Nos lectures de janvier 2013

silou a écrit:

Un TRES beau moment de lecture avec Les demoiselles de Wilko de Jaroslaw Iwaszkiewicz

Un auteur qui n'a pas de fil sur Parfum.

Aeriale a écrit:

Sûr que Anne Tyler n'est pas pour Arabella, ni pour topocl on le sait. Ca n'empêche pas qu'elle est pour moi une de ces auteurs américaines qui arrivent l'air de rien à saisir les petits riens de la vie qui masquent des désarrois plus profonds et qu'on ne parvient pas toujours à décrypter soi-même. Un peu à la façon de Margaret Laurence que j'adore!

Tout à fait d'accord avec ce point de vue. Malheureusement, j'ai trouvé que les petites filles du soleil tourne sacrément en rond, au détriment de l'analyse des caratères. A la fin, ras le bol de lire en long, en large et en travers l'organisation de la fête de bienvenue, puis celle de la fête de bienvenue 2, de la fête numéro 3 et enfin de la fête d'abandon de la tétine...
Je serais curieuse de connaître ton avis sur ce livre, et de savoir s'il est représentatif de l'oeuvre de l'auteur.

Lecteurs déçus de Anne Tyler, essayez donc Laurie Colwin...

Oui c'est bien Laura Colwin, mais je ne vois pas pourquoi il faut la comparer à Anne Tyler.

darkanny a écrit:

Oui c'est bien Laura Colwin, mais je ne vois pas pourquoi il faut la comparer à Anne Tyler.

Bof, ce n' est pas une comparaison, plutot une alternative pour ceux qui n' aiment pas Tyler... Il y en a bien d' autres...

Je suis toujours dans l'univers proustien avec les souvenirs de Céleste Albaret.

Commencé Le Chagrin et la grâce de Wally Lamb... mais...

Commencé La conversation de Bolzano de Sandor Marai

bix229 a écrit:

darkanny a écrit:

Oui c'est bien Laura Colwin, mais je ne vois pas pourquoi il faut la comparer à Anne Tyler.

Bof, ce n' est pas une comparaison, plutot une alternative pour ceux qui n' aiment pas Tyler... Il y en a bien d' autres...

On peut aussi aimer les deux !!

Armor-Argoat a écrit:

Aeriale a écrit:

Sûr que Anne Tyler n'est pas pour Arabella, ni pour topocl on le sait. Ca n'empêche pas qu'elle est pour moi une de ces auteurs américaines qui arrivent l'air de rien à saisir les petits riens de la vie qui masquent des désarrois plus profonds et qu'on ne parvient pas toujours à décrypter soi-même. Un peu à la façon de Margaret Laurence que j'adore!

Tout à fait d'accord avec ce point de vue. Malheureusement, j'ai trouvé que les petites filles du soleil tourne sacrément en rond, au détriment de l'analyse des caratères. A la fin, ras le bol de lire en long, en large et en travers l'organisation de la fête de bienvenue, puis celle de la fête de bienvenue 2, de la fête numéro 3 et enfin de la fête d'abandon de la tétine...
Je serais curieuse de connaître ton avis sur ce livre, et de savoir s'il est représentatif de l'oeuvre de l'auteur.

Il y a un peu de ça aussi dans Leçons de conduite, Armor, une tendance à la répétition qui peut finir par lasser, mais c'est comme si on se trouvait en temps réel, avec des idées qui reviennent un
peu en boucle, ça permet de bien rentrer dans les personnages aussi. Du coup je ne suis pas sûre que tu apprécierais celui-ci non plus (c'est le seul qyue j'ai lu) mais je te dirai si le cas se reproduit dans Le déjeuner de la nostalgie très bientôt!

Je pense en fait le lire plus tôt que prévu car là je patine comme Senti sur Edrich (Le jeu des ombres) Je n'arrive pas à être touchée par les personnages, je trouve bizarre leurs réactions, c'est une question de sensibilité, je ne sais pas...Je n'arrive pas à m'intéresser à leurs questionnements (trop confus pour moi. Comme de débattre sur trois pages sur le mot kitsch. Ca plairait peut-être à Coli ça par contre!)

Je commence La conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole

Aeriale a écrit:

Je pense en fait le lire plus tôt que prévu car là je patine comme Senti sur Edrich (Le jeu des ombres) Je n'arrive pas à être touchée par les personnages, je trouve bizarre leurs réactions, c'est une question de sensibilité, je ne sais pas...Je n'arrive pas à m'intéresser à leurs questionnements (trop confus pour moi. Comme de débattre sur trois pages sur le mot kitsch. Ca plairait peut-être à Coli ça par contre!)

De débattre sur le mot kitsch pendant des plombes ? C'est Coline qui va être contente de l'apprendre
Blague à part, tu as le même problème que moi : impossible de se sentir concerner. Je ne "sens" pas les personnages, ils ne prennent pas consistance à mes yeux et restent des personnages de papier, manipulés pour rentrer dans le cadre du récit que l'auteur a en tête. Pas certaine de bien me faire comprendre tiens. Enfin, même les références à la culture indienne ne m'intéressent pas, trop superficielles, on n'y comprends pas grand chose dans le fond et seront vite oubliées. Tout ça fait un peu "marque de fabrique" (quel vilain mot, désolée) Erdrich sans que cela apporte véritablement quelque chose au récit.

Arabella a écrit:

silou a écrit:

Un TRES beau moment de lecture avec Les demoiselles de Wilko de Jaroslaw Iwaszkiewicz

Un auteur qui n'a pas de fil sur Parfum.

Hum, il me semble qu'il y a une Parfumée qui ferait cela bien mieux que moi

Le problème Silou, c'est que mes lectures datent. Et qu'il ne s'agit pas forcément de livres traduits, ou trouvables ici.

sentinelle a écrit:

Blague à part, tu as le même problème que moi : impossible de se sentir concerner. Je ne "sens" pas les personnages, ils ne prennent pas consistance à mes yeux et restent des personnages de papier, manipulés pour rentrer dans le cadre du récit que l'auteur a en tête. Pas certaine de bien me faire comprendre tiens. Enfin, même les références à la culture indienne ne m'intéressent pas, trop superficielles, on n'y comprends pas grand chose dans le fond et seront vite oubliées. Tout ça fait un peu "marque de fabrique" (quel vilain mot, désolée) Erdrich sans que cela apporte véritablement quelque chose au récit.

Oui Senti, c'est exactement ça, je ne les sens pas vraiment, ils me paraissent lointains, inconsistants, trop travaillés et manquant non pas de chair, mais d'une certain logique affective. Je ne comprends pas bien leur quête, et tout ça finit par me fatiguer.

J'ai dépassé péniblement la centaine de page, on va voir jusqu'où je tiens...