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Sujet: L'Adieu – Le dernier été de Brecht [Jan Schütte] Mar 22 Mai 2012 - 15:57
Abschied – Brechts letzter Sommer
Citation :
Synopsis: Une maison de campagne dans le cadre idyllique de la province brandebourgeoise. C'est la fin d'un été exceptionnellement chaud, celui de 1956. Le poète et dramaturge Bertolt Brecht (Josef Bierbichler) s'apprête à regagner Berlin pour une nouvelle saison théâtrale.Il est entouré de femmes qui ont partagé sa vie : son épouse Helene Weigel et sa fille Barbara, Ruth Berlau, une ancienne maîtresse, la jeune actrice Käthe Reichel, sa dernière conquête, et la sensuelle Isot Kilian, qui entretient une relation avec Wolfgang Harich, activiste politique contestataire. Tout ce petit monde écrit, discute art et politique, philosophe sur les grandes questions de la vie, tandis que la Stasi, invisible mais omniprésente, guette.Le film de Jan Schütte, habitué aux distinctions nationales et internationales, a été présenté dans la section Un Certain Regard au Festival de Cannes 2000. Il parle de l'enfer et du paradis des relations humaines au coeur desquelles se trouve Brecht.
Josef Bierbichler tout à fait l'atout principal de ce film (je ne peux pas décider si j’aime le film à cause de cette sublime adaptation d’une journée dans la vie de l’auteur.. ou à cause de cet acteur qui est tout à fait extraordinaire..)
J’aime surtout les poèmes de Brecht, son théâtre est à mon avis pour la plupart un peu « démodé », reste néanmoins aussi ses Histoires de Monsieur Keuner qui sont encore aujourd’hui un délice.
Concernant le film, j’ai bien aimé la « concentration « sur une journée que le réalisateur s’est choisi de fournir aux spectateurs. Il a rassemblé toutes ses personnes autour de Brecht, qui n’étaient jamais ensemble à cet endroit, mais qu’il a trouvé intéressant de réunir pour donner le sens de ne montrer qu’une journée de l’auteur. En plus la femme de son scénariste est la nièce de Helene Weigel, il pouvait donc ajouter pas mal d’événements réels dans son scénario, qui eux aussi ne se sont pas produits en une journée, mais qui sont néanmoins vrais et réels.
Un film-biographie que j’adore, bien qu’il a eu quelques critiques du côtés des adeptes de Brecht. Pour moi en tant qu’amatrice, je peux apprécier le côté un peu laxiste envers les faits.
Monica Bleibtreu, extraordinaire, comme toujours (et marrant qu’elle a joué non seulement la femme de Brecht, mais quelques mois après la femme de Thomas Mann dans le film-documentaire « Les Mann », les deux écrivains-ennemis du 20e siècle !)
Erst ließ Freude mich nicht schlafen Dann hielt Kummer nachts die Wacht. Als mich beide nicht mehr trafen Schlief ich. Aber ach, es bracht Jeder Maienmorgen mir Novembernacht.
D’abord la joie ne me laissait pas dormir Puis c’est le chagrin qui montait la garde Quand les deux ne me trouvaient plus J’ai dormi. Mais, ah, chaque matin de mai A apporté une nuit de novembre
Spoiler:
traduit par moi, parce que je ne l’ai pas trouvé en français, et la demande à un site internet de traduire de l’allemand en français, a donné ceci : La joie ne pouvait seulement pas être dormie moi tenait alors une peine ceux veille la nuit. Comme moi les deux n'ont plus rencontré ont dormi moi. Mais ach, ont cassé-moi -le chaque mai-matin novembre-nuit.