Que lisons-nous en Octobre 2012?

topocl a écrit:

Arabella a écrit:

Après le décevant Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants de Mathias Enard,.

Sûr, t'as pas forcément choisi le bon!

Tu ferais pas un peu exprès , des fois?

Dire qu'un jour, j'ai failli l'emprunter à la bibliothèque.

J'abandonne Karoo au bout de 160 pages ; je rate certainement quelque chose puisque tant de libraires et de lecteurs, dont Queenie et il Shanidar, l'ont apprécié. Mais me dire qu'il me reste encore 440 pages à voir ce râté nombriliste disséquer sa propre déchéance, et, j'en suis certaine, y entraîner ses proches, ça me décourage d'avance. Je ne nie pas que ce livre ait des qualittés ; simplement, ce type d'écriture, ça n'est pas pour moi..

Vies parallèles de Blaise Cendrars & de Charles-Albert Cingria de Bernard Delvaille.

Armor-Argoat a écrit:

J'abandonne Karoo au bout de 160 pages ; je rate certainement quelque chose puisque tant de libraires et de lecteurs, dont Queenie et il Shanidar, l'ont apprécié. Mais me dire qu'il me reste encore 440 pages à voir ce râté nombriliste disséquer sa propre déchéance, et, j'en suis certaine, y entraîner ses proches, ça me décourage d'avance. Je ne nie pas que ce livre ait des qualittés ; simplement, ce type d'écriture, ça n'est pas pour moi..

Tu me fais peur, Armor-Argoat. Pour Karoo, j'avais dérogé à ma règle de n'acheter que des poches, et il est sur le haut de ma PAL (à vrai dire ton commentaire fait que c'est de plus en plus intriguant et je ne suis pas sûre que ta petite description n'annonce pas quelque chose qui va me plaire!)
A suivre...(et: se méfier des livres dont on attend trop!)

tom léo a écrit:

J'ai lu en deux jours le nouveau Mingarelli "Un repas en hiver" qui m'a beaucoup plu. Je continue avec la dernière nouvelle d'un recueil entamé, de jeunes écrivains russes (paru en anglais).

Coucou Tom Léo et vraiment contente que le Mingarelli t'ait plu!! (il me semble qu'on en parlait lors du repas chez nous, en septembre)

Après Certaines n'avaient jamais vu la mer, touchant c'est vrai mais un peu pénible ces répétitions de vous, nous etc...Je vais commencer Journal ambigu d'un cadre supérieur (reçu d'un gentil parfumé )

...Et je laisse Karoo de côté pour l'instant.

Oui, je comprends que la narration très particulière du Otsuka puisse lasser, c'est le risque de ce procédé. Heureusement que l'histoire est forte et que le livre est court...

Après Amer orange délicieux et très bien écrit (ça change du Dicker ), de Teodoro Gilabert, je vais commencer Seize tableaux du Mont Sakurajima, de Michel Régnier.

Lu d'une traiteLa vie rêvée des plantes de Lee Seung-U. Sans être aussi conquise que Coline, j'ai passé un agréable moment, et ai ressenti une certaine émotion à la fin.
J'ai toutefois des réserves : si j'ai beaucoup apprécié tout ce qui a trait à la vie de cette famille, les non-dits, la rivalité amoureuse, le désarroi et le sentiment de culpabilité face au handicap, j'ai été nettement moins sensible aux passages sur les arbres qui parlent... Je me demandais un peu ce que cela venait faire là, et certaines réflexions m'ont semblé un peu... naïves ?
Et que dire du paragraphe édifiant où les deux amoureux, sur le point de succomber à leur passion trop longtemps contenue, se mettent à échanger sur la mythologie grecque... j'avoue que j'avais franchement envie de rire, ce qui n'était assurément pas le but recherché.
En bref, un livre sensible, bien représentatif du don de la littérature asiatique pour décrire les "petits riens" de la vie, mais qui aurait gagné à gommer certaines fioritures d'un sentimentalisme "fabriqué".

J'espère surtout ne pas blesser les parfumés conquis par ce livre.

Je vais entamer un roman que l'on m'a recommandé: Le livre d'Hanna de Géraldine Brooks.

après Journée d'un oprichnik de Sorokine, qui va sans doute être assez vite oublié , j'entame La bataille d'Occident de Vuillard

Armor-Argoat a écrit:

Lu d'une traiteLa vie rêvée des plantes de Lee Seung-U. Sans être aussi conquise que Coline, j'ai passé un agréable moment, et ai ressenti une certaine émotion à la fin.
J'ai toutefois des réserves : si j'ai beaucoup apprécié tout ce qui a trait à la vie de cette famille, les non-dits, la rivalité amoureuse, le désarroi et le sentiment de culpabilité face au handicap, j'ai été nettement moins sensible aux passages sur les arbres qui parlent... Je me demandais un peu ce que cela venait faire là, et certaines réflexions m'ont semblé un peu... naïves ?
Et que dire du paragraphe édifiant où les deux amoureux, sur le point de succomber à leur passion trop longtemps contenue, se mettent à échanger sur la mythologie grecque... j'avoue que j'avais franchement envie de rire, ce qui n'était assurément pas le but recherché.
En bref, un livre sensible, bien représentatif du don de la littérature asiatique pour décrire les "petits riens" de la vie, mais qui aurait gagné à gommer certaines fioritures d'un sentimentalisme "fabriqué".

Je suis bien d'accord avec toi sur le sentimentalisme "fabriqué" et la naïveté (que l'on pourra trouver belle si on accroche, bien sûr).
Dans un article ( http://lelitterairecom.wordpress.com/2012/09/17/entretien-avec-lee-seung-u-la-vie-revee-des-plantes/ ), il s'explique sur la bizarrerie grecque :

Citation :

"C'est notre éducation qui veut cela : dès notre plus jeune âge on nous enseigne les mythes et la culture gréco-romains. Nous sommes imprégnés par eux bien plus que par les mythes et légendes coréens et, de fait, nous sommes rompus aux modes de pensée occidentaux. Mais aujourd'hui, je regrette un peu d'avoir laissé si peu de place dans mes livres aux traditions de mon pays."

Armor-Argoat a écrit:

Lu d'une traiteLa vie rêvée des plantes de Lee Seung-U. Sans être aussi conquise que Coline, j'ai passé un agréable moment, et ai ressenti une certaine émotion à la fin.
J'ai toutefois des réserves [...]
J'espère surtout ne pas blesser les parfumés conquis par ce livre.

Mais évidemment non Armor-Argoat!...
A vrai dire maintenant je ne me souviens pas de tout...seulement d'avoir passé un agréable moment de lecture au caractère un peu étrange...

Je lis aujourd'hui Les vieilles femmes et la mer de Yannis Ritsos, dans une belle édition illustrée de chez Fata Morgana
(un cadeau très apprécié! )

A ceux qui ont apprécié Laissez-moi de Marcelle Sauvageot, Ecrivez-moi, Madeleine est un document atypique qui devrait les interesser. Une histoire vraie. Un échange de lettres, au départ fortuit, entre une femme, Madeleine Alain, et un légionaire, basé au Maroc, Ilo de Franceschi. Entre 1938 et 1940. Une amitié amoureuxe se forge entre eux et sans doute plus. Après deux ans de corespondance, Madeleine l' interrompt pour ne pas blesser son compagnon d' alors. Elle aura l' occasion de le regretter toute sa -longue- vie. On entend en arrière fond Les Passantes, chantées par Brassens. Le bonheur entrevu et qu' on laisse filer et dont on se souvient vainement les soirs de mélancolie.

- Le Garçon et la mer : Kirsty Gunn. - Bourgois

darkanny a écrit:

belle couverture pour un bon livre, je te souhaite bonne lecture