Arnaud des Pallières

mais il n'y a pas de paysages....  

remarque ça collerait avec le vide expressif !

hum. désolé, je file ailleurs.  

Je n'ai rien à ajouter à vos commentaires, vous avez tous dit de très belles choses.

C'était hypnotisant.

animal a écrit:

mais il n'y a pas de paysages....  

 











Et je passe sur toutes ces scène superbes de dissolution des chevaux dans le crépuscule ou l'aurore, le brouillard...

je suis d'accord pour l'ambiance cailloux mais les deux autres ont l'air quasiment là par hasard (et pourtant le site de sa petite ferme est ahurissant on dirait).

animal a écrit:

je suis d'accord pour l'ambiance cailloux mais les deux autres ont l'air quasiment là par hasard (et pourtant le site de sa petite ferme est ahurissant on dirait).

La scène de la gamine courant pour rejoindre sa mère morte est impressionnante avec ce travelling arrière (dans mon souvenir) où son visage est éclairé par les rayons du soleil qui traversent la forêt. La nature dialogue constamment avec les personnages. C'est super beau.


Mais tu préfèreras sans doute la version Schlöndorff:

je me sens frustré d'un coup parce que je sens qu'une version avec des sous-titres dans une langue que je comprends ça ne va pas se trouver comme ça...

animal a écrit:

je me sens frustré d'un coup parce que je sens qu'une version avec des sous-titres dans une langue que je comprends ça ne va pas se trouver comme ça...

Je ne sais pas si le DVD allemand a les sous-titres anglais? Pas sûr.

Je suis d'accord avec Marko pour le côté romantisme allemand (que je connais moins bien, pourtant), car la Nature a vraiment une force, comme une incidence sur les hommes, une présence très forte.

C'est étrange, Animal, que tu ne l'aies pas perçu ainsi.

C'est une ambiance que j'avais ressenti dans le film d'Andrea Arnold, Les hauts de hurlevent. Et c'est une ambiance qui aspire le spectateur, qui l'entoure, l'enveloppe, l'emprisonne. Le transporte. Enfin, chez moi, ça fonctionne à mort.

Queenie a écrit:

C'est une ambiance que j'avais ressenti dans le film d'Andrea Arnold, Les hauts de hurlevent. Et c'est une ambiance qui aspire le spectateur, qui l'entoure, l'enveloppe, l'emprisonne. Le transporte. Enfin, chez moi, ça fonctionne à mort.

C'est vrai qu'Andrea Arnold a très bien rendu le côté âpre et sauvage, possédé même, des personnages à travers le lieu. C'est bien plus inspiré que la plupart des mises en scène décoratives et colorées qui ne rendent pas compte du véritable aspect romantique (au sens premier) du roman d'Emily Brontë.

Marko a écrit:

animal a écrit:

je me sens frustré d'un coup parce que je sens qu'une version avec des sous-titres dans une langue que je comprends ça ne va pas se trouver comme ça...

Je ne sais pas si le DVD allemand a les sous-titres anglais? Pas sûr.

d'après mes recherches, ce film n'existe pas (encore) sur DVD... et sinon, les DVD allemands n'ont jamais de sous-titres... (où seulement ceux qui ne sont pas intéressants )

En fait il y en a un de DVD allemand mais je n'ai pas bien fait attention. Ce n'est pas la version Schlondorff mais celle de Wolf Vollmar.



Et autant dire que de tout ce que j'entrevois de ces images (et de celles de Schlondorff), je préfère largement ce qu'Arnaud des Pallieres en fait.

Michael Kohlhaas est bien arrivé au Paradis.

Spoiler: