Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Philip Roth

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chrisdusud
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MessageSujet: Re: Philip Roth   Philip Roth - Page 18 EmptySam 11 Fév 2012 - 19:45

colimasson a écrit:
Depuis cet été, je pense que c'est rayé des archives...

Par contre, pour la comparaison avec Tom Sharpe, je ne suis pas tout à fait d'accord...
Je trouve Philip Roth moins léger et beaucoup moins tendre avec ses personnages que ne l'est Sharpe ! Mais c'est vrai que l'humour est globalement semblable (de loin et en louchant un peu quand même)
J'ai lu Portnoy il y a longtemps mais je suis plantée. Il y a beaucoup plus de force dans l'écriture chez Roth, le livre vaut mieux pour moi qu'un livre de Sharpe (que j'aime beaucoup cependant)
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Maline
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MessageSujet: Re: Philip Roth   Philip Roth - Page 18 EmptySam 11 Fév 2012 - 20:30

bix229 a écrit:
Maline a écrit:
darkanny a écrit:
Queenie a écrit:
il est très bien ce commentaire Coli, il me dissuade complètement de retenter Roth (MouHaHa).

Darkanny l'a pensé
Queenie l'a écrit
Disons qu'on se retrouve dans 20 ans Philip Roth - Page 18 722735

Où ça, en enfer ?Philip Roth - Page 18 927854
La terre n'est pas l'enfer, il y a bien d'endroits très verts.
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colimasson
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MessageSujet: Re: Philip Roth   Philip Roth - Page 18 EmptyLun 5 Mar 2012 - 9:55

Un homme (2007)

Philip Roth - Page 18 Roth310

Philip Roth aime bien dézinguer à tout va la religion. Il n’empêche, celle-ci l’imprègne puisque, s’il renie la morale et les exigences de vertu qu’elle implique, la persistance de l’âme semble si profondément ancrée en lui que, tout au long de son livre, c’est un homme bel et bien mort, que l’on est en train d’enterrer, qui revient sur son existence passée.

A l’heure où ses proches se réunissent, bon gré, mal gré, pour lui rendre un dernier hommage et faire une croix sur l’homme qu’il a été, celui-ci écoute et observe les réactions de sa famille et de ses amis, avant de revenir sur la vie qu’il a menée. L’enthousiasme à célébrer l’homme qu’il a été ne déborde pas dans son entourage, mais le pur esprit qu’il est à présent ne s’en émeut pas –ou si peu. Après tout, ce qu’il a été lui semble désormais insignifiant. A tout bien considérer, le plus remarquable, ce qui semble l’avoir le plus singulièrement différencié de ses semblables, se trouve peut-être dans l’exploration des maladies qui ont marqué son existence comme autant de caps décisifs. Une nouvelle maladie, une nouvelle remise en question, un nouveau regard porté sur soi, ses proches et le monde… Une nouvelle occasion de se confronter à la réalité terrifiante du déclin de son corps et d’un contact de plus en plus étroit avec la mort…

Philip Roth - Page 18 David_11
David Alexander Colville

La première opération lors de son enfance le projette un peu plus rapidement que prévu dans la réalité physique de la souffrance –le monde des adultes. Les opérations suivantes le verront se réveiller aux côtés de femmes à chaque fois différentes, dont le rapport avec la maladie traduit d’une manière limpide le propre rapport qu’elles entretiennent avec la vie et avec le personnage. Trois femmes, trois opérations, et un personnage à chaque fois aussi perdu, déboussolé, ramené à la platitude des rapports houleux qu’il entretient avec les femmes, qu’il poursuit et recherche avec une frénésie qui croît à mesure que son corps devient plus éloquent dans la vieillesse. Et puis c’est la solitude, partagée entre pensionnaires d’un établissement de retraités. La maladie devient le sujet de conversation central d’hommes et de femmes et leur passé s’efface devant les manifestations cliniques des dégénérescences qui les accablent. Malgré tout, une trace de leur passé transparaît encore à travers les manières de chacun de se confronter à la réalité physique de la maladie.

La mort n’est pas effrayante dans ce livre. Elle apparaît comme une conclusion inévitable à la vie de chacun. Le constat est évident, mais Philip Roth appuie ici sur les différentes façons que nous avons d’occulter cette vérité en nous précipitant sans réfléchir dans des actions qui balaient une palette du sordide plus ou moins large. Il s’agit d’une illustration bien menée de la distraction qui étourdit et éloigne des préoccupations primordiales. Philip Roth évite de porter tout jugement sur son personnage. Faible, comme tous les hommes, s’il a pu commettre des actes condamnables envers lui-même et autrui, ce n’était pas à cause d’une nature volontairement mal intentionnée, mais à cause de l’inéluctabilité de la mort qu’il cherchait sans cesse à nier.



Parmi les passages que j'ai préférés :

Citation :
Tout à coup, il se sentait perdu, ramené à rien, à cette syllabe unique, « rien », au néant en somme, perdu, à la dérive, et la terreur s’insinuait. On ne fait rien qui ne comporte des risques, se disait-il, rien de rien, il n’existe rien qui ne se retourne contre soi, pas même peindre des tableaux à la con.

Philip Roth s'exprime beaucoup sur le mensonge et la culpabilité :

Citation :
On peut tout surmonter, […] même si la confiance est trahie, à condition que la faute soit avouée. Dans ce cas-là, on devient partenaires sur un autre registre, mais on peut rester partenaires. Tandis que le mensonge, le mensonge n’est qu’une manipulation minable, une manipulation méprisable de l’autre. On regarde l’autre agir selon des informations incomplètes, autrement dit s’humilier. […] Les gens que vous bafouez, vous les menteurs, avalent tellement de couleuvres qu’ils finissent par baisser dans votre estime, malgré vous, n’est-ce pas ? Je suis sûre que les menteurs sont si habiles, si tenaces, si fourbes que c’est la personne à qui ils mentent qui finit par leur sembler sérieusement limitée. Vous en arrivez sans doute à oublier que vous mentez –ou alors vous vous dites que c’est un pieux mensonge, commis par gentillesse, pour épargner votre pauvre compagne asexuée. Vous pensez sans doute mentir par vertu, par générosité envers la pauvre gourde qui vous aime. Mais peut-être qu’il ne faut rien y voir d’autre qu’un mensonge, un mensonge de plus, dans une série de mensonges dégueulasses.

Citation :
A la quarantaine, ils réagissaient contre leur père comme au temps où ils étaient enfants et où il avait quitté leur mère, comme des enfants qui, par définition, ne sont pas en mesure de comprendre qu’il puisse y avoir plus d’une explication aux comportements humains, mais des enfants dans la peau d’hommes faits, avec une agressivité d’adultes, capables d’un travail de sape contre lequel il était sans défense. Ils avaient choisi de faire souffrir ce père absent, et il souffrait dûment, il se laissait faire. Subir, puisqu’il n’y avait que ça pour leur faire plaisir, pour payer son ardoise, pour tolérer, comme le meilleur des pères, leur hostilité exaspérante.

Et bien sûr la souffrance, thème central de ce livre :

Citation :
S’il avait connu la souffrance mortelle de chaque homme, de chaque femme croisés pendant sa vie active, s’il avait connu leur douloureux parcours fait de regret, de deuil, de stoïcisme, de peur, de panique, de terreur, s’il avait découvert toutes les choses auxquelles ils avaient dû dire adieu alors même qu’elles leur étaient si vitales, s’il avait connu le détail de leur destruction en règle, il lui aurait fallu rester au bout du fil toute la journée et une partie de la nuit, à passer encore une centaine d’appels.
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MessageSujet: Re: Philip Roth   Philip Roth - Page 18 EmptyLun 12 Mar 2012 - 11:03

Exit le fantôme

Un ouvrage de grande qualité, traitant de nombreux sujets à travers la déchéance physique du héros, véritable alter ego de l’auteur.

Ces sujets concernent autant la fiction, la politique, que le désir et la passion, la postérité, l’histoire même avec une place laissée au 11 septembre, drame incontournable dans la conscience Américaine d’aujourd’hui.

Un récit donc nécessairement triste, qui prépare la fin d’une vie et de ses convictions.

Nathan, écrivain à succès, retiré du monde malgré lui, puis installé dans une solitude campagnarde rassurante, vit une expérience de régénérescence, quand il retrouve l’univers urbain, celui de la vitalité, de la bonne santé, des activités, des rencontres...

Sous le prétexte de soins pour son cancer, PR replonge son personnage dans son passé, dans un endroit qu’il a connu, avec des êtres déjà croisés.

Sauf qu’ils sont vieux, malades et que le jeunisme ambiant (symbolisé par un couple ici) ne lui est plus accessible.

Peut-on tout recommencer ? Même tard ? Renaître ?

La réponse est radicale : la réalité rejette ce vieil homme incontinent, à moitié amnésique, impuissant, dont il ne reste qu’une bouée mentale de survie : le fantasme.

Ainsi se ferme le livre sur un dialogue imaginaire, avec une femme de chair qui ne sera jamais possédée. Un dialogue assez pauvre, car la plume de l’écrivain s’est figée.

Bientôt l’oubli.

Puis la mort.

Quant à l’après ? Le livre ne verse pas dans l’optimisme non plus, avec ce personnage sans foi, ni cœur qu’est le « biographe », et là, PR érige presque un stéréotype.

Celui qui arrive « après » pour parler de « l’avant » d’un type qu’il n’a jamais rencontré et dont il falsifiera la personnalité, même les vices…

A qui donc se fier au seuil de la mort ?

Aux derniers rêves.

Embarassed

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MessageSujet: Re: Philip Roth   Philip Roth - Page 18 EmptyDim 1 Avr 2012 - 16:29

Aeriale a écrit:
sousmarin a écrit:
En clair, je trouve que sa vision est trop égocentrique… Je crois que l’écrivain doit, un tant soit peu, s’affranchir de lui-même et développait son imaginaire, en évitant de « l’emprunter » aux autres… Rolling Eyes

Alors Sousmarin, Un homme n'est pas pour toi puisqu'il ne parle que de lui . Mais chaque homme peut se retrouver dans cette confession, où dans un seul mot est réunie une vie: un titre sobre mais qui dit tout .De même que sa couverture noire brute. Philippe Roth abat les cartes et nous livre son quotidien à l'heure du bilan, sans faste ni grandiloquence.

J' ai trouvé pourtant de l'humour dans ce constat forcément un peu désenchanté d'un homme vieillissant. Et surtout de la tendresse dans ces regrets, ces faux pas , ces amours gachés ou subis. Par dessus tout, celui si plein d'admiration et inconditionnel pour sa fille chérie...
Un style reconnaissable et un talent qu'on ne peut nier, mêlés à la simplicité d'un auteur qui n'a plus rien à prouver font de ces quelques pages un moment de vrai bonheur littéraire.
J'ai bien aimé et vous le recommande! Very Happy

J'ai complété ma connaissance de Roth avec ce récit (déjà) hanté par la mort. Roth n'a pas assez de mots pour dénoncer le scandale de la déchéance physique et la disparition finale. Ou plutôt si, il en a assez, et il en use avec sobriété et puissance. Un bon petit bouquin pour ses inconditionnels.
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MessageSujet: Re: Philip Roth   Philip Roth - Page 18 EmptyMer 2 Mai 2012 - 23:12

Indignation

Un roman très intense dans sa concision, marqué par l'inéluctabilité d'une conclusion qui consacre un échec et une sensation d'impuissance. Parfois agacé par une complaisance ou une redondance dans le style de Philip Roth (que je n'avais cependant pas relu depuis longtemps), j'ai été sensible à l'efficacité d'Indignation, qui révèle l'effondrement d'une société et d'un lien parent-enfant. Le traumatisme de la guerre de Corée précipite une agonie après une trajectoire incertaine, marquée par des espoirs, des revers et surtout le constat d'un gâchis affectif. L'incompréhension fait jusqu'au bout des ravages....
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MessageSujet: Re: Philip Roth   Philip Roth - Page 18 EmptyMar 7 Aoû 2012 - 12:56

Le grand roman américain (1973)

Philip Roth nous propose un roman souvent logorrhéique, pétillant d'intelligence, à l'humour tordant, une espèce d'allégorie brillantissime de l'Amérique des années 40, mais… totalement illisible pour le commun des mortels, (dont j'ai l'honneur de faire partie). Je suis venue, j'ai lu, j'ai vaincu en lisant d'un bout à l'autre ce livre, sans sauter une page, sacrée gageure, parce que je le voulais, parce que je l'avais cherché pendant des années, parce que, bien que je puisse rester 10 pages sans comprendre un mot, j'y ai trouvé un Philip Roth déchaînant son génie créatif jusqu'au délire, pour un résultat aussi déroutant que grandiose.

Le base-ball est un sport qui soulève une nation toute entière. La Ligue Patriote dont nous parle Philip Roth n’est que pure fiction. Une ligue à laquelle appartient le club des Mundys, qui a recruté les meilleurs pitchers, les meilleurs batters, les meilleurs center-fielders, les meilleurs lead-off men (j’en passe et des meilleurs, vous voyez là que j'ai beaucoup appris) dans les années trente. Il a connu des sommets de gloire, incarné l’idéal américain de réussite ouverte à tous à condition d’avoir de la force dans les poignets, du courage, de la détermination et un minimum d'intégrité. Seulement voila : arrive la guerre, tous les joueurs dignes de ce nom un tant soit peu patriotes partent pour l'Europe, et il ne reste plus que les rebuts de la société, les garçonnets, les vieux, les manchots, les culs-de-jatte, les nains, pour continuer à courir après la petite balle… Car il faut continuer à courir, même si d’autres se battent ailleurs pour des motifs plus nobles, car, jouer, ici, c’est entretenir le moral des troupes et des populations, c'est sauver une certaine idée de l'Amérique. Et cette bande d’exclus de la terre va en outre voyager sans relâche d’un bout à l'autre des États-Unis, car, dans une opération juteuse financièrement maquillée en patriotisme, les propriétaires véreux du stade des Mundys louent celui-ci aux autorités pour en faire un casernement pour les soldats partant vers l'Europe.

Il s'ensuit une espèce de road movie tragique et drolatique de notre équipe de base-ball, ces damnés de la terre qui vont courir d’échec en humiliation, bravant l’adversité plutôt que de renoncer, et croisant diverses situations toutes plus loufoques les unes que les autres, ayant affaire avec le colonialisme, le puritanisme, la corruption, l'espionnage, le maccarthysme… Comme on le voit Philip Roth s’amuse comme un fou dans ce roman éblouissant et pas politiquement correct, il jubile aussi à jouer - avec une réussite certaine - sur les mots et les lettres. J'imagine aussi que j'ai laissé passer plein d’allusions à divers grands titres de la littérature américaine, qui ne peuvent qu'amplifier le plaisir de lecteurs plus érudits que moi.

Mais, mais, mais… Sur 480 pages, 250 environ (ou plus ?) ne parlent que de base-ball, à commencer par les 80 premières. Cela demande au lecteur, du courage, de la détermination, une certaine abnégation liée au culte Philip Roth, qui ne sont pas sans rappeler l'attitude de nos joueurs itinérants. La traductrice a la bonté de nous expliquer les grands principes du jeu dans l'avant-propos, mais c’est une tâche totalement vaine, qui n’épargne à aucun moment au lecteur cette impression d’être perdu, de ne rien y comprendre au fait qui se déroulent sous ses yeux attentifs, et qui, au demeurant ne l’intéressent guère en première analyse. La lecture de ce roman est un chemin ardu, souvent rasoir, un chemin courageusement parcouru à la sueur de ses yeux, entrecoupé de bâillements et de lassitude.. J'ai pesté et renâclé tout le long de ma lecture, persévéré parce que je suis têtue, mais quand même plutôt souffert. Deux jours après, contente d'avoir réussi cette épreuve, j'efface les moments sportifs assommants, fastidieux et rébarbatifs, nombreux, longs et répétés (qu'on ne me dise pas que je ne vous aurai pas prévenus) et j'apprécie le côté jubilatoire, intelligent, ludique de ce roman somme toute époustouflant qui restera unique (comment faire autrement) dans l'histoire de la littérature.

Je me résume: quel culot, ce Philip Roth !

En somme, je ne recommande pas du tout ce roman, mais quelle lecture stimulante !

Ces avertissements étant donnés et, je l'espère, bien entendus, comme le livre est plutôt difficile à trouver, je peux le cercler en espérant et redoutant en même temps d’avoir du succès. (Odrey tu me l’avais demandé, est ce qu’il t‘intéresse toujours après mon commentaire?)

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MessageSujet: Re: Philip Roth   Philip Roth - Page 18 EmptyMar 7 Aoû 2012 - 13:28

bonjour doublement bravo, pour ta persévérance et ce beau commentaire

topocl a écrit:
En somme, je ne recommande pas du tout ce roman, mais quelle lecture stimulante !
et oui, comme je l'ai dit et redit, si on n'aime pas.. ou disons ne connait pas trop, le baseball je ne sais pas si on va vraiment trouver son plaisir... moi j'ai adoré et c'est mon grand coup de coeur pour cet auteur (je l'aime bien dans ses autres livres, mais j'aime mieux John Updike en ce qui concerne les histoire de fesses Wink )
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MessageSujet: Re: Philip Roth   Philip Roth - Page 18 EmptyMar 7 Aoû 2012 - 13:37

kenavo a écrit:
et oui, comme je l'ai dit et redit, si on n'aime pas.. ou disons ne connait pas trop, le baseball je ne sais pas si on va vraiment trouver son plaisir... moi j'ai adoré et c'est mon grand coup de coeur pour cet auteur

je crois que même si tu le dis et redis, et moi avec, il est difficile de s'imaginer à quel point Philip Roth a osé faire un roman en renonçant à une partie énorme de son public habituel pour cause de non-base-ball mania! Tu m'avais prévenue, mais je n'ai vraiment compris qu'en lisant!

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MessageSujet: Re: Philip Roth   Philip Roth - Page 18 EmptyMar 7 Aoû 2012 - 13:45

topocl a écrit:
en renonçant à une partie énorme de son public habituel
je ne connais pas les chiffres pour son lectorat, mais disons qu'il est quand même un auteur américain qui écrit donc aussi pour son public, et là il a clairement l'avantage du terrain - le baseball est pour les Américains ce que veut dire pour nous autres respirer = pas d'explications nécessaires Very Happy
le public anglais devrait aussi se reconnaitre, bien que le cricket est différent dans plusieurs aspects, le moment qu'on comprend l'un, il n'y a qu'un petit pas pour capter l'autre
et sinon.. je pense qu'il a écrit ce livre aussi pour se faire plaisir Wink parce que je ne connais que peu d'auteurs américains qui n'aiment pas aussi LEUR sport Very Happy
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MessageSujet: Re: Philip Roth   Philip Roth - Page 18 EmptyMar 7 Aoû 2012 - 15:30

S'il faut bien connaître le Baseball pour pouvoir apprécier pleinement ce roman, c'est sans doute pourquoi il est quasi introuvable en France aujourd’hui. Bon, ben je vas prendre mon courage à deux mains et vois ce que ça donne.
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MessageSujet: Re: Philip Roth   Philip Roth - Page 18 EmptyMer 8 Aoû 2012 - 3:04

J'aime vraiment beaucoup Philip Roth, et la critique de Topocl, et j'apprendrais peut être enfin quelque chose sur ce jeu ?
A suivre peut être après l'avis d'Odrey!
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MessageSujet: Re: Philip Roth   Philip Roth - Page 18 EmptyMer 8 Aoû 2012 - 7:43

Et bien je pense qu'on ne peut pas connaître vraiment Philip Roth sans avoir affronté ce pensum jubilatoire!
Mais qu'il ne faut pas compter sur lui pour comprendre quoi que ce soit au base-ball!
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MessageSujet: Re: Philip Roth   Philip Roth - Page 18 EmptyJeu 9 Aoû 2012 - 9:16

Topocl, si tu te sens "apte" après cette lecture d'apprécier ce jeu en film, je peux cercler mes DVD avec de bien beaux films avec plein de baseball : ici Very Happy
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MessageSujet: Re: Philip Roth   Philip Roth - Page 18 EmptyJeu 9 Aoû 2012 - 10:13

EUUUUUUh... j'apprécie, kenavo, j'apprécie beaucoup! mais je crois que j'ai ma dose de base-ball pour le moment!
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