Journal de ce que j'apprends chaque jour

Sullien a écrit:

Oui, j'ai pensé à elle aussi. Même si de méchants critiques l'accusent d'être faussaire. Non mais des fois je vous jure...

Sullien a écrit:

pia a écrit:

JTiens le Fragnol. J'en ai entendu parler la dernière fois à la radio. c'était Lydie Salvayre qui parlait de son dernier livre Pas pleurer, et qui parlait de sa mère qui parlait le Fragnol justement.

Oui, j'ai pensé à elle aussi. Même si de méchants critiques l'accusent d'être faussaire. Non mais des fois je vous jure...

faussaire..? Mais ses parents étaient d'origines espagnoles..?

I.T.Nayrant a écrit:

Sullien a écrit:

pia a écrit:

JTiens le Fragnol. J'en ai entendu parler la dernière fois à la radio. c'était Lydie Salvayre qui parlait de son dernier livre Pas pleurer, et qui parlait de sa mère qui parlait le Fragnol justement.

Oui, j'ai pensé à elle aussi. Même si de méchants critiques l'accusent d'être faussaire. Non mais des fois je vous jure...

faussaire..? Mais ses parents étaient d'origines espagnoles..?

La mère de l'auteur, oui. Mais sous prétexte que le critique en question n'a pas entendu le même Fragnol dans son enfance...

Tout simplement génial !
Le genre de chose qui me ferait regretter de n'avoir pas fait des études de maths ou de sciences physiques...

En train de lire un polar estonien se passant au XVème siècle ( Indrek Hargla, Le spectre de la rue du puits) , j'en apprends de belles sur les remèdes des apothicaires…

Je connaissais certes la liqueur de momie, mais ce n'est rien à côté de ce qu'on pouvait tirer d'un cadavre encore frais… Recelant une force vitale que l'on cherchait à s'approprier.

En vrac, on appréciait donc de prélever les muscles des cuisses des hommes, de préférence jeunes et vigoureux _ et si en plus il était roux, c'était la panacée… _ ; lesquels muscles étaient ensuite découpés en bandes, enduits de myrrhe et d'aloès, mis à mariner dans l'alcool, puis séchés lors de la pleine lune.

On pouvait aussi prélever sur le corps une "ceinture pour les maux de dos"…

Certains appréciaient également les remèdes à base de crâne et de cervelle bouillie.

Enfin, rien de tel qu'un fortifiant préparé à base de la semence du membre viril d'un homme fraîchement tué… qu'on était prêts à payer très cher...

on était pas loin du cannibalisme...

les prémisses de l'organothérapie ?

Oh, ils permettaient de recycler les cadavres... tant qu'ils ne tuaient pas exprès !
(les roux avaient vraiment la poisse au Moyen Age)

Citation :

«Adieu poire, merlan, collier, araignée, échine, plat de côtes...»

Les dénominations des morceaux de viandes bovine et ovine, dans les grandes surfaces, vont être remplacées par un classement à base d’étoiles et des termes génériques («à mijoter», «steak», etc.) Ce système, qui prétend simplifier l’étiquetage et menace de s’étendre, fait disparaître un pan entier de notre culture.
[...]
Dès le 13 décembre, un nouvel étiquetage va faire son apparition sur les morceaux de viandes bovine et ovine préemballés et vendus en libre-service dans les grandes et moyennes surfaces. Poire, merlan, collier, araignée, échine, ou encore plat de côtes : des mots qui font la France et ses terroirs, des mots vivants qui sont les piliers de notre culture, jugés incompréhensibles et désuets, seront remplacés par des termes génériques et des étoiles.
[...]
«Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde», jugeait Camus. Effectivement, ce qui va se perdre, ce ne sont pas simplement des mots. Ce sont les goûts qui sont associés à ces mots.

Article sur : http://www.liberation.fr/societe/2014/12/08/adieu-poire-merlan-collier-araignee-echine-plat-de-cotes_1159591

il est vrai que comme dit la chanson "les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître" une peu de poésie dans les assiettes qui disparaît, une étape vers la cuisine aux insectes..? Ce sera sans moi, merci...

Gnosis a écrit:

il est vrai que comme dit la chanson "les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître" une peu de poésie dans les assiettes qui disparaît, une étape vers la cuisine aux insectes..? Ce sera sans moi, merci...

La cuisine aux insectes ne serait qu'un moindre mal, et permettrait même, peut-être, une nouvelle diversification du vocabulaire.
Ce qui est moche, c'est que les termes utilisés pour désigner des pièces de viande précises disparaissent pour des désignations commerciales : "nuggets", "cordon bleu", "pané" et autres tranches de semelles.

L'an pèbre :

En Provence et dans les Cévennes une grave épidémie dévasta la culture du ver à soie très à la mode dans le début du XIX° siècle, développée pour contrecarrer les importations des pays asiatiques, cette maladie fut appelée la "pébrine" car caractérisée par l'apparition de points noirs comparables à des grains de poivre, en occitan poivre = pèbre...
Le temps passant les occitans avaient pris l'habitude de faire référence à "l'An pèbre" pour dater les évenements, jusqu'à en perdre la notion de l'origine de cette expression, on sait uniquement que c'était "il y a longtemps" ainsi dit on dans le sud qu'un évènement s'est  passé en l'An pèbre parceque l'on ne se souvient plus de sa date,
exemple : la dernière fois que cela m'est arrivé remonte à "l'An Pèbre"...

merci ETN pour ce complément d'explication !

c'est une expression il est vrai courante chez nous ! l'an pèbre !




tu dois connaître aussi le pèbre d'aï ! le pèbre d'aï signifie poivre d'âne c'est une plante aromatique (la sarriette)

et c'est le nom donné à un fromage entouré de ce pèbre d'aI

vertus digestives et antiseptiques...

quand on est emprunté avec le vocabulaire la recherche prend plus de temps. mais il s'agissait bien de hamacs :

Citation :

Donc les branles [hamacs] étaient stockés dehors. Dans les filets de batayoles au XVIIIe, dans des coffrages sur les pavois, au XIXe. Par mauvais temps, ils étaient recouverts d'une toile goudronnée.

et servant accessoirement de protection.

et branles d'où l'expression "branle-bas de combat" : dégager les ponts des branles/hamacs.




lire sur modelisme-naval-bois.lebonforum.com belgian-navy.be


Sur la photo de l'Achille du musée de la marine on voit les hamacs qui sèchent et d'autres qui sont "rangés" : photo géante