[2013] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

De rien. Contente de vous avoir donner envie de le voir... j'ai beaucoup aimé ce film (moi aussi, ce point historique m'intéresse beaucoup), et je trouve qu'il est un peu "éclipsé" par les sorties concurrentes (dans les films historiques, par le biopic sur Diana notamment...), et c'est peut-être un peu dommage.

Documentaire réalisé par Pascal Plisson ( 1h15)

Citation :

Ces enfants vivent aux quatre coins du globe mais partagent la même soif d’apprendre. Ils ont compris que seule l’instruction leur permettra d’améliorer leur vie, et c’est pour cela que chaque jour, dans des paysages incroyables, ils se lancent dans un périple à haut risque qui les conduira vers le savoir.
Jackson, 11 ans, vit au Kenya et parcourt matin et soir quinze kilomètres avec sa petite sœur au milieu de la savane et des animaux sauvages…
Zahira, 12 ans, habite dans les montagnes escarpées de l’Atlas marocain, et c’est une journée de marche exténuante qui l’attend pour rejoindre son internat avec ses deux amies...
Samuel, 13 ans, vit en Inde et chaque jour, les quatre kilomètres qu’il doit accomplir sont une épreuve parce qu’il n’a pas l’usage de ses jambes. Ses deux jeunes frères poussent pendant plus d’une heure son fauteuil roulant bricolé jusqu’à l’école...
C’est sur un cheval que Carlos, 11 ans, traverse les plaines de Patagonie sur plus de dix-huit kilomètres. Emmenant sa petite sœur avec lui, il accomplit cet exploit deux fois par jour, quel que soit le temps…

Un moment d’émotion comme il m'en arrive rarement au cinéma. Des images grandioses, des héros anonymes de tous les jours pour qui aller à l'école est une chance qu'ils saisissent chaque jour comme un cadeau qui leur est fait et qu'il honorent de toutes leurs forces chaque jour...

Je rêve que chaque enseignant emmène sa classe voir ce documentaire, que chaque parent prenne 1h de son temps pour en faire de même.
Que nos têtes blondes réfléchissent au luxe dans lequel ils vivent et apprennent....que leurs parents en prennent aussi de la graine.

La joie d'aller à l'école de ses enfants , les moyens qu'ils se mettent pour apprendre et aller au bout de leurs rêves, la reconnaissance qu'ils ont pour leurs parents resteront gravés longtemps dans ma mémoire.

Chymère a écrit:

De rien. Contente de vous avoir donner envie de le voir... j'ai beaucoup aimé ce film (moi aussi, ce point historique m'intéresse beaucoup), et je trouve qu'il est un peu "éclipsé" par les sorties concurrentes (dans les films historiques, par le biopic sur Diana notamment...), et c'est peut-être un peu dommage.

Tu me donnes aussi envie de le voir mais je ne pense pas qu'il soit déjà sur nos écrans en Belgique. Je vais vérifier cela.

Dernier film vu dans le cadre des pré-visionnements d'Issoudun : Violette.

Réalisé par Martin Provost (Séraphine), l'histoire de Violette Leduc, romancière adoubée par Simone de Beauvoir et auteure de La bâtarde. Passionnant parce que remarquablement écrit et divinement joué par Emmanuelle Devos. En Beauvoir, Sandrine Kiberlain est renversante ! La mise en scène est faiblarde mais c'est passionnant comme une vie romanesque. Et c'en est une ! 8/10

On en reparlera à sa sortie le 6 novembre.

A suivre donc : La Vénus à la fourrure (13 novembre), Le géant égoïste (18 décembre), Les garçons et Guillaume, à table ! (20 novembre), The Lunchbox (11 décembre) et Violette (6 novembre). Sans oublier Suzanne (18 décembre) et Tel père tel fils (25 décembre) déjà vus à La Rochelle.

Que de bonnes choses !  

c'est qu'en fait on t'attendait.  

et il doit bien y avoir un fil quelque part.

j'avais adoré Curling aussi

J'espère qu'il y a un fil.  

Ce serait une vraie raison de quitter le forum s'il n'y en avait pas.

Je note Curling. En espérant qu'il y a un DVD.

sur un plateau : clic

J'avais pourtant cherché.  

Il ne reste plus qu'à un gentil modérateur à déplacer tout ça.  

Arabella a écrit:

J'avais pourtant cherché.  

Il ne reste plus qu'à un gentil modérateur à déplacer tout ça.  

Voilà qui est fait

«Parkland», film puzzle sur l'assassinat de JFK

Je savais que le film était très proche de la réalité historique, mais visiblement, le réalisateur est sûr de lui et affirme que ça l'est à 100%.

La tendresse de Marion Hänsel

Citation :

Un couple séparé depuis quinze ans se retrouve le temps d’un voyage de deux jours pour aller chercher leur fils hospitalisé à l’étranger suite à un grave accident de ski. Que ressentent-ils encore l’un pour l’autre; de l’indifférence, de la rancœur, de la jalousie ? Ou peut-être de la connivence, de l’amitié, qui sait de l’amour.

Si le cinéma était une boisson, La tendresse de Marion Hänsel serait, euh, une camomille ? Quelque chose de vaguement insipide, en tous cas, avec un vague arrière-goût, indéfinissable car insuffisamment prononcé. Le film part d'un argument très mince mais ce n'est pas, a priori, rédhibitoire. Deux divorcés de longue date se voient contraints de passer plusieurs heures en voiture ensemble. Ceux-là se sont aimés mais il y a prescription. Que leur reste t-il ? Marion Hänsel ne fait absolument rien de son scénario. Que de platitude dans les dialogues ! Que de mollesse dans ses péripéties ! Que d'apathie dans la mise en scène ! Les seconds rôles sont grotesques tandis que Marilyne Canto et Olivier Gourmet font ce qu'ils peuvent pour sauver les meubles. On attend vainement qu'un événement vienne tirer La tendresse de sa léthargie. Seul Sergi Garcia apporte un peu de fraicheur. Mais il n'est pas présent plus de dix minutes. La torpeur revient et ne partira plus. Bonne nouvelle quand même : le film dure moins de 80 minutes.

Et bien un que je n'irai certainement pas voir. Merci Traversay.  

mimi54 a écrit:

Documentaire réalisé par Pascal Plisson ( 1h15)

Citation :

Ces enfants vivent aux quatre coins du globe mais partagent la même soif d’apprendre. Ils ont compris que seule l’instruction leur permettra d’améliorer leur vie, et c’est pour cela que chaque jour, dans des paysages incroyables, ils se lancent dans un périple à haut risque qui les conduira vers le savoir.
Jackson, 11 ans, vit au Kenya et parcourt matin et soir quinze kilomètres avec sa petite sœur au milieu de la savane et des animaux sauvages…
Zahira, 12 ans, habite dans les montagnes escarpées de l’Atlas marocain, et c’est une journée de marche exténuante qui l’attend pour rejoindre son internat avec ses deux amies...
Samuel, 13 ans, vit en Inde et chaque jour, les quatre kilomètres qu’il doit accomplir sont une épreuve parce qu’il n’a pas l’usage de ses jambes. Ses deux jeunes frères poussent pendant plus d’une heure son fauteuil roulant bricolé jusqu’à l’école...
C’est sur un cheval que Carlos, 11 ans, traverse les plaines de Patagonie sur plus de dix-huit kilomètres. Emmenant sa petite sœur avec lui, il accomplit cet exploit deux fois par jour, quel que soit le temps…

Un moment d’émotion comme il m'en arrive rarement au cinéma. Des images grandioses, des héros anonymes de tous les jours pour qui aller à l'école est une chance qu'ils saisissent chaque jour comme un cadeau qui leur est fait et qu'il honorent de toutes leurs forces chaque jour...

Je rêve que chaque enseignant emmène sa classe voir ce documentaire, que chaque parent prenne 1h de son temps pour en faire de même.
Que nos têtes blondes réfléchissent au luxe dans lequel ils vivent et apprennent....que leurs parents en prennent aussi de la graine.

La joie d'aller à l'école de ses enfants , les moyens qu'ils se mettent pour apprendre et  aller au bout de leurs rêves, la reconnaissance qu'ils ont pour leurs parents resteront gravés longtemps dans ma mémoire.

J'avais vu l'affiche à Paris et avais bien envie d'aller le voir. Tu me confortes dans mon envie (même si je ne suis plus à Paris ) ! Merci  
J'sais pas pour vous, mais pour moi, c'est toujours comme ça, je vois toujours des affiches qui me font drôlement envie quand je suis à Paris mais bien sûr ce n'est jamais aux dates où j'y suis.. c'est d'un frustrant

Northwest de Michael Noer

Citation :

Nordvest est l’un des quartiers multiethniques les plus pauvres de Copenhague. Casper, jeune homme de 18 ans, y vit avec sa mère, son petit frère et sa petite sœur. Il s’acharne à joindre les deux bouts en vendant des biens volés à l’un des chefs des gangs du quartier.

Le scénario de Northwest n'a en soi rien d'original : l'itinéraire d'un jeune malfrat qui, en changeant d'"employeur", glisse de plus en plus vers le crime, n'ayant qu'un seul souci en tête : l'argent. Documentariste, Michael Noer situe parfaitement la géographie de l'action : dans les quartiers multiethniques et défavorisés de Copenhague. Le film impressionne par son souci d'authenticité sociale, les familles y sont disloquées, et par la nervosité de sa mise en scène qui utilise les plans à l'épaule sans en abuser. Deux frères jouent les rôles principaux et leur complicité autant que leur aplomb devant la caméra ajoutent encore une touche de réalisme. Northwest qui n'a contre lui que de ne pas savoir comment se terminer est de la race de certains films britanniques : rageurs, étouffants et pertinents.

J'ai vu l'affiche dans le métro ce matin, elle m'a tout de suite interpellée et ton commentaire confirme mon intérêt Traversay.