Orhan Pamuk [Turquie]

Arabella a écrit:

J'en suis à une centaine de pages, et je suis complètement sous le charme de l'écriture d'Orhan Pamuk.

ça va rassurer coline et cela me rassure aussi d'ailleurs

Pour vous rassurer encore plus, au bout de 250 pages j'aime toujours autant

Arabella a écrit:

Pour vous rassurer encore plus, au bout de 250 pages j'aime toujours autant

Une petite chose: "Istambul" paraît en poche le 09/10/2008

Nathria a écrit:

Une petite chose: "Istambul" paraît en poche le 09/10/2008

Tu vas pouvoir ajouter cette info ICI

Nathria a écrit:

Une petite chose: "Istambul" paraît en poche le 09/10/2008

ce livre est trop beau

Arabella a écrit:

Pour vous rassurer encore plus, au bout de 250 pages j'aime toujours autant

Au milieu ou à la fin de la 250ème page…

Veterini a écrit:

J'irais pas jusqu'a dire que mon "mon nom est rouge" m'avait déçut, mais j'avais espéré mieux. Donc c'est un peu hésitant que j'avais pris "Neige"

Mais du coup je comprend mieux, pourquoi le prix Nobel. Je ne sais pas si je le qualifirait de monumental, l'histoire étant assez proche d'un polar kafkaien (Ka = K ?) . En tout cas, ce coté polar/étude sociologique, est vraiment réussi entre les fanatiques islamiques et les fascites laïcs on a une représentation assez corrosive d'un coin perdu du fin fond de la Turquie. Quand à la forme, avec cette durée d'une semaine, y a un forcément un crescendo de suspence et d'évenements raconté avec brio.

Par contre, je déteste les phrase de narrateur omniscient genre :"Mais le pire arriverait avant la fin de la semaine." Et là y en à.

Il n'y a que cela...attention quelque chose va arriver, préparez vous et il arrive...rien du tout à part le burlesque et l'ennui (tout 2 non voulus)...

Quant au prix Nobel, nous trouvons là confirmation, si besoin en était, de sa dimension politique (et financière bien sûr).

sousmarin a écrit:

Quant au prix Nobel, nous trouvons là confirmation, si besoin en était, de sa dimension politique (et financière bien sûr).

En principe je suis d'accord pour le Prix Nobel qui a choisi les dernières années surtout des auteurs 'politiquement correct' mais d'une qualité littéraire pas trop, trop.. mais en ce qui concernen Orhan Pamuk je pense qu'ils ont fait le meilleur choix pour raccorder les deux aspects.
Et même si tu n'as pas aimé Neige - j'en ai lu tous les autres livres de lui - à mon avis un des meilleurs qu'on a pour le moment!

Je me sens de plus en plus prête à défendre Orhan Pamuk avec toi Kenavo

Arabella a écrit:

Je me sens de plus en plus prête à défendre Orhan Pamuk avec toi Kenavo

Puisque j'ai pratiquement perdu la vue d'ensemble du marché des livres du monde germanophone à cause des Parfumés j'ai failli rater la parution du nouveau roman de Orhan Pamuk
Das Museum der Unschuld (Le musée de l'innocence) cela s'appelle en allemand.. et je suis impatiente - il arrivera Samedi
Un phénomène du marché français qui soutient surtout des auteurs de langue française - je dirais que vous devriez encore attendre au moins une année..
de même pour Zafon (va sortir en novembre) et Rafael Chirbes (vient de sortir)

Normalement je lirai Château blanc mais Biblio m'a conseillé de lire Le cavalier suédois avant...comme je suis une épouse exemplaire je me suis aveuglément les conseils de mon seigneur et maître mon mari

Ma première "bafouille" sur le forum, ne m'executez pas de suite si ce qui suit est fouilli/maladroit/illisible/baclé/bordelique/etc...

"Neige"
Le roman m'ayant fait découvrire l'univers du romancier (que je n'ai toujours pas exploré de façon plus approfondie depuis) et également le premier roman d'un auteur turque à atterir dans mes papates boudinées.
Et j'ai beaucoup aimé, même si certains défauts évoqués par Sousmarin sur la page précédante ne sont pas fausses.
Ce qui m'a surtout plu dans ce roman, c'est l'écriture même de l'auteur, plutôt poétique et tout simplement belle. Oui j'ai trouvé son écriture très belle et c'est un vrai plaisir que d'enfiler les pages. En plus de ça, le roman baigne dans un univers assez mélancolique, j'ai à vrai dire adoré les errances du héros dans la ville de Kars.
Le côté "social" du roman est également interressante même s'il est difficile de juger de sa véracité en tant "qu'occidental". Après, oui, les personnages sont finalement assez stéréotypés mais je n'ai pas trouvé ça dérangeant, chacun d'entre eux évoquant à mes yeux une vision de la Turquie différente.

Bref, j'ai aimé ce roman, je l'assume et je le conseille.
Je demande maintenant vos conseils chers parfumés, vers lequel de ses romans devrais je me tourner maintenant ?

Oreiller a écrit:

Ma première "bafouille" sur le forum, ne m'executez pas de suite si ce qui suit est fouilli/maladroit/illisible/baclé/bordelique/etc...

Merci de ce commentaire ...et il vaut bien mieux que ce que tu en dis!
Il est limpide!

oreiller a écrit:

Je demande maintenant vos conseils chers parfumés, vers lequel de ses romans devrais je me tourner maintenant ?

Toujours difficile de conseiller...
Je peux juste te dire de remonter ce fil depuis son début et tu y verras apparaître nos avis, souvent divergeants...