Notre Café Littéraire...

Des romans marquants en SF ?
Pfiou, c'est vaste la SF, c'est en effet une multitudes de courants (et si tu y ajoutes les différents courants de fantasy alors là t'es pas rendu...).
Si tu aimes l'anticipation, je pense que Philipp K Dick, c'est pas mal pour toi. Classiques parmi les classiques.
Après, moi j'aime tous les genres de fantastique/science-fiction/fantasy (sans compter les polars et les thrillers), donc je suis un peu dispersée...
Ce qui m'a marquée, en plus des auteurs que tu cites (chez Barjavel, il y a aussi L'Enchanteur , sur Merlin et les chevaliers de la Tables Rondes, qui est peu mis en avant et que j'avais adoré pour ma part...), j'ai beaucoup aimé Damasio, et je suis fan de Pierre Bordage (qui ne fait pas forcément l'unanimité ici, mais je trouve que c'est un conteur hors paire, et j'aime bien le message de ses œuvres).

Sinon, comme c'est le sujet de départ, tu peux t'inspirer des listes des différents prix : prix de l'Imaginaire, Nébula, Victor Hugo etc... Je me suis souvent appuyée dessus, et j'ai jamais été déçue.


Et hier, j'ai commencé Les Mondes de Rocannon, d'Ursula Le Guin - très connue, mais jamais encore lue - et ça commence vraiment très très bien...

Comme je sais maintenant Arturo que tu es un lecteur très exigeant, et que la qualité d'écriture est pour toi essentielle, et qu'une des raisons pour laquelle je ne lis plus de SF, que j'ai beaucoup pratiquée à un moment, est une certaine pauvreté stylistique de pas mal d'écrivains de ce genre, je me permets de te suggérer Gene Wolfe. Soit dans la SF pure, La cinquième tête de Cerbère, un roman en trois parties, très dense, soit entre SF et Fantasy, L'ombre du bourreau, une saga en quatre tomes (il y en a un cinquième rajouté ultérieurement mais qui n'est vraiment pas indispensable). Mais je ne suis pas sûre que ce soit facilement trouvable.

J'ai un ami, qui lit pas mal de classiques aussi, et qui aime beaucoup la SF m'avait conseillé Dick et aussi Le Guin, il faudra que j'essaie au moins un titre alors.

Bordage connais pas, mais Damasio... pffou j'avais essayé la Horde du contrevent, et j'avais lutté, pour abandonner au bout de 100 pages

Mon frère est exactement comme toi Chymère, et moi tout ce que tu listes, ça me fait presque fuir (fantastique, fantasy, polar, thrillers...) Les goûts et les couleurs...

Je note ça aussi Arabella, si jamais un jour l'envie de SF se fait sentir!

Oui c'est sûr, les goûts et les couleurs...

Après, ça dépend des attentes : comme je lis aussi beaucoup d'essais, quand je lis de la fiction, je vois un peu ça comme une manière de prendre un peu de "vacances" entre deux réflexions existentielles.
Et puis j'aime bien les mondes de l'imaginaire et l'aventure, pour s'évader du quotidien et de la normalité. Parce que ça fait travailler l'imagination en dehors de ce qui est connu tout ça...

Je comprends bien!!

Citation :

Décès de l'écrivain tchèque Ludvik Vaculik (1926-2015).

L'auteur de La Hache et journaliste, qui fut un dissident du régime communiste de la Tchécoslovaquie et un acteur important du Printemps de Prague, est mort hier samedi à 88 ans.

L'écrivain et journaliste tchèque Ludvik Vaculik, farouche détracteur du régime communiste au pouvoir en ex-Tchécoslovaquie de 1948 à 1989, est mort à Prague samedi à l'âge de 88 ans.
Vaculik avait accédé à la notoriété avec son roman La Hache (1966, publié en chez Gallimard en 1972) sur un homme dont les sympathies communistes à la sortie de la Deuxième Guerre mondiale tournent à la désillusion, pour lui-même et pour sa famille.

[...]

Outre La Hache, deux autres romans de Ludvik Vaculik ont été publiés en France Les Cobayes (chez Gallimard, 1974) et La Clé des songes (chez Actes Sud, en 1989) qui raconte la vie en Tchécoslovaquie dans les années 1970 après le Printemps de Prague.

Source : http://www.lefigaro.fr/livres/2015/06/07/03005-20150607ARTFIG00087-deces-de-l-ecrivain-tcheque-ludvik-vaculik.php

Tous le soirs de la semaine sur France Culture, à 20 heures, A voix nue, Mathias Enard reçoit Olivier Rolin.

On ne peut pas dire que la presse francophone en ait parlé : l'écrivain Allemand de SF Wolfgang Jeschke est décédé le 10 juin 2015, il avait 78 ans. (voir la notice Wikipedia).
Il avait reçu un paquet de prix en Allemagne, mais seuls deux romans ont été traduits en français, Le jeu de Cuse et Le Dernier Jour de la création :

Il me semble qu' Animal avait parlé de Stanislaw Jerzy Lec, un écivain polonais qui eut une vie plutôt agitée et fut connu et reconnu
par ses aphorismes.
J' ai un recueil de ses aphorismes :  Nouvelles pensées échevelées. - Rivages. Et j' en lis quelques une de temps en temps. Quant à dire,
comme Umberto Eco, qu' il est supérieur à Karl Kraus, non !
Mais Eco est l' auteur médiatique type qui a besoin de se faire mousser. Quitte à dire des stupidités.

ça ne me dit rien. (et je ne suis pas un gros client pour les aphorismes ?)

Une vie agitée, comme tu le dis Bix. J'ai l'intégral des aphorismes, j'en lis de temps en temps, même si ce n'est pas mon genre préféré. Il a aussi été poète, pas mal de recueils, de sortes de fables aussi, mais pour en avoir lu un peu, c'est oubliable.

Eco est l'un des plus grands intellectuels qui existent encore en plus d'être un bon romancier, parler de lui comme un auteur ayant "besoin de se faire mousser" c'est vraiment un propos douteux.

Nouvelle inscrite, je ne peux pas copier de lien externe, mais je vous invite à lire le premier lien qui sort avec cette recherche : "Faut-il arrêter de lire les livres écrits par des hommes blancs ?" Si quelqu'un veut mettre l'URL direct, ce serait très gentil

Qu'en pensez-vous ? Personnellement je n'adhère pas franchement aux propos des deux poètes cités, mais j'aurais bien envie d'en parler avec vous...

Le lien, donc : http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20150708.OBS2305/faut-il-arreter-de-lire-les-livres-ecrits-par-des-hommes-blancs.html
(même s'il est trouvable immédiatement avec les indications que tu as données).

A part ça, c'est un embryon de pseudo-polémique qui revient régulièrement. Et là, franchement, on a un "poète anonyme"...
J'ai l'impression que ça enfonce des portes ouvertes.

Je te remercie d'avoir donné le lien direct

J'avoue que je ne m'étais jamais posé la question de savoir si les auteurs mâles blancs d'âge mûr et hétérosexuels étaient surreprésentés dans la littérature - le fait demeure que je lis surtout ces auteurs-là. Je lis aussi Dany Laferrière et Percival Everett, quand j'étais plus jeune je lisais Guillaume Dustan, je lis quelques femmes (très peu, je le reconnais). Cela pose la question de savoir s'il y a une écriture masculine, ou blanche, ou noire, ou hétéro... Je ne crois pas non plus qu'on ne puisse apprécier qu'un livre qui mette en scène seulement des préoccupations ou des états d'âme qu'on partage avec l'auteur (j'avais beaucoup aimé Last exit to Brooklyn bien que ne me reconnaissant dans aucun des personnages)...

Je me rends compte que je dis beaucoup "je", or je n'avais pas l'intention de déployer mon moi comme une pâte à pizza boursouflée - que pensez-vous de cette (pseudo)-polémique ?