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| Bret Easton Ellis | |
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Auteur | Message |
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Mordicus Troll de Pastèque
Messages : 3262 Inscription le : 21/01/2008 Localisation : Blottie
| Sujet: Re: Bret Easton Ellis Lun 2 Mar 2009 - 17:54 | |
| (Sinon y'a la variante : OSEF...)
A Queenie : Tu me fais comme un espèce de Fussoire.
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| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Bret Easton Ellis Lun 2 Mar 2009 - 18:16 | |
| - Mordicus a écrit:
A Queenie : Tu me fais comme un espèce de Fussoire. Je note, je le mettrais sur mon cv, des fois que... | |
| | | Charles Envolée postale
Messages : 118 Inscription le : 15/02/2009
| | | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Bret Easton Ellis Mar 3 Mar 2009 - 8:58 | |
| - Charles a écrit:
- Héri a écrit:
- Euh malgré le cynisme que l'on perçoit dans certains messages, je suis assez d'accord avec Charles. Vous faites semblant d'y voir du français hyper compliqué, mais cela me semble plutôt clair Bon en même temps chacun son avis mais il me semblait tout de même que le sien n'était pas totalement dénué de sens...
C'était vachement alambiqué comme tournures quand même mais bon posté à 5h du mat' aussi... J'ai pas bien saisis l'intérêt d'en faire la parodie en fait.
Sinon - histoire d'orienter le débat vers quelque chose de plus constructif - ses autres bouquins valent le coup ? Enfin ils différent d'American où les grandes lignes sont les mêmes ? Ah mais c'est que sous l'ironie et l'alambiquage, il y a tout de même réponse/réaction à ton message (je n'ai pas fait que "parodier" la forme. Ironie VS Ironie). Maintenant si c'est inintéressant et pas constructif, je pense que je m'en remettrais. Je ne comptais pas bâtir une cabane pour le Bret de toute façon. - Citation :
- ses autres bouquins valent le coup ? Enfin ils différent d'American où les grandes lignes sont les mêmes ?
Moyen rapide : remonter le fil, lire les premiers messages. Mais à mon avis, laisse tomber cet auteur. Faut pas s'acharner quand on aime pas. | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Bret Easton Ellis Mer 1 Sep 2010 - 16:07 | |
| Dans le dernier n° de Télérama, longue interview de Bre Easton Ellis. "Dans mon univers, le mal est toujours là." Festival America Du 2" au 26 septembre à Vincennes www.festival-america.org Brett Easton Ellis sera l' un des 60 écrivains invités. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Bret Easton Ellis Dim 26 Sep 2010 - 23:47 | |
| - Matthieu a écrit:
- Moins que Zéro :
Los Angeles. La ville des anges. Ange perdus, anges déchus. Ce sont eux qui font la base de ce roman. Nous entrons alors dans la peau de Clay, qui rentre de son université au New Hampshire pour revoir sa belle ville de Los Angeles. Sa vie ne sera constitué alors que de sorties, de baises, de défonce, de baises, de sorties, de défonces, de sorties, de baises, de défonce, de remise en question vite oubliée par la défonce et la baise etc etc.
Clay tout au long du roman ne change pas de style de vie, toujours le même cercle répétés et répétés avec parfois des souvenirs d'antan qui viennent montrer son style de vie antérieur. Les personnages cherchent à combler un manque qui est l'absence de sens à leurs vies et plongent dans les pires excès afin de le trouver. Une des répliques de ce livre qui survient à l'un des moments les plus significatifs de l'ambiance de ce roman résume bien cette pensée :
"- Pourquoi tu fais ça? Tu n'a pas déjà tout ce que tu veux? - Non, j'ai pas tout. - Qu'est ce que t'as pas? - J'ai pas quelque chose à perdre."
Moins que zéro est un roman nihiliste. Un roman qui taille vif dans la chair, plonge le lecteur dans ce qui est Los Angeles : L'enfer des anges déchus. Ellis révèle tout son talent d'écrivain dans ce premier roman. L'attrape cœur des années 80 En fait, Matthieu disait tout, déjà. Une écriture surprenante. Ça semble vide, creux, Ellis décrit ce qu'il se passe, action après action, c'est le quotidien d'ado en vacances. Ça m'a fait penser aux films de Gus Van Sant, ou à ceux d'Araki. Y'a ce truc de la jeunesse qui est paumé, attend, cherche un moyen de ressentir quelque chose. Et soudain se retrouve confronté au pire, à l'horrible. C'est une spirale. Ce livre prend tout son sens dans les dernières pages, et là, une fois terminée, on a envie de recommencer du début, pour voir, savoir, comprendre, deviner. Ellis décrit parfaitement l'état de latence, l'attrait pour le morbide, le violent, le trop plein de la société consumériste. C'est fascinant comme les mots, le style, collent au fond. C'est glauque et sombre, tout en étant froid, indifférent, puis plein de désespoir, de peur. Ça secoue entre les soirées alcool, drogue, sexe. A ne pas savoir avec qui on couche, ce qu'on avale, à découvrir les perversités chez ses potes, la descente aux enfers à cause de la toxicomanie. Moins que zero c'est l'envers du miroir. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Bret Easton Ellis Lun 27 Sep 2010 - 0:52 | |
| - Queenie a écrit:
- Moins que zero c'est l'envers du miroir.
Je n'en suis qu'au début et déjà je suis frappé par le vide sidéral des échanges entre ces gamins. Avec ce sentiment qu'il y a à la fois une sorte d'effroi et de jouissance dans le fait de s'abandonner à ce monde de décadence et d'artifice absolu. Je me demande jusqu'où il veut nous emmener... | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Bret Easton Ellis Lun 27 Sep 2010 - 8:29 | |
| - Marko a écrit:
- Queenie a écrit:
- Moins que zero c'est l'envers du miroir.
Je n'en suis qu'au début et déjà je suis frappé par le vide sidéral des échanges entre ces gamins. Avec ce sentiment qu'il y a à la fois une sorte d'effroi et de jouissance dans le fait de s'abandonner à ce monde de décadence et d'artifice absolu. Je me demande jusqu'où il veut nous emmener... Tout du long, on se demande où il veut nous emmener, et lorsqu'on y arrive, c'est happant. On se retrouve l'œil au cœur de la spirale, à tenter de choper la main de Clay ou d'un autre pour les sortir de là. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Bret Easton Ellis Lun 4 Oct 2010 - 13:43 | |
| Moins que zéroNowhere de Greg Araki Elle se concentre. "J'y ai réfléchi, eh bien oui je t'ai aimé une fois. J'veux dire, vraiment aimé. Tout a été parfait un jour ou deux. Tu étais gentil." Elle baisse les yeux puis continue."Mais on aurait dit que tu étais pas là. Et merde, tout ça est vraiment trop absurde." Elle se tait. Je la regarde en attendant qu'elle poursuive, puis lève les yeux vers le panneau de pub. Disparaître ici. "D'ailleurs je sais pas si les autres gens avec qui je suis allée étaient vraiment là... mais au moins ils essayaient." Je regarde le menu; éteins ma cigarette. "Toi, t'as jamais essayé. Les autres faisaient un effort, mais toi, tu...C'était au-delà de tes capacités." Elle boit encore une gorgée de vin. "Tu n'étais jamais là. Je t'ai plaint pendant un certain temps, et puis après j'ai trouvé ça trop difficile de te plaindre. Tu es un beau garçon, Clay, mais c'est à peu près tout."Blair dans "Moins que zéro" Moins que zéro est un cauchemar éveillé dans un univers infernal aseptisé et déserté par tout sens "moral" et pratiquement toute émotion. Ces vieillards de 18 ans regardent leur enfance comme un âge d'or révolu et étrangement lointain. Ils consomment la drogue, le sexe, la musique ou le cinéma, sans s'attacher ou s'attarder sur rien, côtoyant des partenaires interchangeables comme s'ils étaient des morts vivants errant sans fin. Cette monotonie désespérante, cette léthargie progressive traduite dans un style volontairement sans relief et banalement descriptif , est entrecoupée d'éclairs de réalité extrêmement brutaux où un début d'émotion ou de questionnement moral pourrait surgir mais en vain. Que ce soit un coyote percuté par une voiture, une femme qui s'écroule en pleine rue dans l'indifférence générale, un cadavre d'homme trouvé en pleine réception, ces gamins regardent tout cela comme s'ils prolongeaient les séries télé ou les films consommés quotidiennement. Le point culminant (ou plutôt le fond des enfers atteint) étant cette soirée où des dizaines d'adolescents beaux et blonds comme des anges regardent avec fascination et excitation la projection d'un snuff movie répugnant. Miraculeusement, nos deux personnages principaux s'en détournent en laissant peut-être entrevoir un début d'espoir, illustré par la sincérité de leur dernier échange (même si c'est un constat d'échec de leur non-relation)... Je suis curieux de voir ce qu'ils deviennent dans Suite(s) impériales. Je ne pense pas que ce roman soit un miroir nihiliste représentatif de la jeunesse de son époque. Ce serait trop caricatural et réducteur. C'est une vision fantasmée que je perçois plutôt comme une fable, une sorte de roman horrifique qui mettrait en garde contre une dérive terrifiante du monde consumériste. Sa littérature est finalement un équivalent moderne des récits fantastiques de l'époque romantique. Il y a une tristesse sous-jacente et un sens du macabre qui surgit en pleine lumière dans de riches pavillons de banlieue où la jeunesse noie son ennui dans la recherche de sensations fortes. Comme chez Greg Araki ou Gus Van Sant ce sont des anges déchus à la fois magnifiques et dérisoires. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Bret Easton Ellis Lun 4 Oct 2010 - 22:27 | |
| - Queenie a écrit:
- Ce livre prend tout son sens dans les dernières pages, et là, une fois terminée, on a envie de recommencer du début, pour voir, savoir, comprendre, deviner..
Je suis intrigué par ce que tu suggères. J'ai l'impression d'avoir manqué un truc. Tu peux préciser ce que tu veux dire? L'allusion à la chanson "Los Angeles"? L'idée des fantômes? | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Bret Easton Ellis Lun 4 Oct 2010 - 23:51 | |
| J'ai commencé Suite(s) Impériale(s) et le démarrage est troublant en suggérant que tous les protagonistes de Moins que Zéro ont non seulement existé mais auraient assisté à la première du film qui en a été tiré en 1987. Film de Marek Kanievska (le réalisateur d'Another Country) qui s'est éloigné du propos originel sur le vide existentiel de ces jeunes pour en faire une sorte de propagande anti-drogue. Je ne sais pas si les personnages existent de près ou de loin ou si Bret Easton Ellis a fait comme dans "Lunar Park" en s'amusant à brouiller les limites entre le réel et la fiction, intervenant lui-même dans le cours du récit. Je suis impatient de lire la suite... Et donc, le film adapté très librement de Moins que Zéro: | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Bret Easton Ellis Sam 9 Oct 2010 - 13:04 | |
| - Marko a écrit:
- Queenie a écrit:
- Ce livre prend tout son sens dans les dernières pages, et là, une fois terminée, on a envie de recommencer du début, pour voir, savoir, comprendre, deviner..
Je suis intrigué par ce que tu suggères. J'ai l'impression d'avoir manqué un truc. Tu peux préciser ce que tu veux dire? L'allusion à la chanson "Los Angeles"? L'idée des fantômes? Finalement, ça m'a fait gambergé pour pouvoir formuler ma sensation en mots, et te concocter une réponse. Je dirais que tout le long du livre, on est face à une certaine inertie, une sorte d'apathie. Mais en même temps, on sent qu'il y a des choses qui bouillonnent à l'intérieur, qui creuse, qui font défaillir, qui blessent. Sans que le lecteur ne sache vraiment exactement ce qu'il se passe, où on va et comment on y va. Il y a une sorte de tension malsaine, sombre, tragique tout le long du livre sans qu'à aucun moment on ne parvienne réellement à mettre le doigt dessus. Et puis la Fin arrive, l'enchaînement d'actes, l'exposition sans plus aucun taboo des perversions, la révélation des secrets. On comprend mieux alors pourquoi Clay est si mal, pourquoi tous semblent jouer un jeu. Clay est vraiment un personnage à part, pas réellement contaminé par tout ça, choqué par le malsain et le macabre. Paumé, et détaché, peut-être parce que justement il est parti de Los Angeles pour ses études, s'est retiré de ce monde. En même temps, ce n'est pas tout à fait vrai parce que son pote Daniel, dans la même situation que lui, se refond complètement dans cet univers. En étant à plus de la moitié de Suite(s) Impériale(s) je suis absolument complètement perdue. Parce que je ne sais plus ce qui est vrai de ce qui est faux. C'est vraiment terriblement Mullholand drive ces deux livres d'Ellis, je trouve. Le côté pulpeux, langoureux, qui fait écran. Je finis par me demander si Clay n'est pas cinglé. Ça perturbe de ne plus savoir vraiment démêler le vrai du faux. Hâte de savoir la fin. Qui est le Grand Méchant ! | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Bret Easton Ellis Dim 10 Oct 2010 - 12:46 | |
| Bon... Je ne sais pas ce que tu en auras pensé Queenie, mais de mon côté je n'ai pas du tout aimé Suite(s) Impériale(s). Je l'ai trouvé très platement écrit (bien plus que "Moins que zéro"), embrouillé et lassant avec cette succession de dialogues qui tentent de nous égarer dans un engrenage de manipulations où on est sensé ne plus savoir qui trame quoi. Evidemment ce trouble cherche à traduire l'égarement et la propre folie éventuelle du narrateur mais je n'ai pas été convaincu. J'y ai vu beaucoup d'artifices et un pastiche de roman noir qui se veut cauchemardesque mais qui n'a pas le style et la profondeur pour nous envoûter. C'est (volontairement?) unidimensionnel et creux. Moins que zéro était également glacé et anecdotique pour traduire le vide entre ces gamins mais il y a avait un vrai climat un peu cauchemardesque qui culminait dans quelques séquences fortes. Ici c'est très linéaire et on ne voit pas bien ce qu'il veut montrer. Que même adultes ils sont restés froids, cyniques, désabusés, corrompus, pourris, malfaisants, incapables d'aimer vraiment? Et alors? ça se veut un trip parano qui serait un vaste snuff movie où chaque geste est filmé pour aboutir à 2 séquences trash forcément épouvantables. Franchement je suis resté en dehors de tout ça. Dommage. - Queenie a écrit:
- En étant à plus de la moitié de Suite(s) Impériale(s) je suis absolument complètement perdue. Parce que je ne sais plus ce qui est vrai de ce qui est faux. C'est vraiment terriblement Mullholand drive ces deux livres d'Ellis, je trouve. Le côté pulpeux, langoureux, qui fait écran.
ça très clairement. On y pense tout le temps à Mulholland Drive ou à Lost Highway mais seulement pour le climat qu'il tente d'instaurer. On en est très loin à l'arrivée. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Bret Easton Ellis Mar 19 Oct 2010 - 17:11 | |
| Un peu dur je trouve Marko avec ce Suite(s) Impériale(s). Je l'ai trouvé tout à fait logique dans la continuité avec le précédent. J'ai bien aimé cette ambiance froide, et l'évolution lente du personnage vers une sorte de folie glaciale, violente, et meurtrière (genre la genèse d'American Psycho... ?).
Des fois, c'était un peu redondant, lassant, ce rythme et cette répétition des dialogues et des situations, mais ça concourrait tellement à l'ambiance bizarroïde, irréelle, que j'avais plus l'impression que l'auteur tentait de m'hypnotiser pour que je ne vois pas l'horreur se pointer, qu'un manque de style avéré.
Ce qu'il manque par rapport à Moins que zéro : les passages plus personnels, en italique, où le narrateur se confiait, racontait des vrais instants de solitude, de perte, de peur.
Ce qui reste plus que tout : cette ambiance de strass, de malaise, de glauque sous la poudrière. Et je trouve qu'il y arrive très bien, sans alourdir son livre de descriptions et de démonstration stylistiques, Ellis pose l'ambiance superficielle, creuse, et terriblement dangereuse puisque sans aucune valeur. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Bret Easton Ellis Mar 19 Oct 2010 - 17:20 | |
| - Queenie a écrit:
- Ce qui reste plus que tout : cette ambiance de strass, de malaise, de glauque sous la poudrière. Et je trouve qu'il y arrive très bien, sans alourdir son livre de descriptions et de démonstration stylistiques, Ellis pose l'ambiance superficielle, creuse, et terriblement dangereuse puisque sans aucune valeur.
C'est vrai mais j'ai eu ce sentiment d'un thriller bricolé et fauché, écrit avec 3 bouts de ficelle. Il cherche juste à créer un vertige autour de ce personnage qui ne sait plus qui le persécute, qui ne peut compter sur personne et qui s'enlise dans un univers vide. Remarque c'est peut-être déjà pas mal en soi. L'impression aussi que ces personnages n'ont aucune substance et aucune existence. De l'artifice pur. Des figures de genre qu'il réduit à leur stricte fonction de base. Un anti-thriller ou le thriller minimal en quelque sorte. Très bizarre. Je n'arrive pas à savoir si c'est bidon ou si c'est réussi. | |
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