Michel Gondry

Un beau film, en effet...
Gondry maintient un équilibre fragile, mais jamais l'absurde ou l'exéburance ne prennent le pas sur cet éloge du rêve, de la création et de la poésie. Jack Black se régale mais parvient à se canaliser, et la légèreté du rythme s'accompagne d'une tendre délicatesse.

The Green Hornet



Je ne comprends pas très bien l'emballement autour de ce film. Je l'ai trouvé mauvais et ennuyeux. J'ai même dormi un peu. L'humour second degré est très lourd et répétitif confinant presque à la débilité. Le personnage principal en rajoute dans la beauferie et les pitreries de potache. Et les scènes d'action m'ont paru vues et revues. En ce qui concerne la 3D c'est une fois de plus une 2D gonflée sans aucun intérêt graphique. A l'arrivée on a l'impression de voir une image assombrie à travers un hublot. Pas pour moi ce frelon vert. Je sauve juste le personnage de Kato et le générique final un peu rétro.

Marko a écrit:

The Green Hornet



Je ne comprends pas très bien l'emballement autour de ce film. Je l'ai trouvé mauvais et ennuyeux. J'ai même dormi un peu. L'humour second degré est très lourd et répétitif confinant presque à la débilité.

C'est parce que c'est Gondry qui l'a réalisé que la critique le trouve bien, j'imagine... Mais quelle liberté de manoeuvre pouvait-il bien avoir ?
Bon, je n'irai pas voir...

Ah, je crois qu'on en avait déjà parlé, mais il faudra vraiment penser à faire une version 3D de Parfum de Livres...

J'ai aussi beaucoup de mal à envisager la 3D sur ce genre de films...concernant les critiques, elles sont sans doute flatteuses mais c'est le cas avec Gondry depuis ses débuts (alors que je trouve sa filmographie prometteuse, parfois enthousiasmante mais très inégale).

Avadoro a écrit:

J'ai aussi beaucoup de mal à envisager la 3D sur ce genre de films...concernant les critiques, elles sont sans doute flatteuses mais c'est le cas avec Gondry depuis ses débuts (alors que je trouve sa filmographie prometteuse, parfois enthousiasmante mais très inégale).

J'espère que c'était un moyen pour lui de se faire un peu d'argent, de sorte de pouvoir faire un film vraiment personnel...

Marko a écrit:

The Green Hornet


Je ne comprends pas très bien l'emballement autour de ce film. Je l'ai trouvé mauvais et ennuyeux

Pareil. Rien à sauver ou presque.

C'est quoi l'idée de The Green Hornet ? Dézinguer les films de supers z'héros ou, tout du moins, s'amuser avec leur mythologie. Green sornettes, oui. Gondry a pris son pied à faire exploser des voitures, tant mieux pour lui. Il serait préférable qu'il revienne à ses bidouillages d'avant qui avaient le mérite de montrer son ingéniosité et sa créativité. Dans ce frelon vert, tout est lamentable. Le scénario a été écrit avec des moufles, quelle autre explication ? L'interprétation ? nulle ! Cameron Diaz joue les utilités, Christoph Waltz est un méchant sans intérêt (où est passé l'acteur génial d'Inglourious Basterds ?), Jay Chou arrive à peine à faire exister son personnage de Kato, sans doute le plus intéressant, mais le pire, la cerise sur le crado, c'est Seth Rogen, insupportable de bout en bout, tout en haussement de sourcils et mimiques d'adolescent prépubère. L'humour ? Lourd comme un panzer, même pas digne d'une cour de récréation. Que l'on s'extasie sur cette méga production au QI de poulpe (quoique ce soit faire injure au défunt Paul, plus intelligent qu'une seule minute de cette méga daube) est inexplicable. Comment ? C'est un film pour le fun, le délire ? Ah bon, tant pis, je dois trop sérieux pour ce genre d'inepties en 3D (débile, désolant, déplorable). Soyez sympas, remboursez !

A partir du 16 février, le réalisateur Michel Gondry expose au Centre Pompidou "L'Usine de films amateurs", où il vous invite à venir créer votre propre film, en suivant un protocole simple dans un studio de cinéma reconstitué pour l'occasion.

Pour participer à "L'Usine de films amateurs", vous pouvez aller sur le site du Centre Pompidou.

Sessions complètes jusqu'au 7 mars. Les inscriptions doivent rouvrir le mardi 15 février pour des sessions entre le 7 mars et le 18 avril

Je l'ai entendu hier en parler longuement, le projet avait l'air très intéressant. Est-ce que des parfumés parisiens ont suivi le projet ?

Michel Gondry a "suédé" (= fait un remake à tout petit budget et extrêmement résumé, cf son film "Soyez sympas, rembobinez") Taxi Driver, et cela donne ceci :

Gondry se met à la BD avec On a perdu la guerre mais pas la bataille (source )

L'idée de base :

Citation :

Ça commence avec une vieille obsession du cinéaste Michel Gondry : lui et ses copains ont menti pour ne pas faire leur service militaire. Et le (futur) réalisateur pense qu’on finira bien par les attraper un jour — Gondry doit être un type bien, il y a vraiment pire comme péché originel…

C’est bien ce qui arrive dans On a perdu la guerre mais pas la bataille, sa première bande dessinée. Les quatre petits malins sont appelés vingt-cinq ans après leur défection : ils doivent effectuer leur devoir, et défendre Paris contre une rébellion menée de province par des amazones sexy.

Les côtés positifs :

Et les négatifs :

Citation :

Il y a plein de bonnes raisons d’aimer Gondry (pour ma part, c’est Eternal Sunshine of the Spotless Mind), et l’on peut toujours être ébahi de sa capacité à toucher à tout — avec au minimum du talent, et souvent du génie. Mais, là, le scénario comme le dessin a vraiment l’air un peu trop « bricolé », et ce qui fait habituellement la patte de Gondry passe bien mieux à l’écran. Il faut donc bien avouer que le monde des arts graphiques ne sera pas révolutionné par cette sympathique « BD de potes ».

Envie de voir ce que ça donne malgré tout...

The We and the I

Citation :

C'est la fin de l'année. Les élèves d’un lycée du Bronx grimpent dans le même bus pour un dernier trajet ensemble avant l’été. Le groupe d'adolescents bruyants et exubérants, avec ses bizuteurs, ses victimes, ses amoureux… évolue et se transforme au fur et à mesure que le bus se vide.
Les relations deviennent alors plus intimes et nous révèlent les facettes cachées de leur personnalité…

Michel Gondry n'en est pas à une expérimentation près. The We and the I part d'un concept amusant. Il se déroule quasiment intégralement dans un bus qui ramène des lycéens du Bronx chez eux, après la dernière journée de classe. Inutile de dire que c'est bavard, cahoteux, à travers des conversations de cul, des petites humiliations et des tranches de rigolade. Gondry insère des vidéos, des textos et des scènes fantasmées dans un bric à brac dont la logorrhée s'avère lassante. On a l'impression d'assister à une version cinéma d'un long morceau de hip hop avec ses changements de rhytme, ses trouvailles visuelles et ses contre-champs des immeubles du Bronx. Foncièrement, c'est un nouvel exercice de style du cinéaste, que certains devraient trouver formidable. Ou prodigieusement agaçant, au point de vouloir quitter la salle au bout de trente minutes.

traversay a écrit:

The We and the I
Foncièrement, c'est un nouvel exercice de style du cinéaste, que certains devraient trouver formidable. Ou prodigieusement agaçant, au point de vouloir quitter la salle au bout de trente minutes.

Mais toi? Où te ranges-tu Traversay?
Les critiques du Cercle l'ont plutôt encensé et m'avaient donné l'envie d'aller le voir (si j'en ai l'occasion!)

J'ai détesté, sauf le dernier quart d'heure.

traversay a écrit:

J'ai détesté, sauf le dernier quart d'heure.

Boooooon....

Mais c'était pendant le festival de La Rochelle, séance de 22h15. Et je n'étais pas d'humeur à subir une telle logorrhée. Donc, mon avis ne vaut pas plus ...

Tout ça ne donne pas très envie...