Bernard Werber

violette a écrit:

Je constate que je me suis arrêtée à temps afin d'éviter la saturation. C'est en feuilletant les volumes parus après la série des fourmis que j'ai constaté une certaine lassitude Je dois quand même dire que c'est une lecture que l'on oublie pas.Comme toi j'y ai pris du plaisir,mais trop c'est trop.

sentinelle a écrit:

Werber fait partie de ces auteurs que j'aimais bien... avant. Je ne sais pas si ça vient de lui, de moi ou des deux enfin bref, ce n'est plus du tout ma tasse de thé à présent. Mais je suis restée fan de son encyclopédie du savoir relatif et absolu

Eh bien au moins, nous sommes tous d'accord pour dire que Werber fait parti de cette catégorie d'écrivains qui, arrivés au bout de leurs limites, continuent quand même à nous ensevellir sous une montagne de livrs remplis de charabia !
Mais c'est vrai, mention spéciale quand même pour son Encyclopédie !

Je viens de relire Les Fourmis et je me suis encore une fois régalée et même si la philosophie de l'auteur est un peu naïve, si son style peut paraitre enfantin, juste pour cette phrase : "La nature hait l'uniformité et aime la diversité.", ce livre vaut la peine.

Les Thanatonautes

Visiteurs de la Mort, passez votre chemin, car ici s'arrête toute espérance dans la littérature. Quel ennui que ce livre... mortel ! J'ai bien tenté de me raccrocher aux extraits tirés des différentes religions et groupes sectaires du monde, mais à force cela n'a plus beaucoup de sens, m'a-t-il semblé... Bref j'ai souffert mille morts à la lecture de ce roman et pourtant je n'en sais pas plus sur le Continent Ultime. Grosse déception !

Shanidar, je te rejoins complètement. En un sens, c'est dommage.

C'est le seul livre que j'ai lu de lui et il m'avait beaucoup déçu.

shanidar a écrit:

Les Thanatonautes

Visiteurs de la Mort, passez votre chemin, car ici s'arrête toute espérance dans la littérature. Quel ennui que ce livre... mortel ! J'ai bien tenté de me raccrocher aux extraits tirés des différentes religions et groupes sectaires du monde, mais à force cela n'a plus beaucoup de sens, m'a-t-il semblé... Bref j'ai souffert mille morts à la lecture de ce roman et pourtant je n'en sais pas plus sur le Continent Ultime. Grosse déception !

Faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. J'ai lu et aimé le cycle des "Fourmis". Après cette lecture je ne les ai plus regardées avec le même oeil. Quand je fais mention du "bébé" je pense à" L'Encyclopédie du savoir relatif et absolu" Passons sur le titre...Mais c'est à lire . L'as tu lu Shanidar ?A part son encyclopédie et les fourmis je n'ai plus été attirée par ses autres titres

Exact Violette, j'ai lu Les Fourmis et les ai relues il y a peu, j'ai d'ailleurs fait un post juste au-dessus de celui des Thanatonautes, mais sincèrement ce dernier m'a déçu, contrairement aux fourmis, qui donnent une autre vision de ces petites bêtes...

Je dois être une des rares personnes à ne pas avoir aimé les fourmis. Autant, les parties sur ces bestioles était vaguement intéressante, autant dés qu'il mettait en scène des humains, j'étais au supplice. j'ai trouvé que c'était affreusement mal écrit et caricaturale. Franchement, j'ai trouvé que Musso écrivait mieux que Weber. C'est dire.

shanidar a écrit:

Les Thanatonautes

Visiteurs de la Mort, passez votre chemin, car ici s'arrête toute espérance dans la littérature. Quel ennui que ce livre... mortel ! J'ai bien tenté de me raccrocher aux extraits tirés des différentes religions et groupes sectaires du monde, mais à force cela n'a plus beaucoup de sens, m'a-t-il semblé... Bref j'ai souffert mille morts à la lecture de ce roman et pourtant je n'en sais pas plus sur le Continent Ultime. Grosse déception !

Et pourtant, c'est pas le pire !
N'essaie jamais d'ouvrir un de ses livres sur le cycle des Dieux et autres fadaises new-age

odrey a écrit:

Je dois être une des rares personnes à ne pas avoir aimé les fourmis. Autant, les parties sur ces bestioles était vaguement intéressante, autant dés qu'il mettait en scène des humains, j'étais au supplice. j'ai trouvé que c'était affreusement mal écrit et caricaturale. Franchement, j'ai trouvé que Musso écrivait mieux que Weber. C'est dire.

C'est vraiment méchant ça !

Lire ce type d'auteurs, ce n'est même plus du plaisir pas cher donné, du contentement facile, c'est de l'ennui qui se termine rapidement en grosse colère, avec envie de broyer le livre ou de le passer au four

Quoi ? Une adaptation des Thanatonautes en BD ?
Merci à Pierre Taranzano et Eric Corbeyran. Mais bon, finalement, il semblerait que ce ne soit pas aussi nul qu'on aurait pu le craindre :



Sur le canevas du livre de l’auteur des Fourmis, Eric Corbeyran crée un premier tome plutôt attrayant, qui pose les personnages (gentiment caricaturaux) et les enjeux (vertigineux) de manière efficace. Sa narration en flash-back / voix-off donne à cette histoire de science-fiction une patine intemporelle, tout en lui permettant de rester dans un ton romanesque. De son côté, Pierre Taranzano (Les Portes de Shamballah) propose lui aussi un design sans âge, son trait pointu et précis offrant des scènes tantôt joliment expressives, tantôt bancales (la mise en couleurs peu subtile n’aidant pas trop…). Au final, on lit ce début de trilogie avec un intérêt modéré, car il se contente d’une longue exposition et d’un graphisme un peu trop rétro. À voir pour la suite.
Source



A feuilleter tranquillement ICI

Nos amis les humains


Que dire?
Je n'ai pas aimé , trop court , trop mal écrit ou trop vite écrit , trop de clichés homme/femme , trop de discussions qui n'apportent rien , trop téléphoné.
Bref...
Je fais aussi court que ce court roman.
Je pourrais trouver une note positive en disant que ça doit être probablement plus sympa à voir au théâtre , mais même pas …Les dialogues sont trop inconsistants.

Un trop de trop pour un plein de vide.

Senhal a écrit:

Eh bien, j'ai lu Werber au tout début du lycée et je crois que c'est le bon âge... celui des questions existentielles "à deux balles". Et, oui, j'ai été enthousiasmée, assurément. Cette création d'un univers, les questions sur la vie, d'esprit, pas trop faciles, pas trop compliquées, du facilement digérable pour un léger effet planant. Ensuite (genre la semaine d'après) j'ai décidé de continuer sur de la S.-F., comme ça avait l'air de me plaire, et je suis tombée sur Dune. Là, j'ai compris que Werber n'était rien, et que la littérature, c'était un truc énorme.
:

Comme je la (le?) comprends! Weber, ça ne m'est jamais venu à l'idée de le classer dans la SF mais s'il permet d'y glisser pourquoi pas...
Plus de 200p avec "Le miroir de Cassandre" et rien!
Peut être une réflexion sur les probabilités de vivre ou de mourir, vas savoir ?

(lu avec brio par François Berland et Claude Bermann)

Citation :

Le temps que vous lisiez ces lignes, sept cents millions de fourmis seront nées sur la planète. Sept cents millions d'individus dans une communauté estimée à un milliard de milliards, et qui a ses villes, sa hiérarchie, ses colonies, son langage, sa production industrielle, ses esclaves, ses mercenaires... Ses armes aussi. Terriblement destructrices.

K a écrit:

Ce que j'ai aimé dans Les fourmis, c'est son imagination débridée (plutôt rare chez les auteurs français à succès) jointe à un enthousiasme didactique assez fourre-tout mais sympathique.

Ouep.

Queenie a écrit:

Personnellement, j'ai lu à l'époque, et avec beaucoup de plaisir, la trilogie des fourmis.

shanidar a écrit:

Je viens de relire Les Fourmis et je me suis encore une fois régalée.

C'est le mot : je me suis régalée.

Comme vous les filles, j'ai pris beaucoup de plaisir dans cette lecture. Physiquement, je me perdais dans les méandres du métro Parisien mais mentalement, je déambulais dans les couloirs sous-terrains de la fourmilière Chlipoukan, vadrouillant avec les autres ouvrières.

Les insectes sont fascinant, j'aurais pu être entomologiste si, parallèlement, ils ne me révulsaient pas autant. Et là, on est servi en mandibules, antennes, abdomens, phéromones, système de défense, armes chimiques, stratégie d'adaptation, prédation, toxines végétales, larves, vie qui grouille...

Cependant, malgré le plaisir ressenti, on sent que ça patine arrivé à un certain point, que ça risque de tourner en rond, qu'il est temps que ça finisse. Donc je comprends parfaitement la lassitude et le dégoût évoqué dans le fil en parlant de sa biblio. Je me suis délectée de cette immersion dans le monde des fourmis et de l'infiniment petit mais je vais jouer la carte de la sagesse et m'arrêter là dans la découverte de l'auteur. Je préfère rester sur une note positive plutôt que de prendre le risque (quasi certain) d'être déçue.

Mais quel voyage pour l'imagination !  

Heyoka a écrit:

je déambulais dans les couloirs sous-terrains de la fourmilière Chlipoukan, vadrouillant avec les autres ouvrières.

C'était donc toi la meuf qui marchait à deux à l'heure, les yeux collés aux pages des Fourmis, pendant qu'un million de parisiens trépignaient derrière toi, en attendant l'occasion de pouvoir te dépasser !

Citation :

Donc je comprends parfaitement la lassitude et le dégoût évoqué dans le fil en parlant de sa biblio. Je me suis délectée de cette immersion dans le monde des fourmis et de l'infiniment petit mais je vais jouer la carte de la sagesse et m'arrêter là dans la découverte de l'auteur. Je préfère rester sur une note positive plutôt que de prendre le risque (quasi certain) d'être déçue.

Choix judicieux.

Citation :

Mais quel voyage pour l'imagination !  

Ça me donnerait presque l'envie de le relire.

Queenie a écrit:

C'était donc toi la meuf qui marchait à deux à l'heure, les yeux collés aux pages des Fourmis, pendant qu'un million de parisiens trépignaient derrière toi, en attendant l'occasion de pouvoir te dépasser !

Tu rigoles, c'était encore valable au mois d'Août ça mais maintenant, en heures de pointe, j'angoisserais trop pour pouvoir lire. Déjà je stresse aux portiques de faire attendre 3 secondes les personnes derrière moi. Les Parisiens devraient porter des muselières, ça doit être inscrit quelque part dans une directive Européenne. C'était en audio, tu lis mal mes messages, je suis attristée. snif.

Queenie a écrit:

Ça me donnerait presque l'envie de le relire.

La partie sur les humains est un peu moins palpitante mais la partie dans le monde des fourmis, c'est le kif total. Encore mieux que des kiwis épluchés avec soin par un tiers au petit-déj. Tu avais lu les tomes 2 et 3 ? Tu te rappelles comment ça évolue ?