 Aoû 2012 - 21:20

bix229 a écrit:
Pour les amateurs de SF, La Quinzine littéraire sort un numéro spécial : Ecrire le futur.

Merci pour le filon ! Very Happy
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MessageSujet: Re: LC Science Fiction   LC Science Fiction - Page 11 EmptyVen 7 Déc 2012 - 14:33

Ces choses que nous n'avons pas vues venir (2011) de Steven Amsterdam


LC Science Fiction - Page 11 Cescho10


Steven Amsterdam donne très peu d’explications pour justifier l’existence du monde qu’il a imaginé. L’étendue des désastres semble mondiale ; la période, très proche. On ne sait pas non plus si une apocalypse s’est produite ou non au cours des nombreuses ellipses qui marquent le rythme du récit. Lorsque nous rencontrons le narrateur, il est encore enfant et passe le réveillon du nouvel an à la campagne, entre un père et une mère marqués par des dissensions concernant l’état du système et des grands-parents qui essaient de tempérer la fatalité d’une situation. Déjà, la société semble atteinte d’un mal dont on ne connaît pas le nom. Malgré tout, la vie semble se poursuivre sans trop de heurts. Plus tard, on retrouve le narrateur dans son adolescence. Beaucoup de choses semblent avoir changées, avec notamment l’émergence de zones rurales et urbaines fermement délimitées. Des maisons laissées à l’abandon sont livrées au pillage. Pourquoi ces abandons ? Pourquoi la nécessité de commettre des vols ? Débrouillez-vous pour le comprendre…
Ainsi de suite, on suit le narrateur au cours de plusieurs étapes de son existence. Entre celles-ci, c’est le grand vide et on ne peut qu’émettre des suppositions concernant les évènements qui se sont produits entre temps. L’apocalypse est-elle survenue au cours de ces périodes non mentionnées ? Le narrateur est-il né après l’apocalypse ? A moins que son existence évolue parallèlement à l’avènement de cette fin du monde soupçonnée…


Ces interrogations peuvent sembler stimulantes et laisseraient croire –en théorie- qu’elles participent à la création d’une atmosphère malsaine vouée au non-dit et à la dissimulation. En réalité, cette économie des mots de l’auteur nuit à la crédibilité du monde qu’il imagine. Les périphrases évasives portent peu à peu à penser que Steven Amsterdam peine à imaginer l’état d’un monde qui s’autodétruit, et les rares évocations que l’on rencontre nous ramènent à des conceptions catastrophiques qui n’ont rien d’original : éloignement de l’homme d’avec la nature, migrations, monétisation des rapports humains, perte de la confiance, formations de tribus isolées, chamanisme… Le tout s’accompagne d’un discours écologisant simple et naïf –les hommes vont mourir parce qu’ils ont perdu tout contact authentique avec la nature- et de prosélytisme socialiste tout aussi réducteur –l’union fait la force.


Vraiment prégnantes au début du roman, ces considérations ennuient voire agacent. Le prêchi-prêcha moralisateur se contente d’accuser sur un ton blasé et se plaît à se rouler dans la fange du fatalisme. Mais le ton évolue parallèlement à l’existence du narrateur… Alors que sa naïveté d’enfant, sa complaisance provocatrice d’adolescent, son cynisme blasé de jeune adulte et ses rêveries utopiques de trentenaire se fondaient sur tous les clichés du genre, les quelques dernières phases de son évolution nous présentent un personnage plus complexe, tiraillé entre ses espoirs, sa lucidité et sa résignation. Les dernières pages sont d’une grande force évocatrice et laissent apercevoir l’originalité de la vision d’un écrivain.


Devant la puissance de cette dernière partie, l’ensemble du roman mériterait d’être reconsidéré. Steven Amsterdam a-t-il volontairement réduit la première partie du livre à néant pour mieux montrer l’évolution de la conscience de son personnage ? On peut aussi très bien supposer que cette transition n’était pas volontaire mais qu’elle résulte simplement d’une interprétation possible de cette projection catastrophique. Je ne suis qu’à moitié convaincue, parce qu’une fin riche de sens ne peut pas faire tout le mérite d’un texte.


Prophète rattrapé par ses visions ?
Citation :

« - […] A notre époque, à votre époque, il y aura des pannes irréparables. De nouvelles maladies inguérissables. L’eau deviendra aussi précieuse que le pétrole. Et vous, vous devrez vous occuper d’une génération de parents gras et inutiles. […] Tu peux promettre d’être aussi gentil que tu veux, mais représente-toi ceci : l’avenir est un hôpital bourré de malades, de blessés, de gens sur des civières dans les couloirs, et soudain la lumière s’éteint, l’eau est coupée, et tu sais au fond de ton cœur que ça ne reviendra pas. »


Les formules creuses de ce genre remplissent trop souvent les trois quarts du roman :
Citation :

« Peut-être est-ce cela, la vie, en réalité. Le rideau se lève. Le rideau retombe. »


Citation :
« L’époque est à la violence. Conflits frontaliers, grippe, changement climatique, et toutes ces migrations qui en ont découlé –rien de tout cela n’a favorisé l’esprit de camaraderie. »
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MessageSujet: Re: LC Science Fiction   LC Science Fiction - Page 11 EmptyVen 7 Déc 2012 - 17:49

colimasson a écrit:
Ces choses que nous n'avons pas vues venir (2011) de Steven Amsterdam
Tiens, je me demandais pourquoi je n'avais jamais entendu parler de ce Steven Amsterdam.
A la fin de ton post, j'ai compris.
Il aurait mieux fait de rester chef pâtissier, peut-être ?
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MessageSujet: Re: LC Science Fiction   LC Science Fiction - Page 11 EmptySam 8 Déc 2012 - 18:00

mdr2 N'empêche son livre a reçu un prix ! Dingue ! Ca veut dire que les autres livres qui étaient en compétition étaient moins bien...?
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MessageSujet: Re: LC Science Fiction   LC Science Fiction - Page 11 EmptySam 8 Déc 2012 - 18:20

colimasson a écrit:
mdr2 N'empêche son livre a reçu un prix ! Dingue ! Ca veut dire que les autres livres qui étaient en compétition étaient moins bien...?
Hmm, ça dépend du prix.
Nancy Huston vient tout juste de recevoir le Bad Sex Award (voir ici - il s'agit pour rappel de récompenser le roman de littérature - E.L. James n'entre donc pas dans cette catagorie - avec la scène de sexe la plus ratée), je ne suis pas sûr que ça lui fasse tant plaisir que ça...
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MessageSujet: Re: LC Science Fiction   LC Science Fiction - Page 11 EmptyDim 9 Déc 2012 - 8:57

eXPie a écrit:
colimasson a écrit:
mdr2 N'empêche son livre a reçu un prix ! Dingue ! Ca veut dire que les autres livres qui étaient en compétition étaient moins bien...?
Hmm, ça dépend du prix.
Nancy Huston vient tout juste de recevoir le Bad Sex Award (voir ici - il s'agit pour rappel de récompenser le roman de littérature - E.L. James n'entre donc pas dans cette catagorie - avec la scène de sexe la plus ratée), je ne suis pas sûr que ça lui fasse tant plaisir que ça...
Hu hu, elle va pas aprrécier la Nancy! A en juger par la façon extrêmement méprisante qu'elle a eue d'ignorer un des auditeurs venu l'écouter au festival de Manosque et qui lui disait juste qu'après avoir adoré tous ses romans, il comprenait moins l'approche de ses derniers (il citait surtout Infra rouge) Elle ne supporte pas la moindre critique, j'ai l'impression. J 'ai été très déçue de sa réaction. Elle a un côté très diva tout de même, assez intouchable...

(Je ne suis pas trop la SF mais j'ai bien fait de passer par ici, on en apprend tous les jours rire )
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MessageSujet: Re: LC Science Fiction   LC Science Fiction - Page 11 EmptyDim 9 Déc 2012 - 10:54

Aeriale a écrit:
(Je ne suis pas trop la SF mais j'ai bien fait de passer par ici, on en apprend tous les jours rire )
Razz tout pareil comme toi
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MessageSujet: Re: LC Science Fiction   LC Science Fiction - Page 11 EmptyLun 10 Déc 2012 - 17:23

sympa d'avoir relancé ce fil Coli, un fil qui regorge de conseils... d'ailleurs j'ai découvert que j'avais La submersion du Japon dans ma bibliothèque... mais d'abord je vais suivre les tuyaux d'Aaliz et me lancer dans la découverte de P. K. Dick !
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MessageSujet: Re: LC Science Fiction   LC Science Fiction - Page 11 EmptyLun 10 Déc 2012 - 17:58

eXPie a écrit:
colimasson a écrit:
mdr2 N'empêche son livre a reçu un prix ! Dingue ! Ca veut dire que les autres livres qui étaient en compétition étaient moins bien...?
Hmm, ça dépend du prix.
Nancy Huston vient tout juste de recevoir le Bad Sex Award (voir ici - il s'agit pour rappel de récompenser le roman de littérature - E.L. James n'entre donc pas dans cette catagorie - avec la scène de sexe la plus ratée), je ne suis pas sûr que ça lui fasse tant plaisir que ça...

Oui, effectivement, ça dépend du prix... mais je ne crois pas que ce soient des "anti-prix" à la manière du Bad Sex Award (très original, ceci dit en passant !) J'ai trouvé ça concernant l'auteur :
Citation :

New-Yorkais installé à Melbourne, Steven Amsterdam s'est fait connaître en Australie avec ce premier roman paru en 2009, couronné par deux prix littéraires avant sa publication aux Etats-Unis, et finaliste du Guardian First Book Award en Grande-Bretagne. Son deuxième roman, What the family needed, a paru en 2011 en Australie.
shanidar a écrit:
sympa d'avoir relancé ce fil Coli, un fil qui regorge de conseils... d'ailleurs j'ai découvert que j'avais La submersion du Japon dans ma bibliothèque... mais d'abord je vais suivre les tuyaux d'Aaliz et me lancer dans la découverte de P. K. Dick !

Ah, Dick... encore une grande découverte qu'il me reste à faire...
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