[2013] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

Cela ne me dit rien du tout du coup je suis un traditionnel du zombioe moi j'adore Romero, du coup je pense pas que ce sera pour moi.

Marko a écrit:

il a le mérite (ou le defaut pour certains) de ne jamais être gore. Il n'y a pas de sang ou de dévorations.

C'est parce que le film a coûté très cher (même à l'aune des blockbusters). Du coup, il faut viser le grand public... un film qui vise le genre "Zombies grand public", "Zombies pour toute la famille"... Là, c'est sans doute une première !

Heyoka a écrit:

Et ça suffit à en faire un décalque ?  

Surtout que dans Je suis une légende, il n'y a pas d'immunité "pour certains" dans le livre.
(...)
World War Z reprend certains éléments qui sont presque des incontournables du genre mais il apporte aussi des choses que, personnellement, je n'ai pas eu l'impression d'avoir déjà vu 50 fois. Rien à voir mais tu devrais peut être mettre en spoiler ta première parenthèse, c'est un peu le dénouement de l'enquête...

Tu as raison pour le spoiler mais je répondais à ta question.
Le décalque concerne plus l'adaptation cinéma du roman de Matheson (qui a modifié l'esprit et le final). Le thème devient presque similaire. Avec la sacro sainte famille à protéger évidemment... Pour le coup du virus H.G. Wells avait déjà trouve la parade pour conclure sa Guerre des mondes.

Ce qui est le plus réussi dans World War Z c'est le rythme soutenu et le côté spectaculaire des scènes de foules. Il n'y a pas de temps mort et on passe un bon moment.

eXPie a écrit:

Marko a écrit:

il a le mérite (ou le defaut pour certains) de ne jamais être gore. Il n'y a pas de sang ou de dévorations.

C'est parce que le film a coûté très cher (même à l'aune des blockbusters). Du coup, il faut viser le grand public... un film qui vise le genre "Zombies grand public", "Zombies pour toute la famille"... Là, c'est sans doute une première !

C'est exactement ça. Même ma mère a pu le regarder  Le zombie qui claque des dents l'a bien amusée.

Du même avis que Queenie

Citation :

Oh boy, Jan Ole Gerster.


L'histoire du type qui n'arrive jamais à boire un café.

Un film "Vie de Merde".

Niko se lève un matin, et déjà, c'est la mauvaise journée qui s'annonce.
Pérégrinations dans Berlin, où ils croisent des gens, affrontent des situations, laisse faire les choses. Attend. Passe.
Des scénettes de vie (de merde).
Où il y a toujours un vieux au comptoir pour raconter sa vie quand il veut juste de la solitude.
Où il se retrouves coincé avec une ancienne camarade de lycée qu'il a quelque peu houspillée toute son adolescence.
Où il croit se faire une jolie fille dans des chiottes cradingues d'un bar et que la situation se retourne sans l'avoir vu venir, à devoir se précipiter dehors, la queue entre les jambes.
Où le voisin du dessus vit en fait à la cave parce que sa femme l'a foutu dehors, et il se colle à Niko, lui offre des boulettes de viande dégueux, et picole comme un taré.
Où son père te coupe les vivres entre deux trous au golf.

...
Un film qui fait sourire à voir la pauvre vie de ce pauvre Niko, paumé, qui a laissé tomber ses études, qui ne sait pas quoi faire de lui, porte le poids de la réussite imposée de son père. Un film qui reste en surface pour montrer finement, en non-dits, toute la problématique d'être un jeune dans un monde qui avance en ayant l'impression de faire du surplace, de ne pas trouver sa place.
Des situations du quotidien poussées un peu plus loin dans les détails, au point de se reconnaître, forcément.

Mais un film qui reste dans son rythme tranquillement monotone, de noir et blanc doux et sans conséquence.

24h d'une vie qui se regarde avec plaisir, sans laisser de trace impérissable, mais avec une justesse certaine sur les choses de la vie (de merde).

24 heures dans la vie d'un jeune trentenaire berlinois aussi désabusé que oisif, qui a passé les deux dernières années de sa vie à ... réfléchir. Avec son tempo nonchalant, Oh Boy est un film d'atmosphère, rythmé par sa BO. Entre trompette de jazz et piano mélancolique. On y peut y décéler des tonnes d'influence, de Scorsese à Wenders en passant par Jarmusch et Godard, mais Jan Ole Gerster possède déjà un ton personnel, triste et tragi-comique. Le récit n'est fait que de rencontres dans lesquelles le héros reste plus ou moins passif : son père, une ancienne camarade de classe, un ami, un vieux très alcoolisé. Son seul but est de boire un café durant cette journée, chose qu'il n'arrivera pas à faire. L'errance est élégante, filmée dans un noir et blanc impeccable, elle traduit aussi un certain vide existentiel qui déteint sur ce film auquel il manque peu pour aller au-delà de l'anecdotique.

Jeunesse de Justine Malle

Citation :

J’avais vingt ans en 1995, l’année de la mort de mon père, le cinéaste Louis Malle. J’étais en khâgne. Au moment même où je commençais à tomber amoureuse d’un garçon de ma classe et à rejeter l’influence de mon père, sont apparus chez lui les premiers symptômes d’une maladie.

Ouvertement autobiographique, le premier film de Justine Malle évoque concomitamment l'éducation sentimentale d'une jeune femme et la maladie dégénérative de son père. Un moment charnière dans une vie qui devrait toucher au coeur. Seulement, la fille de Louis Malle à un mal fou à relier ces deux aspects et à en faire un véritable film. Rien ne fonctionne dans cette ébauche maladroite même si la fraîcheur et la spontanéité de l'actrice principale ne sont pas en cause. Il n'y a que des miettes de cinéma dans cette chronique désuète et inconsistante.

Ma meilleure amie, sa soeur et moi

Citation :

Jack est encore sous le coup de la disparition récente de son frère. Alors pourquoi ne pas accepter l'invitation d'Iris, sa meilleure amie, dans son chalet familial afin de passer une semaine seul à méditer sur sa vie ? Mais à son arrivée, Jack trouve la maison déjà occupée par Hannah, la soeur d'Iris, venue y soigner une blessure amoureuse. Après une soirée très arrosée suivie de l'arrivée inopinée d'Iris elle-même, le trio va aller de situations délicates en révélations inattendues...

Ma meilleure amie, sa soeur et moi pourrait être une pièce de théâtre. L'action, si l'on ose dire, se concentre en un lieu principal et s'organise autour de trois personnages. Un film générationnel, sorte de triangle amoureux aux angles aigus, réalisé par la cinéaste de Humpday. Ce sont les dialogues, percutants et souvent drôles, et la triple interprétation, précise et acidulée, qui donnent au film sa vitalité et sa tonalité mélancolique. La mise en scène est quasi absente sans qu'on y accorde ici de véritable importance. Les sentiments priment dans ce Feel not so good Movie au charme léger et évanescent.

Grisgris de Mahamat-Saleh Haroun

Citation :

Alors que sa jambe paralysée devrait l'exclure de tout, Grigris, 25 ans, se rêve en danseur. Un défi. Mais son rêve se brise lorsque son oncle tombe gravement malade. Pour le sauver, il décide de travailler pour des trafiquants d'essence…

Une fable africaine, riche en couleurs, autour de l'étonnant personnage de Grisgris, danseur éphémère (superbes scènes chorégraphiées) avec sa jambe folle. Le film de Mahamat-Saleh Haroun est à la fois un thriller, une romance et une chronique sociale. Devant une interprétation souvent défaillante, notamment celle du rôle-titre, le cinéaste compense par l'énergie et la fluidité de sa mise en scène. Dans le désert cinématographique qu'est devenue l'Afrique noire, le réalisateur tchadien fait encore figure de résistant. Le dernier ?

Une journée à Rome de Francesca Comencini

Citation :

Une nouvelle journée commence à Rome, la ville éternelle.
Gina et Marco ont 19 et 20 ans et sont portés par l’exubérance de la jeunesse.
Gina rêve d’entrer dans le monde du spectacle et doit rencontrer un homme politique influent qui pourrait lui ouvrir des portes.
Marco l’accompagne au volant de sa berline noire, c’est son premier jour de travail.

Dans la famille Comencini, demandons l'une des filles, Francesca, soeur de Cristina, et dont la carrière de réalisatrice n'a hélas rien à voir avec celle de son père. Une journée à Rome raconte la rencontre de deux jeunes gens qui tentent de forger leur destin dans une Italie en crise où l'accès à un niveau de vie simplement modeste requiert compromis pour ne pas dire compromissions. Surtout quand on débute dans la vie professionnelle. Peu convaincant sur le registre de la comédie romantique, malgré des interprètes impeccables, le film l'est encore moins quand il s'essaie au compte-rendu social. Une journée à Rome est comme un chewing-gum dont la fraîcheur se dilue rapidement sans laisser de goût.

Météora de Spiros Stathoulopoulos

Citation :

Le jeune moine Theodoros et la nonne Urania ont voué leur existence à Dieu mais une attirance grandissante les pousse l’un vers l’autre.

Un amour impossible et transgressif entre un moine et une religieuse. Météora est hélas dénué de toute chair et son aspect contemplatif, au-delà du supportable, suscite l'ennui le plus profond. Des séquences animées, en papiers découpés, par leur naïveté et leur symbolique, relancent à peine l'intérêt. Stathoulopoulos s'essaie à une approche universelle et spirituelle de l'attraction entre deux êtres. Mais le film est raide, sans concession à une quelconque architecture narrative, et il faut une bonne dose de courage pour aller au bout de ce conte dans lequel on se contentera d'admirer, avec toute la dévotion requise, les splendides paysages des Météores.

bon retour Traversay

Merci kena  

J'ai vu la bande-annonce sur Allo Ciné, et effectivement ça a l'air... intriguant, à tout le moins. Pas sûr qu'il passe partout, par contre...



Dans un tout autre genre, le film que j'attends le plus impatiemment pour cette année (enfin, après il y aura Le Hobbit 2, mais bref...  ), le voilà :





L'audace insensée de Kick-Ass a inspiré une pléthore de vengeurs masqués autodidactes, le Colonel Stars & Stripes en tête, auxquels notre héros va s'allier pour patrouiller les rues de la ville et assurer la sécurité générale. Mais quand Red Mist, réincarné en Mother F%&*^r, décide de s'attaquer à ces super-héros amateurs, seuls les sabres acérés de Hit Girl sauront les sauver de la destruction.


Le premier était déjà excellent (j'ai failli dire une tuerie, euh effectivement au propre comme au figuré), et le second semble sur la même ligne : violent et drôle, drôlement violent (rien à voir avec les films de super héros "type" où il y a 12 millions de morts dans une explosion et pas une goutte de sang, l'approche est plus "réaliste" en un sens, pas de super pouvoir, mais de "vrais" coups...), du coup, si vous ne l'avez pas vu, je ne sais pas si je le conseillerais aux âmes sensibles ? (de mémoire, il est sorti avec une interdiction aux moins de 12 ans, et le 2 le sera très probablement, puisqu’annoncé comme encore plus violent, alors que certains passages du premier l'étaient déjà pas mal).
Sachant que ce film est également adapté de comics, et qu'il a été très édulcoré par rapport à la version papier... je le précise pour ceux qui par hasard lisent des comics.

Le rythme est soutenu, c'est bourré de références à la culture comics/geek, et mine de rien... le fond est loin d'être dénué de sens (notamment dans la critique de la société de consommation, l'individualisme, la fascination pour les images et les nouvelles technologie).

Je l'attends aussi avec impatience ce Kick-Ass 2 (même si les suites, ça fait toujours peur).

Disons que comme c'est une adaptation, en principe, la suite devrait suivre l'histoire du comics de toute façon.
Le seul truc c'est que ce n'est pas le même réalisateur... mais d'après les bandes-annonces, ça me semble pas mal.