[2013] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

Attends.. je pensais que l'idée du film était qu'une personne sait qu'elle sera la suivante, et qu'elle devra lutter contre son destin.
Je m'attendais à plus psychologique. Finalement, c'est abandonné tout de suite, et le scénar ne se foule plus trop.
Au final, ce n'est pas vraiment cela... et vu qu'on a une bonne partie du dénouement tôt, ce n'est plus qu'une partie de cache cache (très mal doublée quand ça crie)...
Et puis certaines scènes resteront dans les annales (celles ou la sœur commence à courir avant qu'ils ouvrent la porte est pas mal absurde)

Autre truc fun, l'impression de voir les maitres du temps de fort boyard débouler, et avoir du mal à les trouver méchants.


Le plus flippant, c'était de n'être que 4 dans la salle, avec une personne de cinquante an, qui poussait d'étranges soupirs à des moments incongrus.

J'ai vu le film Séraphine ce soir ; je suis encore sous le choc. Il faut que j'écrive mes impressions quelque part ; en attendant, je découvre estomaqué les toiles de ladite Séraphine de Senlis.

Sullien a écrit:

J'ai vu le film Séraphine ce soir ; je suis encore sous le choc. Il faut que j'écrive mes impressions quelque part ; en attendant, je découvre estomaqué les toiles de ladite Séraphine de Senlis.

Rejoins nous ici: https://parfumdelivres.niceboard.com/t3496-seraphine-martin-provost

Marko a écrit:

Sullien a écrit:

J'ai vu le film Séraphine ce soir ; je suis encore sous le choc. Il faut que j'écrive mes impressions quelque part ; en attendant, je découvre estomaqué les toiles de ladite Séraphine de Senlis.

Rejoins nous ici: https://parfumdelivres.niceboard.com/t3496-seraphine-martin-provost

et jeter un œil dans le beau livre de Françoise Cloarec : ici

Maryvonne a écrit:

Attends.. je pensais que l'idée du film était qu'une personne sait qu'elle sera la suivante, et qu'elle devra lutter contre son destin. Je m'attendais à plus psychologique. Finalement, c'est abandonné tout de suite, et le scénar ne se foule plus trop.
Au final, ce n'est pas vraiment cela... et vu qu'on a une bonne partie du dénouement tôt, ce n'est plus qu'une partie de cache cache (très mal doublée quand ça crie)... Et puis certaines scènes resteront dans les annales (celles ou la sœur commence à courir avant qu'ils ouvrent la porte est pas mal absurde)

Mais c'est ça qui est bon, cet humour très second degré à la Severance en moins british. Perso, j'en attendais rien, j'y suis allée parce que deux amis me l'ont vendu comme un film de genre à ne pas rater, la bande-annonce ne me parlait pas. Je m'attendais à un truc assez chiant alors que c'est plutôt drôle et en même temps bien foutu sur tout l'aspect survival. Je n'en demandais pas plus. Et en bonus, le personnage super jouissif : Erin (Sharni Vinson). 

"très mal doublé" : c'est sûr que le fait de le voir en VF doit saboter le film.

Maryvonne a écrit:

Autre truc fun, l'impression de voir les maitres du temps de fort boyard débouler, et avoir du mal à les trouver méchants.


Le plus flippant, c'était de n'être que 4 dans la salle, avec une personne de cinquante an, qui poussait d'étranges soupirs à des moments incongrus.

 

kenavo a écrit:

Marko a écrit:

Sullien a écrit:

J'ai vu le film Séraphine ce soir ; je suis encore sous le choc. Il faut que j'écrive mes impressions quelque part ; en attendant, je découvre estomaqué les toiles de ladite Séraphine de Senlis.

Rejoins nous ici: https://parfumdelivres.niceboard.com/t3496-seraphine-martin-provost

et jeter un œil dans le beau livre de Françoise Cloarec : ici

J'avais pourtant recherché "Séraphine", mais ça ne m'avait rien donné. Merci d'être mes index (ou indices, plutôt ^^) !

Heyoka a écrit:

Maryvonne a écrit:

Attends.. je pensais que l'idée du film était qu'une personne sait qu'elle sera la suivante, et qu'elle devra lutter contre son destin. Je m'attendais à plus psychologique. Finalement, c'est abandonné tout de suite, et le scénar ne se foule plus trop.
Au final, ce n'est pas vraiment cela... et vu qu'on a une bonne partie du dénouement tôt, ce n'est plus qu'une partie de cache cache (très mal doublée quand ça crie)... Et puis certaines scènes resteront dans les annales (celles ou la sœur commence à courir avant qu'ils ouvrent la porte est pas mal absurde)

Mais c'est ça qui est bon, cet humour très second degré à la Severance en moins british. Perso, j'en attendais rien, j'y suis allée parce que deux amis me l'ont vendu comme un film de genre à ne pas rater, la bande-annonce ne me parlait pas. Je m'attendais à un truc assez chiant alors que c'est plutôt drôle et en même temps bien foutu sur tout l'aspect survival. Je n'en demandais pas plus. Et en bonus, le personnage super jouissif : Erin (Sharni Vinson). 

"très mal doublé" : c'est sûr que le fait de le voir en VF doit saboter le film.

Maryvonne a écrit:

Autre truc fun, l'impression de voir les maitres du temps de fort boyard débouler, et avoir du mal à les trouver méchants.


Le plus flippant, c'était de n'être que 4 dans la salle, avec une personne de cinquante an, qui poussait d'étranges soupirs à des moments incongrus.

 

Probable que j'y aille ce soir.
Je trancherais !

Queenie a écrit:

Probable que j'y aille ce soir.
Je trancherais !

ça va saigner !

Heyoka a écrit:

Mais c'est ça qui est bon, cet humour très second degré à la Severance en moins british.

Oui, mais quand je trouve cela drôle, je ne suis pas sûre que cela était volontaire et second degré.

Heyoka a écrit:

et en même temps bien foutu sur tout l'aspect survival. 

Ca mérite une réplique clé du film... MAIS franchement, tu as plus de survival dans n'importe quel film de scouts... (ou de bonne sœurs qui vivent isolées).

La tour de guet de Pelin Esmer

Citation :

Hanté par un accident tragique, Nihat accepte un emploi de gardien dans une tour de guet d'où il peut observer l'immensité de la forêt. Seher est hôtesse dans une gare routière rurale de la même région. Une série d'événements réunit ces deux êtres isolés, au passé trouble. Contraints à s’entendre, ils forment un couple qui, malgré son déséquilibre, réveille en eux la compassion et apaisera peut-être leur chagrin.

Remarquée pour Les collections de Mithat Bey, très joli film passé inaperçu, la cinéaste turque Pelin Esmer montre une toute autre facette avec La tour de guet. Cette rencontre de deux solitudes et deux douleurs, au milieu de la forêt, est avant tout contemplative hormis deux scènes choc (un accouchement, un orage) et malgré le rythme d'une grande lenteur, le film évite l'ennui sans effort. C'est lorsque le scénario met les points sur les i et révèle les secrets de ses deux protagonistes que La tour de guet devient démonstratif et maladroit. Visiblement, Peli Esmer est plus à l'aise dans la retenue et les non dits. Les qualités d'écriture et de mise en scène du film sont indéniables, dommage que le développement de l'intrigue soit aussi forcé dans sa prévisibilité.

ah. voilà qui me facilite la tâche, je l'ai vu cette après-midi !

Et c'est plutôt pas mal et on ne s'ennuie pas malgré le peu de choses, c'est beau sans en faire des montagnes (qui sont pas mal non plus). Reste un je ne sais quoi. Un "est-ce vraiment nécessaire" pour les passés respectifs de ces deux êtres. Les explications entre eux sont dramatisées par l'orage mais nécessaires elles. La fin ouverte ou fermée fait un peu artifice mais c'est correct.

Tirez la langue, mademoiselle d'Axelle Ropert

Citation :

Boris et Dimitri Pizarnik sont médecins dans le quartier chinois à Paris. Ils sont frères et c’est ensemble qu’ils pratiquent leur métier, consacrant tout leur temps à leurs patients.
Une nuit, ils sont amenés à soigner une petite fille diabétique que sa mère, Judith, élève seule. Ils tombent tous deux amoureux de Judith. Bientôt, tout sera bouleversé...

Dire d'un film qu'il a un charme certain, c'est non seulement subjectif mais aussi faire état de sa fragilité et des manques qui existent dans sa finition. Tirez la langue, mademoiselle répond à cette définition. On pourra être imperméable à sa narration fluide et lente, souvent incongrue et répétitive, comme on pourra être séduit. Le duo des frères médecins au coeur tendre est assez irrésistible dans ce qu'on pourrait appeler une comédie romantique mélancolique qui tend plus souvent vers la tristesse que vers la gaieté. Le personnage de Louise Bourgoin, épatante mère courage quoique parfois dépassée, sert de catalyseur à une histoire qui, si elle n'a pas un rythme soutenu, se révèle touchante dans la vulnérabilité qu'elle révèle avec ce vrai faux triangle amoureux. Voici un film qu'il n'est pas si difficile d'aimer mais qu'il est bien compliqué de défendre. On en revient toujours au charme, notion on ne peut plus aléatoire et quasiment inexplicable.

Maryvonne a écrit:

Attends.. je pensais que l'idée du film était qu'une personne sait qu'elle sera la suivante, et qu'elle devra lutter contre son destin.
Je m'attendais à plus psychologique. Finalement, c'est abandonné tout de suite, et le scénar ne se foule plus trop.
Au final, ce n'est pas vraiment cela... et vu qu'on a une bonne partie du dénouement tôt, ce n'est plus qu'une partie de cache cache (très mal doublée quand ça crie)...
Et puis certaines scènes resteront dans les annales (celles ou la sœur commence à courir avant qu'ils ouvrent la porte est pas mal absurde)

Autre truc fun, l'impression de voir les maitres du temps de fort boyard débouler, et avoir du mal à les trouver méchants.


Le plus flippant, c'était de n'être que 4 dans la salle, avec une personne de cinquante an, qui poussait d'étranges soupirs à des moments incongrus.

Heyoka a écrit:

Maryvonne a écrit:

Attends.. je pensais que l'idée du film était qu'une personne sait qu'elle sera la suivante, et qu'elle devra lutter contre son destin. Je m'attendais à plus psychologique. Finalement, c'est abandonné tout de suite, et le scénar ne se foule plus trop.
Au final, ce n'est pas vraiment cela... et vu qu'on a une bonne partie du dénouement tôt, ce n'est plus qu'une partie de cache cache (très mal doublée quand ça crie)... Et puis certaines scènes resteront dans les annales (celles ou la sœur commence à courir avant qu'ils ouvrent la porte est pas mal absurde)

Mais c'est ça qui est bon, cet humour très second degré à la Severance en moins british. Perso, j'en attendais rien, j'y suis allée parce que deux amis me l'ont vendu comme un film de genre à ne pas rater, la bande-annonce ne me parlait pas. Je m'attendais à un truc assez chiant alors que c'est plutôt drôle et en même temps bien foutu sur tout l'aspect survival. Je n'en demandais pas plus. Et en bonus, le personnage super jouissif : Erin (Sharni Vinson). 

"très mal doublé" : c'est sûr que le fait de le voir en VF doit saboter le film.

Maryvonne a écrit:

Autre truc fun, l'impression de voir les maitres du temps de fort boyard débouler, et avoir du mal à les trouver méchants.


Le plus flippant, c'était de n'être que 4 dans la salle, avec une personne de cinquante an, qui poussait d'étranges soupirs à des moments incongrus.

 

Maryvonne a écrit:

Heyoka a écrit:

Mais c'est ça qui est bon, cet humour très second degré à la Severance en moins british.

Oui, mais quand je trouve cela drôle, je ne suis pas sûre que cela était volontaire et second degré.

Heyoka a écrit:

et en même temps bien foutu sur tout l'aspect survival. 

Ca mérite une réplique clé du film... MAIS franchement, tu as plus de survival dans n'importe quel film de scouts... (ou de bonne sœurs qui vivent isolées).

Pour l'aspect comique, je rejoins Maryvonne : pas l'impression que ce soit fait exprès. Ou alors le ton est vraiment bancal et pas bien maîtrisé. On ne sait pas si on rit parce que c'est ridicule ou parce que c'est too much (et le moment où la mère dis à son mari : "Vite, partons !", sa façon de démarrer, de se mettre à courir. J'étais pliée ! (franchement je pense que c'est parce qu'elle jouait juste très mal, et qu'ils n'ont rien pu faire. Sauf, peut-être, modifier le scénario et la faire mourir le plus tôt possible et sans lutte !).
Les moments comiques assumés et certains sont juste les scènes de massacres avec des objets de la cuisine de tous les jours, et les petits pièges tendus. Bref le comico-gore fonctionne toujours pour moi, fait rire, mais c'est du vu et revu.

Par contre, faut reconnaître, je trouve, qu'il y a un point original : pour une fois qu'une "victime" sait réagir et que ce n'est pas juste "comme ça", qu'il y a une pseudo raison derrière (même si j'y crois moyen qu'en tant que survivaliste t'apprends à égorger des types ou à leur fracasser le crâne à coups de presse-ail).
Et c'est vrai qu'elle assure bien Erin quand même !


Pour le scénario, au début je me suis dit : tiens ils vont nous faire un truc écolo-vengeur (les tueurs aux masques de bestiaux au milieu d'une forêt qui assassine les richissimes proprio de maisons secondaires, ça fait un peu la revanche des verts), mais en fait non. Juste un prétexte, même pas flippant, et la gratuité et le tellement vu et revu (là aussi) fait que j'ai trouvé ça "dommage".
Ensuite, les petits fils du scénario je les ai vu venir d'assez loin.

Mais.
C'est un bon petit film qui fait son effet.
Vraiment, j'aime les guerrières qui n'ont pas le bout des cils plein de larmes, la gorge pleine de cris stridents, et qui savent mettre en pratique les cours de Maïté sur le fracassage de crâne d'une anguille. D'emblée, y'a une empathie pour cette héroïne, et je l'ai suivi pas à pas, à croiser tous mes doigts pour qu'elle s'en sorte.

Donc, pas l'incontournable de l'année dans le genre (reprend trop de choses qu'on connaît parcœur) mais un côté assez original et subjectif pour te faire coller les yeux au film pendant 1h30.

Citation :

j'aime les guerrières qui n'ont pas le bout des cils plein de larmes, la gorge pleine de cris stridents, et qui savent mettre en pratique les cours de Maïté sur le fracassage de crâne d'une anguille

t'as déjà vu Nemesis 2 ? 

animal a écrit:

Citation :

j'aime les guerrières qui n'ont pas le bout des cils plein de larmes, la gorge pleine de cris stridents, et qui savent mettre en pratique les cours de Maïté sur le fracassage de crâne d'une anguille

t'as déjà vu Nemesis 2 ? 

Trop forte la photo animal. C'est bien ?

Et les guerrières de Russ Meyer ? Pas besoin de mixer, elles t'étouffent un mec entre leurs seins.